Le crâne des théâtres

La Seine raconte une histoire surprenante mais vraie, celle, où durant trois secondes, elle s’est arrêtée de couler et a fait un rêve. Un rêve où les idées folles se succèdent, où un jeune garçon tout long et une jeune fille toute brune découvrent l’amour et où « la Vérité se demande si elle existe quand personne ne la voit ». Dans une langue poétique, la Seine nous propose un voyage surréaliste aux accents d’existentialisme!Écrit lors d’un séjour à Paris, le texte Trois secondes... devait être au départ un court poème pour une amie. Mais la Seine en décida autrement. Personnages et situations dramatiques se sont développés pour créer ce texte ludique et émouvant.------Ce recueil de Larry Tremblay est une «fantaisie» que l'on imaginerait bien en opéra. La Seine y conte sa propre histoire, qui rencontre celle de la Vérité, alors que se déroule le drame de deux jeunes amants. Séduit par les trouvailles langagières, le lecteur se laisse captiver par ce récit qui progresse jusqu'à ce que la Seine oublie tout et coule…

Trois secondes où la Seine n'a pas coulé

Le deuxième mari

Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi. Quand Aziz rit, Amed rit aussi. Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l’ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s’empare de leur enfance et sépare leurs destins. Des hommes viennent réclamer vengeance pour le sang versé.  Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Et tous payeront le tribut des martyrs, les morts comme ceux qui restent. Larry Tremblay frappe encore un grand coup, mais vise cette fois le cœur, laissant au lecteur le soin de départager les âmes pures des fourbes, les fanatiques des héros. Un texte à la fois actuel et hors du temps qui possède la force brute des grandes tragédies et le lyrisme des légendes du désert.

L'orangeraie

Piercing rassemble trois récits. Homme de théâtre, Larry Tremblay y explore la ville, le territoire urbain, précisément en tant que théâtre, lieu initiatique de tous les possibles. Le récit-titre, «Piercing», met en scène une adolescente en fugue fraîchement arrivée à Montréal de son Chicoutimi natal. Elle s'intègre à un groupe de jeunes avec qui elle fait l'expérience de la marginalité. «La hache» pose la question des idéologies extrémistes en confrontant deux générations : un professeur se rend, en pleine nuit, chez un étudiant pour lui remettre sa copie corrigée. «Anna à la lettre C» interroge le désir entre une jeune femme et un homme d'âge mûr. Dans la touffeur d'une soirée d'été, les mots et les gestes semblent attendre que l'orage éclate.

Piercing

Les mains bleues

Panda panda

Je ne me souviens pas d'avoir ressenti de la peur en Inde. J'ai marché seul, bien après minuit, sur des routes de village, une lampede poche à la main. Je revenais d'assister à des spectacles de dans ou de musique. Il y a toujours quelque part, dans les villages de l'Inde du Sud et surtout au Kerala où j'ai séjourné souvent, une fête, un événement, un festival, un puja, un rituel, une cérémonie, un spectacle, bref quelque chose à voir et à entendre. Jamais je n'ai été aussi heureux.Poudre de kumkum réunit deux journaux de voyage en Inde, où l'auteur retourne après la mort de sa mère. Avec l'art d'un miniaturiste, Larry Tremblay nous fait sourire malgré l'évocation de son deuil et recrée avec justesse l'ambiance de ce pays magique où il a étudié le kathakali, danse exigeante et théâtre fabuleux.

Poudre de kumkum

Edgar est un trentenaire timide et asocial qui a toujours vécu dans l’ombre de sa mère, décédée depuis peu. Une nuit, dans un cimetière, il assiste à la violente agression d’une jeune femme que quatre cavaliers de l’Apocalypse laissent à demi morte. Edgar décide de recueillir chez lui la victime inconsciente. Il en fait le serment : il sera son sauveur.Mais que sait véritablement le jeune homme, hanté par le souvenir de sa mère, de la personne qu’il a recueillie ? De son identité, de son passé ? Au fil des jours, une étrange relation fusionnelle s’installe entre les deux êtres, pour le meilleur et pour le pire.

Le crâne des théâtres

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