Solitude du témoin
Langue fantôme / Éloge littéraire d'Anders Breivik
Publié par Éditions Pierre-Guillaume de Roux, le 22 août 2012
128 pages
Résumé
LE ROMAN QUI NOUS TUEFaut-il se lamenter sur le sort du roman français, quasiment absent de la scène internationale ? Pas si sûr quand on mesure à quel niveau d’abêtissement conduit le roman dit « international ». Ainsi Umberto Eco n’a-t-il pas hésité à « réécrire » Le Nom de la rose à l’intention des lobotomisés du Culturel : suppression des citations latines, passages amputés des descriptions, appauvrissement du vocabulaire. Un processus de vulgarisation où seul subsiste le scénario, en attendant le video game. Ce qu’on appelle encore « roman » est ainsi devenu le lieu même de la destruction de la langue et de la littérature. La tiers-mondisation culturelle de la France le proclame de toutes parts. Et quand, à la mise à mort de la littérature, s’ajoute la négation de l’idée de nation, n’est-ce pas au néant qu’on donne droit de cité ? Ainsi, le massacre perpétré par Anders Breivik, en Norvège, loin de constituer l’acte d’un homme seul, encore moins celui d’un aliéné, renvoie-t-il les politiques et agents « culturels » au miroir d’une société qui, par-delà le scénario « multiculturaliste », a choisi de renoncer à toute communauté de destin, à ses racines vivantes, chrétiennes, donc littéraires.POINTS FORTSHistoire de la dégradation accélérée de la littérature à travers le roman international,Constat de la tiers-mondisation culturelle du roman français,Portrait impitoyable des marionnettes médiatiques nobélisées, labélisées, lobotomisées,Décryptage du « récit » fait du massacre commis par Anders Breivik
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