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Lettre à François Mauriac

Maurice Bardèche, à la suite de ses précédentes biographies nourries et lumineuses (Balzac, Proust), s'attache ici au géant du Naturalisme. C'est un portrait de Flaubert, attentif et vivant, qui dégage son originalité et sa modernité à travers une enquête sur ses drames et ses fantasmes. Un Flaubert à la fois brutal et sensible, romantique, réaliste et fantastique, dont l'ouvre annonce déjà le surréalisme, l'existentialisme et même le nouveau roman. L'avant-garde, la vraie, c'est Flaubert. Et la critique, la vraie, c'est Maurice Bardèche. Une biographie classique, fondée sur une documentation approfondie et complète. Un "bon livre" par un "grand critique".

Flaubert

La nouvelle étude critique de Maurice Bardèche, consacrée à Flaubert, prend la suite des ouvrages qu'il a écrits sur Stendhal, Balzac et Proust. Appliquant la même méthode, Maurice Bardèche a cherché, dans les ébauches, dans les fragments inédits, dans le texte exact de la correspondance de Flaubert - qu'on ne peut connaître qu'en consultant les autographes - les pistes qui nous font découvrir la véritable personnalité de l'écrivain et qui expliquent ses oeuvres maîtresses. Cette tâche était particulièrement nécessaire pour avoir une image authentique et complète de Flaubert, car les ébauches et les fragments inédits qu'il a laissés, sont nombreux, et étaient restés jusqu'à présent inconnus. Éclairées par ces recherches nouvelles, la personnalité et l'oeuvre de Flaubert deviennent sensiblement différentes de ce qu'on avait imaginé. Madame Bovary, L'éducation sentimentale, les Trois Contes, malgré le temps et l'application que Flaubert leur consacra, sont des oeuvres d'après lesquelles on se fait de lui une idée imparfaite. Elles expriment mal ce que Flaubert voulait mettre au centre de son oeuvre, l'anathème qu'il lançait non seulement sur son siècle bourgeois, mais sur toute la civilisation issue du christianisme, que l'humanitarisme sentimental et le verbalisme du XIXe siècle avaient aggravée. La négation de Dieu et l'absurdité de l'existence sont ainsi au centre de son oeuvre. Ce refus de la vie et ce dégoût du monde moderne font comprendre sa solitude volontaire et aussi l'unité de toute son oeuvre. On perçoit alors ce qui relie les oeuvres de jeunesse de Flaubert, mal connues et trop dédaignées, aux grands projets de sa maturité, qui déconcertent parfois le lecteur, La tentation de Saint Antoine et Bouvard et Pécuchet. Grâce à cette interprétation nouvelle de son oeuvre, on découvre que Flaubert est un écrivain très moderne, qu'il a profondément ressenti les inquiétudes et les interrogations qui sont celles de notre temps et que son refus de la vie grégaire est celui qui est affirmé aujourd'hui par tant d'hommes : les formes de leur évasion, solitude, voyages ou drogue, nous les retrouvons même chez lui. C'est tout cela, que Maurice Bardèche a essayé de dégager en éclairant « l'oeuvre de Flaubert », et en montrant que cette lecture - plus approfondie - donne également un sens nouveau à ce qu'on appelle ses chefs d'oeuvre, Madame Bovary, L'éducation sentimentale ou les Trois Contes. Cette étude, qui révèle au public un grand nombre de projets généralement inconnus, est un ouvrage désormais indispensable pour la connaissance de Flaubert.

L'oeuvre de Flaubert

Cette biographie vivante et pittoresque rejette à la fois le portrait d'un énergumène inconscient et l'image plus élaborée d'un Céline révolté. Établie d'après des documents nouveaux, elle montre un Céline inattendu, plus humain et plus dramatique. Elle est illustrée par une présentation de son ouvre qui refuse de réduire l'originalité de Céline à l'invention d'un certain langage, à la truculence ou au mouvement de la phrase. Cette ouvre mérite d'être soumise à un jugement plus complet. Peut-on le prononcer impartialement malgré les passions que son nom soulève encore ? Cet essai propose, en réponse à cette question, une interprétation sans complaisance qui cherche à restituer à Céline son véritable visage et sa place au-delà des préventions politiques ou du conformisme littéraire.

Louis-Ferdinand Céline

Qu'est-ce que le fascisme ?

