Pax Americana

Passionné de voyages spatiaux, le jeune Chris découvre la carcasse d'un antique vaisseau en banlieue de la cité où il trime. 
Le vieux pilote qui habite le tas de ferraille lui enseigne son art, pourtant sans espoir que Chris ait jamais accès aux systèmes solaires, mais les étoiles n'échapperont pas aux ambitions du jeune homme.

  Contre la mégalomanie d'un milliardaire qui s'approprie l'espace, il deviendra sans le vouloir le héros du moment, à une période charnière de l'histoire humaine.

Onze ans après la disparition de Roland C. Wagner, l'un des auteurs majeurs de la science-fiction, un roman demeuré inédit, datant de ses débuts. Une perle captivante de space opera, avec la patte habituelle de l'auteur : attachement au peuple et sens de la révolte, plus que jamais d'actualité à l'époque d'Elon Musk et de Jeff Bezos.

Les étoiles solitaires

Ce volume développe certains personnages, comme Ludwig, parrain de Tem, gourou d'une secte victime d'un contrôle fiscal, ou le colonel Fischer, militaire en retraite. C'est aussi un roman sur l'évolution future de la musique populaire mondiale, et notamment de ses deux courants principaux apparus dans la deuxième moitié du XXe siècle : le rock et la techno.

Tekrock

Et si un court-circuit vous téléportait dans le Berlin de 1923 ?Un document exceptionnel : un roman de jeunesse jamais publié et inachevé, qui demeure représentatif de cette voix unique qu’était celle de Roland C. Wagner. Le style est déjà bien affirmé, la structure narrative assurée. Nous étions fin 1980, l’auteur venait d’avoir 20 ans au moment où il rédigea ce texte, et le début de celui-ci offre un témoignage intéressant des années banlieue de sa jeunesse. Plus globalement, la thématique du roman annonce celle des mondes multiples d’Un ange s’est pendu, par exemple, dont la première version fut écrite à la même époque.

Folles années folles

De mystérieux attentats secouent l'Europe : un ptérodactile géant arrache la tour Eiffel de son socle puis la tour de Londres se met à fondre... Pour protéger le vieux continent des sorciers du tiers-monde, les Etats-Unis envahissent une partie de l'Europe. C'est dans ce contexte ultrasécuritaire que Fric, un jeune délinquant français, tente d'intégrer une communauté étrange et marginale.

La saison de la sorcière

Soit un jeune Océanien, Yeff, étudiant sur la planète Diasphine et qui se découvre un talent pour le « Jeu », cette rencontre mentale entre « Penseurs » qui fait l'objet de tournois interstellaires.Soit une « muse » professionnelle, Clyne, égérie d'un Penseur dont la carrière vient de s'achever brutalement.Soit un étrange animal imprévisible mais convivial, le maedre, qui s'attache tout à trac aux pas de Yeff.Trois personnages d'une aventure de trois décennies, opéra de l'espace et roman de suspense, voyage à travers des cultures bigarrées, parmi un bestiaire où l'auteur donne la mesure de son humour.

Le Chant du Cosmos

Il s'appelle le capitaine Lit de Roses. Un nom à coucher dehors, et deux mètres de haut par deux de large au service de la bonne humeur et des étoiles. Sur Klash d'abord, des agents terriens ont mystérieusement disparu, et il règne depuis quelque temps une activité inhabituelle : des artefacts de l'Ancien Peuple ont été découverts, et depuis, espions et aventuriers de tout poil sillonnent la planète. Qui a assassiné les agents ? Pourquoi ? Puis à bord de son vaisseau favori, le Shayol, Lit de Roses est en route pour une deuxième mission : trouver une étoile morte afin de l'examiner. Mais en chemin, il perd les commandes de l'appareil et atterrit sur une autre planète.
La piste des étoiles n'est jamais de tout repos pour Lit de Roses !

Aventuriers des etoiles

L'Odyssée de l'espèce (Les Futurs Mystères de Paris, #3)

La sortie en 1996 de La Balle de Néant, premier tome réédité chez l'Atalante, du (futur) cycle des Futurs mystères de Paris (en références à Eugène Sue, Léo Malet et Frédéric Dard) fut une des heureuses surprises d'alors dans un paysage SF francophone assez atone. Préfigurant une mode du polar-sf qui bat actuellement son plein, Roland Wagner crée, avec le personnage de Tem, une figure de private eye unique au monde puisque affublé d'un handicapant "talent" de "transparence". À elle seule, cette idée est un trait de génie comique et littéraire et une contrainte étonnante en termes de menée du récit policier car elle implique de mobiliser un brio parfois quasiment oulipien.  La réédition à l'Atalante de ce premier tome (et des suivants ainsi que d'un tout nouveau intitulé Babaluma) de ce qui est devenu un cycle majeur dans l'œuvre du prolifique Roland Wagner (répartie à l'heure où ces lignes sont écrites en onze nouvelles et novellas et sept romans) est une heureuse nouvelle à bien des égards : d'abord l'iconographie de couverture, comme à l'ordinaire chez L'Atalante, superbe, nous offre une représentation de Tem dans son habit de couleur, bien plus belle que sur celle de l'édition originale au Fleuve Noir (à garder tout de même en collector). Ensuite c'est une occasion de découvrir ou de redécouvrir l'univers si foisonnant qu'il ne peut être décrit en quelques lignes et totalement stupéfiant, tant à cause de la "psychosphère" que des marottes – drogues, rock – de cet auteur qui se nomma jadis Red Deff, dans lesquels Tem évolue. Notons que quelque part (on ne dira pas où) dans le cycle se trouve – c'est aux fans de la première heure que je m'adresse – l'explication de la fameuse et intrigante "rande terreur primitive". Le cycle des "Futurs Mystères" a été gratifié d'un Grand Prix de l'Imaginaire en 1999 : remarquons que c'est injuste, car insuffisant. La créativité et le talent délirant de l'auteur, comme son habileté à se sortir d'intrigues compliquées – La Balle de néant offre ainsi une nouvelle version d'énigme en chambre close –, font de Roland Wagner l'égal de ses maîtres en "mystères" : un de nos grands auteurs de littérature populaire. --Francis Mizio

Pax Americana

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