Dames du XIIe siècle, Tome 2:  Le Souvenir des Aïeules

Au XIIIesiècle, la chevalerie forme, dans l'ensemble de l'Occident, un corps bien délimité et qui s'établit véritablement au centre de l'édifice social. Elle s'est appropriée la supériorité et l'excellence qui s'attachaient naguère à la notion de noblesse. En elle s'incarnent les valeurs maîtresses d'une culture. Comment se sont forgés les modèles, les images, les représentations mentales qui donnèrent à ce corps son armature et qui l'installèrent dans cette position éminente ? Comment l'idée de noblesse vint-elle finalement se conjoindre à l'idée de chevalerie ? Autant de questions auxquelles tentent de répondre ces articles de Georges Duby, en même temps qu'à une interrogation plus générale : qu'est-ce que la féodalité ?

La société chevaleresque

Mâle Moyen Âge Que savons-nous de l'amour au Moyen Âge ? Peu de choses en vérité, qui ne tiennent du mythe. La place faite au mariage dans l'organisation de la société féodale par les pratiques de l'alliance et la morale aristocratique explique que l'amour courtois soit situé hors du champ matrimonial. La fine amour des poèmes est un jeu dont le terrain n'est pas celui des obligations et des dettes, mais des aventures et de la liberté. Pourtant c'est encore un jeu d'hommes, spécifiquement masculin. Le seigneur, de loin, dissimulé, gouverne l'enchaînement de ses péripéties. Les femmes n'y furent jamais que des figurantes. Des leurres. Tous les poèmes de l'amour courtois ont été chantés par les hommes, et le désir qu'ils célèbrent fut toujours un désir masculin. Le Moyen Âge est mâle, résolument. La forme des relations parentales, les structures de la féodalité l'expliquent abondamment. Tels sont les thèmes dominants de ces essais, jalons de l'exploration passionnante d'un territoire mal connu.

Mâle Moyen Age: de l'Amour et autres essais

"Texte et illustrations composent un tout remarquable, sur un thème qui n'a jamais été l'objet d'une étude aussi précise et synthétique.", Beaux Arts Magazine, Paris.

La Sculpture - De l'Antiquité au XXe siècle, 2 volumes

Histoire de France, Le Moyen Age: De Hugues Capet a Jeanne d'Arc 987-1460

La société chevaleresque : Hommes et structures au Moyen Age I

De la condamnation de 1431 à la réhabilitation de 1456, les deux procès de Jeanne d'Arc racontent l'hitoire sous la légende. Ils disent les exigences et la prudence des rois, le lourd juridisme des clercs retranchés derrière les règles de la procédure, l'inquiétude d'une Église de l'ordre face aux élans, aux espoirs et aux révoltes de la religiosité populaire. En composant un dossier qui sera classique, Georges et Andrée Duby montrent comment, autour de la voix de Jeanne, raisons et silences dessinent le champ de forces d'un siècle : voici l'envers de notre plus grand mythe national.

Les procès de Jeanne d'Arc

Dans le sillage du renouveau des études rurales initié par Marc Bloch, cette Histoire retrace l'évolution des campagnes françaises de la Préhistoire à nos jours. Brassant tous les aspects de la vie rurale, elle tente de donner une vue d'ensemble d'un monde qui n'est qu'apparemment uniforme. De 1340 à 1789, le monde paysan, caractérisé par son immobilité structurelle, suit le rythme d'à-coups conjoncturels, tels les fléaux des tragiques XIVe et XVe siècles –la guerre de Cent Ans, la peste noire, les famines– ou les catastrophes du XVIIe, rompant la relative accalmie du "beau XVIe siècle ". A l'issue de cette période, le retour de la paix offre un terrain propice à la stabilité et aux changements.

Histoire de la France rurale - Tome 2, L'âge classique des paysans, de 1340 à 1789

L'abbaye de La Ferté-sur-Grosne, première " fille " de Cîteaux, fut fondée non loin de l'abbaye-mère - dès 1113, c'est-à-dire au lendemain même de l'entrée de saint Bernard à Cîteaux (1112).
La fondation de La Ferté fut suivie, tout au long du XIIe siècle, d'un afflux de donations qui permirent à l'abbaye de se doter d'un important patrimoine foncier. Le nom savant de " pancartes " ne désigne rien d'autre que les chartes et notices de ces donations, souvent regroupées selon une formalisation diplomatique originale. Ces pancartes forment l'objet de l'édition critique que leur a consacrée Georges Duby, au titre de sa thèse complémentaire de doctorat (1952).
Publiées en 1953 à un nombre très limité d'exemplaires, les " Pancartes de La Ferté " sont vite devenues un " introuvable " de la bibliographie du maître des études médiévales françaises. Précédé d'une lumineuse préface d'une quarantaine de pages, l'ouvrage constitue pourtant l'indispensable volet érudit de sa grande thèse sur la société mâconnaise aux Xe - XIIe siècles. La " Bibliothèque du Moyen Age " est heureuse de rendre à nouveau accessible au public ce dossier documentaire d'un intérêt exceptionnel en raison même de la nature des sources, de leur homogénéité et de la qualité de l'édition critique.
" Les Pancartes de La Ferté " éclairent à la fois l'histoire de la société féodale et la rigueur exemplaire avec laquelle Georges Duby savait traiter les sources médiévales.

Dames du XIIe siècle, Tome 2: Le Souvenir des Aïeules

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