Le Nain De Tillemont Et L'Historiographie De L'Antiquite Romaine.

Michel Bréal, vingt-deux ans, revient de la guerre d'Algérie complètement détruit, hanté par les scènes d'horreur qu'il a vécues. Débute alors un travail de reconstruction au sein du foyer familial. Ses parents le dirigent vers la littérature qu'il a tant aimée pendant son enfance. Quelques philosophes l'aideront à retrouver le chemin de la sérénité et des souvenirs plus joyeux. Un jour, un producteur de spectacles lui propose un projet farfelu. Michel pourra reprendre sa quête de liberté.

Cernes pourpres

Quelle peut être la définition du destin dans le cadre de la tragédie et du drame ? Quelle peut être là l'inscription du destin ? Ces interrogations ne sont pas arbitraires. Il reste à décider quelle est la situation exacte du destin dans les arguments d'Œdipe roi, de Macbeth, de Phèdre, des Revenants. Ce destin, s'il y a précisément un destin, se lit-il seulement suivant la volonté des dieux, une histoire, celle de la cité, celle d'une famille, ou une manière de hors-drame, ainsi que l'a noté De Quincey à propos de Macbeth ? Même si l'on suppose des réponses certaines à ces questions, il doit encore être noté que la réalisation tragique, dramatique, du destin n'est pas dissociable d'une interrogation de ce destin par celui qui le subit. S'il y a là analyse de l'argument tragique, dramatique, le destin serait moins le sort que le moyen d'un jeu réflexif dans l'argument tragique, dramatique. Dans tous les cas, le sort et le destin donnent le
temps de la tragédie et du drame comme un temps paradoxal, celui de l'histoire, de la lignée familiale, et celui de ce moment où cette histoire - ou cette lignée - devient une en un personnage. Ils supposent la reprise de figures du temps, du tragique, du dramatique. Ils sont, peut-être, les figures de l'appropriation du tragique.

Theatre Et Destin. Sophocle, Shakespeare, Racine, Ibsen

Etudes littéraires et sciences humaines et sociales ont noué, dans les années 1960, une alliance qui a exercé une influence profonde sur l'enseignement de la littérature, en France et à l'étranger. Cette alliance a, de fait, correspondu à un alignement des études littéraires sur les paradigmes des sciences humaines et sociales, dont les quinze essais de ce volume rendent compte.

Savoirs Et Litterature. Litterature, The Humanities And The Social Sciences

" On entend ici clarifier l'usage des termes de centre et de périphérie dans les études littéraires, sans caractériser, de manière typologique, les réalités qui leur correspondent. Cette clarification n'entend pas être une clarification ultime, mais suggérer un usage relativement restreint du doublet "centre-périphérie" en histoire littéraire. (...) Quel que soit l'identification d'un centre dont on dispose, quelle que soit l'étendue du pouvoir, que l'on reconnaisse à ce centre, dire le centre et la périphérie est inévitablement dire (...) le groupe peut-être la nation même". (préface de Jean Bessière)

Histoire de la littérature et jeux d'échange entre centres et périphéries - Les identités relatives des littératures

Ces études réunies par Jean Bessière et auxquelles ont contribué Jean-Pierre Morel (Université de la Sorbonne Nouvelle), Mario Fusco (Université de la Sorbonne Nouvelle), Annick Bouillaguet (Université de Reims), Jean Milly (Université de la Sorbonne Nouvelle), proposent une interprétation littéraire du thème de la jalousie à travers trois oeuvres, La Sonate à Kreutzer de Tolstoï, Senilità d'Italo Svevo, Un amour de Swann de Proust. Contre toute prévalence d'une lecture psychologique ou psychanalytique, ce volume offre d'abord une justification de l'usage du thème de la jalousie, puis un examen de la thématique de la jalousie dans chacune des oeuvres. De Tolstoï à Proust, on dit ainsi : à propos de Tolstoï, le rapport entre morale et littérature ; à propos de Svevo, l'histoire précise d'une jalousie complexe puisqu'elle implique, à partir du personnage jaloux, dans la composition de Senilità, trois autres personnages et des données certainement autobiographiques ; à propos de Proust, les données structurelles et fonctionnelles qui caractérisent la représentation de la jalousie dans un ensemble narratif sans doute autonome, Un amour de Swann, et cependant indissociable du tout de la Recherche, et, par là-même, illustratif de l'organisation de la thématique de la jalousie, telle qu'elle est développée dans l'oeuvre de Proust. Des bibliographies complètent ces études.

La jalousie - Tolstoï, Svevo, Proust

Hybrides romanesques - Fiction, 1960-1985

L'année 2006 a été celle du 50ème anniversaire de la révolution hongroise (1956). Pour rendre hommage à la mémoire de cet événement historique, le Centre Interuniversitaire d'Études Hongroises (CIEH) de l'Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris3, en collaboration avec le Centre d'Études et de Recherches Comparatistes (CERC) a organisé un colloque, les 9 et 10 juin, sur le thème de l'écriture emprisonnée. L'un des objectifs importants du colloque était de montrer l'intérêt d'une interrogation à la fois politique et littéraire sur cet événement même mais aussi de saisir cette occasion pour élargir la réflexion aux conditions et au statut de l'écriture interdite. Fidèle à cette orientation, le colloque a proposé un horizon plus large et plus complexe que celui d'un événement précis de l'histoire d'un pays, en envisageant les différentes formes et manifestations d'une " écriture emprisonnée ", interdite ou contrainte, dans des temps, des cultures et des circonstances diverses. Ainsi, tout en restant fidèle à la mémoire de la révolution hongroise de 56, le colloque a permis d'étudier sur le plan international des auteurs qui avaient vécu l'enfermement, les camps de concentration, la prison, pendant la seconde guerre ou sous le régime communiste, ainsi que des auteurs simplement interdits d'écriture, écrivains ou critiques surveillés pour raisons politiques, idéologiques, ou bâillonnés par la censure sociale. Écriture de condamné et écriture condamnée ont donc été évoquées ainsi que les stratégies d'écriture en situation d'emprisonnement réel, comme en situation de contrainte politique ou idéologique.

L'écriture emprisonnée

La littérature française contemporaine, celle des vingt-cinq dernières années, mérite certainement d'être lue attentivement. Elle entend à la fois poursuivre avec les mouvements des années 1960, 1970, avec ce qui a été une avant-garde, et se reconnaître dans ce que l'on tient pour la tradition littéraire française. Cela fait sa contradiction : celle d'un nouveau qui est une manière de répétition. Il faut néanmoins souligner que des types bien définis d'œuvres - littérature policière, littérature de science-fiction, littérature de la diversité culturelle et des minorités, littérature de la condamnation du contemporain (Houellebecq) - passent cette contradiction et permettent une représentation originale du contemporain ainsi qu'une lecture critique de la majeure partie de la production littéraire.Jean Bessière est professeur à la Sorbonne. Il a publié des ouvrages sur la littérature contemporaine, sur la théorie littéraire, et entrepris de redéfinir le statut de l'œuvre littéraire.

Le Nain De Tillemont Et L'Historiographie De L'Antiquite Romaine.

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