This is an alternate cover edition - ISBN: 997358046X / 9789973580467Un vieil homme, ouvrier chez Renault, revient vivre à Alger après trente ans passés dans l'usine-forteresse de Boulogne-Billancourt, l'île Seguin. Il vit seul, dans une petite maison aux volets verts, face à la mer. ...

Mon cher fils

Algérie 1960. C'est la guerre. Un jeune soldat français, un homme, un étranger, a voulu garder la mémoire des années de violence dans le regard et les gestes des femmes des Hauts-Plateaux. Un jeune soldat français a photographié, comme un ethnologue, à la fois proche et distant, les femmes dans la maison, les mères, les filles et les aïeules, les femmes qui donnent la vie, qui inventent depuis toujours les mêmes gestes de l'amour quotidien, du désir, de la tendresse contre la guerre et la mort.

Leïla Sebbar

Femmes des Hauts-Plateaux - Algérie 1960

Allez voir le plaisir de ceux qui, jusqu'à tard le soir, au printemps, cultivent sur leur parcelle de potager quelques salades et quelques fleurs.
Montez donc sur les hauteurs du bois Saint-Eloi, du moins ce qu'il en reste, pour contempler le bassin de Paris et, devant, le Val-d'Argent !
De là-haut, vous penserez peut-être qu'apparaissent alors avec plus d'évidence ces petites curiosités qui font l'intime tramage d'un espace urbain, l'enchevêtrement des cités, des pavillons, des allées, des rues, un pan de mur où éclate parfois une fresque géante.
Gilles Larvor, dans son travail de photographe, n'a pas procédé autrement. À la recherche de ce mouvement intime qui va vers les êtres, il s'est d'abord laissé accepter par la communauté de la cité pour pouvoir offrir ces images de l'intérieur. Ses photos deviennent alors mémoires vivantes, mémoires d'habitants et de communautés, d'itinéraires, de transformations ou de mutations urbaines.
Leïla Sebbar, à la suite de ces images captées, a alors écrit trois nouvelles, habitées elles aussi d'un regard intérieur, mais se libérant des thématiques proposées aux regards des autres.
Ce nouvel ouvrage de la collection " Au nom de la mémoire " participe à son tour à ce tissage. Il se veut moyen d'appropriation de sa propre mémoire, outil de connaissance des gens, des lieux... Il se veut prétexte à l'échange.
Pour que l'on aille à la rencontre de ces blessures et de ces richesses qui font la vie du Val-d'Argent...
Pour que l'on aille vers eux, ceux de la Dalle.

VAL-NORD. - Fragments de banlieue

Le peuple de la rue sans toit ni loi, sous le viaduc du métro aérien, boulevard Blanqui, Paris 13e, comment le dire, comment le regarder sans complaisance ni compassion, avec bienveillance ? Aventure originale, regard singulier : c'est sous la forme d'un journal, tenu en 2010, 2011 et 2013, que Leila Sebbar répond à ce défi. Voisine de ces abandonnés, elle est témoin de leurs pérégrinations rituelles dans le silence et le secret, la misère et la souffrance, l'amour aussi. Un voyage au bout de l'exil.

Sous le viaduc - Une histoire d'amour

Après Mes Algéries en France, Le Pays de ma mère, versant français d'une nouvelle autobiographie collective, voyage baroque, joyeux et mélancolique dans les Frances de Leïla Sebbar. La France de l'enfance, fille de l'Algérie natale et coloniale : la Dordogne maternelle, les aïeux du Sud-Ouest et du Nord-Pas-de-Calais, les Mariannes et les écoles de la République, des coiffes niçoises et bourbonnaises, les rivières, bois et champs, et Jeanne d'Arc. Puis Mai 68, le MLF. Des femmes racontent leur France en révolution. Et les Frances de compagnes et compagnons dont les pages manuscrites dessinent des paysages politiques et singuliers. Ils croisent les routes de Leïla Sebbar : Bars-Tabac-PMU d'Alsace et de Belleville, le métro et ses colleurs d'affiches, les gisants dans les rues de Paris, Chérie Lili, les toilettes des palaces, les phares bretons, la mer...

Le Pays de ma mère - Voyage en France

Pendant 7 jours et 7 nuits, entre Marseille et Paris, Shérazade voyage en compagnie de Gilles, un routier au camion bleu Gauloises. Elle lui raconte ses aventures, extraites des carnets d’un voyage initiatique aux couleurs de l’Orient.

Les Carnets de Shérazade

On a mis nos plus beaux habits. Mon père M. ' a dit : " Tu es toujours la plus jolie, ma fille ". J'étais fière. Il me prendrait par la main et on marcherait dans la ville. Il a dit à ma mère : " Tu pars avec la Petite, moi je prends les garçons. Vous risquez rien. Tu le sais... " J'ai pas compris pourquoi on se séparait et pourquoi on aurait dû avoir peur. Il a ajouté : " C'est pacifique ". il a répété plusieurs fois " pacifique ". Je savais pas pourquoi il employait ce mot-là, et à trois reprises. Sur la carte du monde, j'avais lu sur le bleu : pacifique. J'ai pas posé de question. Paris.1996.Amel, née en France, à Nanterre, 16 ans. Omer, journaliste algérien réfugié, 27 ans. Louis, cinéaste, 25 ans. Chacun retrace, à sa manière, le parcours des Algériens à Paris, le 17 octobre 1961. Papon était préfet de police. Ce jour-là, des Algériens ont été assassinés. Jetés dans la Seine

Mon cher fils

Résumé

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