Au château de Montbrun, chaque soir, Ramon de Miraval raconte la vie d'un troubadour. De périlleuses aventures guettent Jaufré et Brunissen car nul ne s'aventure sans danger au royaume des morts.

La chanson du troubadour

S'il est un pays qui a une forte identité, c'est bien le Pays basque, cette mosaïque de sept provinces aux réalités très diverses, pourtant unies par une langue commune. Du pic d'Orhy à la forêt d'Iraty, en passant par la Rhune pour rejoindre l'Atlantique, le Pays basque offre des paysages contrastés. Les Pyrénées y sont morcelées par de petits cours d'eau ; elles sont relayées par une succession de collines bocagères, tableau de verdure où se dessinent villages et hameaux ; enfin des vallées profondes où alternent bois et prairies descendent jusqu'à la côte, émaillée de ravissants ports de pêche. Les contes de ce recueil sont de ceux que l'on raconte depuis des siècles, le soir à la veillée. Ce sont des histoires de géants, de génies, d'ogres et de fées. On les appelle ici Basajaun, familliarrak, Tartaro et laminak. Depuis toujours, ils se mêlent à la vie des hommes de ce pays, bergers, marins, voleurs, servantes ou princesses...

Contes du Pays basque - Occasion

Haute-Garonne - Le coeur et la raison

L'enfant de la légende

Aile, la messagère nous entraîne. Le nouveau recueil de Michel Cosem convie au voyage à un double titre : par le déplacement, la traversée des espaces et par l'arrêt, le surgissement de lieux. Avec l'auteur, nous montons dans le train, l'avion... ça défile, ça glisse, le passage d'un poème à un autre nous retient comme on attrape de l'eau, comme on remplit ses poumons d'air pur, façon impossible. Il y a là une cinétique du désintéressement que les fenêtres successives du poème sédimentent insensiblement, suscitant une douce métamorphose du voyageur. Et puis, au coeur du déplacement tout à son silence, il y a ces frappes instantanées, pour ne pas dire décisives, ces lieux en tableau qui mi-disent des histoires balayées par les éléments, des scènes incrustées de présences de pierre, de terre, de chair.

Aile, la messagère

C'est une très ancienne et très belle histoire, celle d'Artus, suzerain des Chevaliers de la Table Ronde, condamné, ainsi que sa cour, à une errance éternelle. Dans la mémoire des peuples d'Europe, la chasse Artus chevauche inlassablement, fantasme d'un paradis païen et perdu, et sa turbulence magnifique est celle même de la poésie, qu'aucune contrainte ne saurait enfermer. Avec ce roman, Michel Cosem redonne voix à la légende, nous restitue, à travers les registres alternés d'une écriture somptueuse, l'élan de la chasse, les aventures qu'elle cristallise et l'appel qu'elle fait jaillir dans le cour de chacun. C'est tout le mythe, Ici, qui revit, à la fois dans son évocation superbe et, par-delà les symboles majeurs du Moyen Age qu'il rassemble, le déploiement inépuisable de sa signification.

La chasse Artus

Les deux jeunes héros de ce roman, poussés par une force mystérieuse, traversent un désert de pierre et de sable en compagnie d'une caravane de dromadaires. Ils participent à des fêtes étranges au cœur du Sahara, découvrent des secrets, des légendes et des villes fantômes. Nous voici plongés dans une aventure haletante où rêve et poésie se côtoient.

La rose rouge du désert - Occasion

C'est une très ancienne et très belle histoire, celle d'Artus, suzerain des Chevaliers de la Table Ronde, condamné, ainsi que sa cour, à une errance éternelle. Dans la mémoire des peuples d'Europe, la chasse Artus chevauche inlassablement, fantasme d'un paradis païen et perdu, et sa turbulence magnifique est celle même de la poésie, qu'aucune contrainte ne saurait enfermer. Avec ce roman, Michel Cosem redonne voix à la légende, nous restitue, à travers les registres alternés d'une écriture somptueuse, l'élan de la chasse, les aventures qu'elle cristallise et l'appel qu'elle fait jaillir dans le coeur de chacun. C'est tout le mythe, Ici, qui revit, à la fois dans son évocation superbe et, par-delà les symboles majeurs du Moyen Age qu'il rassemble, le déploiement inépuisable de sa signification.

Il y a dans cette oeuvre une grande continuité créatrice avec en permanence une voix singulière, preuve d'une identité conquise très tôt et constamment ressourcée. Mais cette trajectoire n'est ni univoque ni rectiligne. Sous le flux des images et des mots se révèle une économie subtile du rythme créateur. Ce rythme oscille entre une volonté et un besoin : volonté d'explorer, de déchiffrer, besoin de renouer le lien avec soi. Mais, justement, cette alternance est parfois imperceptible, comme si une éthique de la pudeur s'étendait pleinement aux choix esthétiques... Très tôt, Michel Cosem a lié en un seul désir l'éclat de la beauté et de la vérité aux lieux à conquérir.

La chanson du troubadour

Résumé

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