L'Histoire de la guerre d'Espagne de Robert Brasillach et Maurice Bardèche est un témoignage de deux acteurs de cette guerre. De l'intérieur comme de l'extérieur, les auteurs de ce livre ont participé à leur façon à cette guerre civile qui était non seulement espagnole mais aussi européenne. Selon Robert Brasillach, "elle transforma en combat spirituel et matériel à la fois, en croisade véritable, la longue opposition qui couvait dans le monde moderne... Dans la fumée grise des obus, sous le ciel en feu parcouru par les avions de chasse, russes contre italiens, les contradictions idéologiques se résolvaient, en cette vieille terre des actes de foi et des conquérants, par la souffrance, par le sang, par la mort". Quant à Maurice Bardèche, il évoqua "le partage bien net de l'opinion publique en France, et dans toute l'Europe". La première qualité de cette Histoire de la guerre d'Espagne est, d'après Anne Brassié, sa grande documentation. Chaque propos est fondé sur une information rigoureuse, véritable, imparable. Toutes les batailles, leurs causes et leurs conséquences sont relatées en détail et d'une façon très vivante. Les auteurs, qui firent de longs séjours en Espagne pendant la rédaction de ce livre, en 1938 et 1939, font cependant oeuvre d'historiens reconnaissent la valeur des uns et des autres militants ainsi que les responsabilités de chacun dans le déclenchement de cette crise grave. Publié en juin 1939, à la veille de la seconde guerre mondiale, ce livre, comme tous les grands livres, se lit avec beaucoup d'intérêts aujourd'hui, cinquante ans plus tard, au lendemain de l'effondrement du communisme, après la guerre du Liban et celle du Golfe. Les mêmes manipulations de l'opinion publique réapparaissent, la diplomatie européenne ressemble comme une soeur à celle d'aujourd'hui, quant à la S.D.N., elle ressemble étrangement par son incapacité à l'O.N.U.

Histoire de la guerre d'Espagne

La nouvelle étude critique de Maurice Bardèche, consacrée à Flaubert, prend la suite des ouvrages qu'il a écrits sur Stendhal, Balzac et Proust. Appliquant la même méthode, Maurice Bardèche a cherché, dans les ébauches, dans les fragments inédits, dans le texte exact de la correspondance de Flaubert - qu'on ne peut connaître qu'en consultant les autographes - les pistes qui nous font découvrir la véritable personnalité de l'écrivain et qui expliquent ses ouvres maîtresses. Cette tâche était particulièrement nécessaire pour avoir une image authentique et complète de Flaubert, car les ébauches et les fragments inédits qu'il a laissés, sont nombreux, et étaient restés jusqu'à présent inconnus. Éclairées par ces recherches nouvelles, la personnalité et l'ouvre de Flaubert deviennent sensiblement différentes de ce qu'on avait imaginé. Madame Bovary, L'éducation sentimentale, les Trois Contes, malgré le temps et l'application que Flaubert leur consacra, sont des ouvres d'après lesquelles on se fait de lui une idée imparfaite. Elles expriment mal ce que Flaubert voulait mettre au centre de son ouvre, l'anathème qu'il lançait non seulement sur son siècle bourgeois, mais sur toute la civilisation issue du christianisme, que l'humanitarisme sentimental et le verbalisme du XIXe siècle avaient aggravée. La négation de Dieu et l'absurdité de l'existence sont ainsi au centre de son ouvre. Ce refus de la vie et ce dégoût du monde moderne font comprendre sa solitude volontaire et aussi l'unité de toute son ouvre. On perçoit alors ce qui relie les ouvres de jeunesse de Flaubert, mal connues et trop dédaignées, aux grands projets de sa maturité, qui déconcertent parfois le lecteur, La tentation de Saint Antoine et Bouvard et Pécuchet. Grâce à cette interprétation nouvelle de son ouvre, on découvre que Flaubert est un écrivain très moderne, qu'il a profondément ressenti les inquiétudes et les interrogations qui sont celles de notre temps et que son refus de la vie grégaire est celui qui est affirmé aujourd'hui par tant d'hommes : les formes de leur évasion, solitude, voyages ou drogue, nous les retrouvons même chez lui. C'est tout cela, que Maurice Bardèche a essayé de dégager en éclairant « l'ouvre de Flaubert », et en montrant que cette lecture - plus approfondie - donne également un sens nouveau à ce qu'on appelle ses chefs d'ouvre, Madame Bovary, L'éducation sentimentale ou les Trois Contes. Cette étude, qui révèle au public un grand nombre de projets généralement inconnus, est un ouvrage désormais indispensable pour la connaissance de Flaubert.

Lettre à François Mauriac

Résumé

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