THE CRACK-UP

MY LAST FLAPPERS THE JELLY-BEAN. Jim Powell was a Jelly-bean. Much as I desire to make him an appealing character, I feel that it would be unscrupulous to deceive you on that point. He was a bred-in-the-bone, dyed-in-the-wool, ninety-nine three-quarters per cent Jelly-bean and he grew lazily all during Jelly-bean season, which is every season, down in the land of the Jelly-beans well below the Mason-Dixon line. Now if you call a Memphis man a Jelly-bean he will quite possibly pull a long sinewy rope from his hip pocket and hang you to a convenient telegraph-pole. If you Call a New Orleans man a Jelly-bean he will probably grin and ask you who is taking your girl to the Mardi Gras ball. The particular Jelly-bean patch which produced the protagonist of this history lies somewhere between the two—a little city of forty thousand that has dozed sleepily for forty thousand years in southern Georgia occasionally stirring in its slumbers and muttering something about a war that took place sometime, somewhere, and that everyone else has forgotten long ago. Jim was a Jelly-bean. I write that again because it has such a pleasant sound—rather like the beginning of a fairy story—as if Jim were nice. It somehow gives me a picture of him with a round, appetizing face and all sort of leaves and vegetables growing out of his cap. But Jim was long and thin and bent at the waist from stooping over pool-tables, and he was what might have been known in the indiscriminating North as a corner loafer. "Jelly-bean" is the name throughout the undissolved Confederacy for one who spends his life conjugating the verb to idle in the first person singular—I am idling, I have idled, I will idle. Jim was born in a white house on a green corner, It had four weather-beaten pillars in front and a great amount of lattice-work in the rear that made a cheerful criss-cross background for a flowery sun-drenched lawn. Originally the dwellers in the white house had owned the ground next door and next door to that and next door to that, but this had been so long ago that even Jim's father, scarcely remembered it. He had, in fact, thought it a matter of so little moment that when he was dying from a pistol wound got in a brawl he neglected even to tell little Jim, who was five years old and miserably frightened. The white house became a boarding-house run by a tight-lipped lady from Macon, whom Jim called Aunt Mamie and detested with all his soul

Contes de l'âge du jazz

Pat Hobby, écrivain et scénariste, vit dans la nostalgie des années d'or du cinéma américain, le temps du muet, "the mosaic swimming-pool age"... le studio avait été, pendant ces années-là, le véritable domicile de Pat... même lorsque, en 1937, l'Administration avait interdit les sofas dans les bureaux...Aujourd'hui hors du coup, inutile, "a man in the way", désargenté, dépressif, Pat vit de rêves et de petits jobs : trouver un titre, une idée de générique pour quelques dollars, faire visiter à des gogos la (fausse) maison de Shirley Temple à Hollywood... Il lui arrive même, à cause de sa barbe, d'être confondu avec son rival heureux : Orson Welles en personne !Ce livre fait partie de la collection "Lire en anglais":Cette collection s'adresse à tous ceux qui désirent découvrir ou redécouvrir le plaisir de lire directement dans la langue d'origine des oeuvres choisies pour leurs qualités littéraires autant que pour leur intérêt linguistique.L'abondance des notes, rédigées en langue étrangère et placées en regard du texte, dispense d'un recours fastidieux au dictionniare.En fin de volume, un lexique de plus de 1000 mots, extraits des nouvelles elles-mêmes, permet au lecteur d'enrichir son vocabulaire.

Pat Hobby and Orson Welles and Other Short Stories

Quelques semaines après la sortie de Gatsby le magnifique, F Scott Fitzgerald entreprend de rassembler les neuf nouvelles qui constituent ce recueil. Les thèmes qu'il aborde alors sont récurrents dans son oeuvre : les problèmes de couple, le jeune homme pauvre et la jeune fille riche, la construction de la personnalité, les rapports entre l'argent et l'amour. Mais l'approche de ces personnages est sensiblement différente de ses précédents textes. La coquette épouse frivole, la vamp ne règnent plus sur la scène mondaine et domestique du théâtre fitzgéraldien. Dans le couple constitué ou en voie de formation, c'est l'homme désormais qui détient le pouvoir et détermine le cours des choses, usant de vertus simples mais efficaces : la candeur, la sincérité du sentiment, le bon sens, la bonté ou encore la fidélité. Dans les histoires de ce recueil, ces attributs suffisent à venir à bout, sans violence, des égoïsmes les plus ravageurs des jolies jeunes femmes comme des aléas du destin.

Tous les jeunes gens tristes

Un diamant gros comme le Ritz / Le palais de glace

Un diamant gros comme le Ritz est unanimement considéré comme son plus grand recueil. Bienvenue dans l'Amérique des années folles, fascinée par le faste, le clinquant, les exilés millionnaires de l'après-guerre ou les luxueux rivages européens. Les vingt-sept nouvelles, écrites entre 1920 et 1940, qui composent ce livre nous offrent le plus émouvant témoignage sur la vie des écrivains américains, leur solitude et leurs deux démons, les femmes et l'alcool.Et, en filigrane, un magnifique portrait de Fitzgerald dont toute la vie, les souvenirs, les passions et les malheurs ont servi à nourrir l'œuvre. Envoûtants, reflets d'un âge d'or, dont chacun conserve - le plus souvent en secret- la nostalgie, ces récits en forme d'éternels adieux à la jeunesse ont le pouvoir immuable de faire naître l'émotion.

Un diamant gros comme le Ritz

Une vie parfaite suivi de L'accordeur

Contient : La Coupe de cristal tailléBérénice se fait couper les cheveuxLe Palais de glaceGuimauveLa Lie du bonheurLe Premier maiUn diamant gros comme le RitzRêves d'hiverC'est plus raisonnableUn goûter d'enfantsLe Garçon richeLa DanseLe NouveauLa Dernière jolie filleUn voyage à l'étrangerA votre âgeRetour à BabyloneUn dimanche de fousUne famille dans la tourmenteUn cas d'alcoolismeLa Longue fuiteLa Décade perdueTrois heures entre deux avionsLa Mère d'un écrivainLe Locataire de la chambre 19Mise au rencartLa Fêlure

Un diamant gros comme le Ritz et 26 autres nouvelles

New York, années folles...Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz. --Sana Tang-Léopold Wauters.

THE CRACK-UP

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