Les années de chien

Les annees de chien

Ce roman, dont l'action se situe dans les années 80, traite de la double menace de la prolifération du nucléaire et de la destruction de l'environnement.
 L'auteur y mêle humour et faconde au fil de plusieurs récits s'interpénétrant. 
Un personnage est au coeur de cette trame romanesque : une ratte - ou femelle du rat -, apparue en rêve au narrateur, qui raconte comment l'humanité suicidaire, sachant qu'elle court à sa perte mais espérant un miracle in extremis, ne semble rien faire de sérieux pour éviter une catastrophe.  dans les ruines de dantzig, le narrateur et les rats qui l'entourent survivront-ils au cataclysme ?
En bref, quand günter grass se pique de nous relater la " fin de l'humain ", il réinvente la fable jusqu'aux dimensions de l'épopée.

La ratte

Une fois le talent - la muse - posé en principe, toute oeuvre d'art est le fruit du travail. Cette pochade, sur l'artificiel et le naturel, à travers deux figures, la ballerine et la danseuse d'expression, est un ardent plaidoyer en faveur de l'exercice quotidien du métier, du travail quasi monacal de l'artisan, dans les limites imposées par des règles intangibles, aux antipodes de la démesure. Afin d'aboutir à l accomplissement de l'oeuvre d'art. Dans ce texte écrit en 1963, Günter Grass part d'un modèle conventionnel, même s'il fut sans doute inspiré par sa première femme, danseuse classique, pour énoncer des principes applicables à l'art de l'écrivain, du peintre ou à celui de tout artiste.

La ballerine

Meet Oskar Matzerath, "the eternal three-year-old drummer." On the morning of his third birthday, dressed in a striped pullover and patent leather shoes, and clutching his drumsticks and his new tin drum, young Oskar makes an irrevocable decision: "It was then that I declared, resolved, and determined that I would never under any circumstances be a politician, much less a grocer; that I would stop right there, remain as I was--and so I did; for many years I not only stayed the same size but clung to the same attire." Here is a Peter Pan story with a vengeance. But instead of Never-Never Land, Günter Grass gives us Danzig, a contested city on the Polish-German border; instead of Captain Hook and his pirates, we have the Nazis. And in place of Peter himself is Oskar, a twisted puer aeternis with a scream that can shatter glass and a drum rather than a shadow. First published in 1959, The Tin Drum's depiction of the Nazi era created a furor in Germany, for the world of Grass's making is rife with corrupt politicians and brutal grocers in brown shirts:  There was once a grocer who closed his store one day in November, because something was doing in town; taking his son Oskar by the hand, he boarded a Number 5 streetcar and rode to the Langasser Gate, because there as in Zoppot and Langfuhr the synagogue was on fire. The synagogue had almost burned down and the firemen were looking on, taking care that the flames should not spread to other buildings. Outside the wrecked synagogue, men in uniform and others in civilian clothes piled up books, ritual objects, and strange kinds of cloth. The mound was set on fire and the grocer took advantage of the opportunity to warm his fingers and his feelings over the public blaze.  As Oskar grows older (though not taller), portents of war transform into the thing itself. Danzig is the first casualty when, in the summer of 1939, residents turn against each other in a pitched battle between Poles and Germans. In the years that follow, Oskar goes from one picaresque adventure to the next--he joins a troupe of traveling musicians; he becomes the leader of a group of anarchists; he falls in love; he becomes a recording artist--until some time after the war, he is convicted of murder and confined to a mental hospital.  The Tin Drum uses savage comedy and a stiff dose of magical realism to capture not only the madness of war, but also the black cancer at the heart of humanity that allows such degradations to occur. Grass wields his humor like a knife--yes, he'll make you laugh, but he'll make you bleed, as well. There have been many novels written about World War II, but only a handful can truly be called great; The Tin Drum, without a doubt, is one. --Alix Wilber

Le Tambour

Günter grass revisite notre siècle finissant, en cent textes brefs évoquant chacun une année.
 Cette série de croquis ne prétend pas constituer une grande fresque ni retracer même sommairement l'histoire, pourtant constamment présente. grass choisit pour chaque année un événement petit ou grand, mais bien daté, et un narrateur différent qui, sur le moment ou longtemps après, l'évoque avec sa voix propre, dans sa perspective et dans son langage.
Cette centaine de personnages des deux sexes, de tous âges et de toutes conditions sociales, constituent comme une petite " comédie humaine " où le romancier fait briller les innombrables facettes de son talent.

Mon siecle

In this extraordinary memoir, Nobel Prize-winning author Gunter Grass remembers his early life, from his boyhood in a cramped two-room apartment in Danzig through the late 1950s, when The Tin Drum was published. During the Second World War, Grass volunteered for the submarine corps at the age of fifteen but was rejected; two years later, in 1944, he was instead drafted into the Waffen-SS. Taken prisoner by American forces as he was recovering from shrapnel wounds, he spent the final weeks of the war in an American POW camp. After the war, Grass resolved to become an artist and moved with his first wife to Paris, where he began to write the novel that would make him famous.Full of the bravado of youth, the rubble of postwar Germany, the thrill of wild love affairs, and the exhilaration of Paris in the early fifties, Peeling the Onion -- which caused great controversy when it was published in Germany -- reveals Grass at his most intimate.

Pelures d'oignon

" Il était une fois un chien, qui planta là son maître. Le 8 mai 1945, il traversa l'Elbe et chercha un nouveau maître à l'ouest du fleuve. " Au beau milieu de la Prusse orientale, deux jeunes garçons, Walter Matern et Eddi Hamsel, dit " le juif ", se jurent fidélité par le sang. Non loin de là naît le chien Perkun dont le descendant, Prinz, deviendra le plus fidèle compagnon d'Adolf Hitler. Quand l'histoire d'hommes anonymes emportés dans la tourmente du xxe siècle s'entremêle avec celle d'un chien célèbre, elle prend une allure d'épopée. Günter Grass est né à Dantzig en 1927. En 1959, son premier roman, Le Tambour, lui assure une fulgurante renommée. Auteur de nombreux ouvrages, il a reçu le prix Nobel de littérature en 1999. Il s'est éteint en 2015. Traduit de l'allemand par Jean Amsler

Le jour de ses trois ans, Oscar Matzerath a renoncé à grandir. Témoin désinvolte des événements qui se déroulent à Dantzig de 1924 à 1950, Oscar qui, sous les apparences de l'enfance a la maturité d'un adulte, fait jaillir un univers grotesque et mystérieux, une impitoyable condition humaine ensevelie sous les décombres de l'histoire...

Les années de chien

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