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Celtic Faeries | Jean-Baptiste Monge
Celtic Faeries | Jean-Baptiste Monge

Celtic Faeries

Publié par Au Bord des Continents, le 22 novembre 2007

104 pages

Résumé

ExtraitPierre Dubois présenteJean-Baptiste Monge à Aberfoyle"Lui seul contraint par un charme."Richard Wagner, L'or du Rhin.LORSQUE JEAN-BAPTISTE MONGE entra dans Aberfoyle il pleuvait. C'était bon signe. Faire le voyage des Monts d'Arrée de Bretagne jusque l'Ecosse et y trouver un ciel bleu clinquant dépouillé de nuances, de vagues d'ombre, d'îles nuageuses aurait pu être considéré comme une malignité de la part de ceux qu'il entendait rencontrer... Une sorte de malvenue des Fairies à son encontre.Il pleuvait donc et de la plus aimable façon. Lorsque chaque goutte joue au mieux sa partition au sein de l'harmonieux murmure. Sans fausse note afin que celui qui écoute puisse en percevoir les voix, le phrasé et peut-être le langage... Il passait dans l'air à travers toute la vallée le plein chant de l'averse, avec ses répons, ses longs silences mouillés et les vastes reprises en choeur des feuillages. Les ruisselances légères, vibrantes et argentines de l'ondée et les soupirs suspendus des bruines en buées.Il pleuvait aussi par endroits "en clochettes" derrière ses talons tandis que parvenu a la sortie du bourg engourdi, il s'engageait sur la route menant au cimetière.S'imposer un aussi long parcours, traverser toute l'Angleterre d'une traite sans s'attarder sur les landes sauvages du Dartmoor, en négligeant les coquets villages aux chaumes blonds des Cotswolds, la Forêt de Sherwood, les bruyères venteuses du Yorkshire, oublier les lumières du Lake District, les ruines enchantées des Borders pour au bout du compte aller se fourrer dans le cul-de-sac d'un modeste cimetière au seuil des Highlands peut paraître absurde, mais Jean-Baptiste Monge pensait tout autrement. Il savait que c'était le premier endroit où se rendre, la première chose à faire avant tout le reste. D'abord trouver la porte - le Passage. Ensuite on verrait : sachant qu'ensuite ce qu'il verrait ne serait plus pareil... Alors seulement il pourrait revenir sur ses pas et visiter et découvrir ces vallées, ces rives, ces paysages avec le regard d'un Tabhaisver - c'est-à-dire un clairvoyant -, celui qui contemple le paysage derrière le paysage, la réalité au-delà du miroir. Qui discerne l'âme et l'esprit des lieux.(...)

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