Extrait : "Lucien Leuwen avait été chassé de l'Ecole Polytechnique pour s'être allé promener mal à propos, un jour qu'il était consigné, ainsi que tous ses camarades : c'était à l'époque d'une des célèbres journées de juin, avril ou février 1832 ou 1834."

Lucien Leuwen

En s'inspirant d'un fait divers tragique, Stendhal a écrit un roman culte qui marie chronique sociale et aventures amoureuses dans la société figée et mélancolique de la Restauration. Tranchant sur cette France où les idéaux des périodes révolutionnaire et napoléonienne n'ont plus cours, Julien Sorel apparaît comme la figure éternelle du héros porté par ses rêves d'ambition, ses désirs d'absolu et sa noblesse de coeur. Sa défaite inscrira son destin dans celui de toute une «  génération perdue  ».

Le rouge et le noir

Officer, diplomat, spy, journalist & intermittent genius, Marie Henri Beyle employed more than 200 aliases in the course of his crowded career. His most famous moniker, however, was Stendhal, which he affixed to his greatest work, The Charterhouse of Parma. The author spent a mere seven weeks cranking out this marvel in 1838, setting the fictional equivalent of a land-speed record. To be honest, there are occasional signs of haste, during which he clearly bypassed le mot juste in favor of narrative zing. So what? Stendhal at his sloppiest is still wittier & wiser about human behavior, than just about any writer you could name. No wonder so meticulous a stylist as Paul Valéry was happy to forgive his sins against French grammar: "We should never be finished with Stendhal. I can think of no greater praise than that." The plot of The Charterhouse of Parma suggests a run-of-the-mill potboiler, complete with court intrigue, military derring-do & more romance than you can shake a saber at. But Stendhal had an amazing, pre-Freudian grasp of psychology (at least the Gallic variant). More than most of his contemporaries, he understood the incessant jostling of love, sex, fear & ambition, not to mention our endless capacity for self-deception. No wonder his hero, Fabrizio de Dongo, seems to know everything & nothing about himself. Even under fire at the Battle of Waterloo, the young Fabrizio has a tendency to lose himself in Napoleonic reverie: "Suddenly everyone galloped off. A few moments later Fabrizio saw, 20 paces ahead, a ploughed field that seemed to be strangely in motion; the furrows were filled with water, & the wet ground that formed their crests was exploding into tiny black fragments flung 3 or 4 feet into the air. Fabrizio noticed this odd effect as he passed; then his mind returned to daydreams of the Marshal's glory. He heard a sharp cry beside him: two hussars had fallen, riddled by bullets; & when he turned to look at them, they were already 20 paces behind the escort." The quote above, a famous one, captures something of Stendhal's headlong style. Until now, most English-speaking readers have experienced it via C.K. Scott-Moncrieff's superb 1925 translation. Crammed with life, lust & verbal fireworks, The Charterhouse of Parma demonstrates the real truth of its creator's self-composed epitaph: "He lived. He wrote. He loved."--James Marcus (edited)

La Chartreuse de Parme

Chef-d'oeuvre de Stendhal, Le Rouge et le Noir est le roman de la jeunesse. Jeune homme tendre et sensible au désir conquérant, Julien Sorel en est, dans ses aspirations contradictoires, tout le symbole. Au bout du chemin, c'est la clé du bonheur qui lui est promise.

Julien Sorel, un giovane ambizioso di umili origini, diventa l'amante di Madame de Rênal, moglie del sindaco di Verrières presso il quale lavora come precettore, ma improvvisamente la donna, sopraffatta dal rimorso, termina il loro rapporto. Successivamente, Julien diventa il segretario del ricco marchese de la Mole e ne seduce la figlia, Mathilde. Ma quando il matrimonio con quest'ultima sembra essere ormai alle porte, Madame de Rênal rivela al marchese la relazione avuta con il giovane, accusandolo di essere un seduttore e un truffatore. Furioso, Julien decide di ucciderla. Nero per i suoi tratti realistici venati dal rosso della passione e del delitto, "Il rosso e il nero" è la storia di un'ascesa e di una caduta: quella di Julien Sorel, figlio di un carpentiere, bramoso di essere ammesso nei salotti dorati dell'aristocrazia parigina. Il suo talento, la sua astuzia e il suo potere di seduzione basteranno a strapparlo dalla sua umile condizione d'origine? Capolavoro di analisi psicologica, incentrato sull'amore ipergamico, sensuale e passionale, del giovane protagonista per la più matura Madame de Rênal e su quello piuttosto freddo e intellettuale di Julien con la sua coetanea Mathilde, cronaca della Francia nel periodo della Restaurazione, primo romanzo a rappresentare le lotte di classe e la violenza del determinismo sociale, "Il rosso e il nero" è il più famoso romanzo di Stendhal. Crudele e ironico, è stato apprezzato da scrittori come Balzac, Julien Gracq, Zola e Aragon e ancora oggi, a quasi due secoli di distanza dalla sua prima pubblicazione,  affascina i lettori delle nuove generazioni.

Il rosso e il nero

«Mortimer revenait tremblant d'un long voyage ; il adorait Jenny ; elle n'avait pas répondu à ses lettres. En arrivant à Londres, il monte à cheval et va la chercher à sa maison de campagne. Il arrive, elle se promenait dans le parc ; il y court, le coeur palpitant ; il la rencontre, elle lui tend la main, le reçoit avec trouble : il voit qu'il est aimé. En parcourant avec elle les allées du parc, la robe de Jenny s'embarrassa dans un buisson d'acacia épineux. Dans la suite, Mortimer fut heureux, mais Jenny fut infidèle. Je lui soutiens que Jenny ne l'a jamais aimé ; il me cite comme preuve de son amour la manière dont elle le reçut à son retour du continent, mais jamais il n'a pu me donner le moindre détail. Seulement il tressaille visiblement dès qu'il voit un buisson d'acacia ; c'est réellement le seul souvenir distinct qu'il ait conservé du moment le plus heureux de sa vie.»

De l'amour

Un texte fulgurant : vingt-trois articles qui, comme dictés par la voix d’un “God” qui l’aurait visité dans son sommeil agité, offrent à Stendhal la toute-puissance d’exaucer tous ses vœux, même les plus intimes, les plus vicieux, les plus audacieux, les plus secrets. N’est-ce pas là le rêve de tout homme ? Mais surtout la démonstration des pouvoirs de l’écriture : en quelques pages, refaire le monde selon un idéal de beauté, faire pénétrer dans un univers magique et merveilleux où tout redevient possible.

Les Privilèges

Son père lui avait dit : « Fais ce que tu voudras, peu m'importe : je serai mort quand tu feras des sottises. Tu as deux frères, je laisserai ma fortune au moins bête des trois, et aux deux autres cent louis de rente. » Philibert avait remporté tous les prix au collège ; le fait est qu'en sortant il ne savait rien. Depuis il a été trois ans hussard et a fait deux voyages en Amérique. A l'époque du dernier, il se prétendait amoureux d'une seconde chanteuse qui me semble une coquine fieffée, très propre à porter son amant à faire des dettes, puis des faux, et plus tard même quelque joli petit crime conduisant droit en cour d'assises ; ce que je dis au père.

Philibert Lescale

Extrait : "A dix-sept ans, Féder, un des jeunes gens les mieux faits de Marseille, fut chassé de la maison paternelle ; il venait de commettre une faute majeure : il avait épousé une actrice du Grand-Théâtre. Son père, Allemand fort moral et de plus riche négociant depuis longtemps établi à Marseille, maudissait vingt fois par jour Voltaire et l'ironie française ; (...)"

Lucien Leuwen

Résumé

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