Les Racines de la liberté

Naître, Vivre, Paix, Mourir ! 200 poèmes de Jean Debruynne à lire et à savourer pour dire et chanter les couleurs des quatre saisons d'aimer. De sa rencontre avec Jacques Prévert, Jean Debruynne apprend la force des mots, des conversations avec Madeleine Delbrêl, l'obéissance au réel. Entrer dans l'oeuvre de Jean Debruynne, c'est entrer dans une spiritualité de la résistance. Avec force et acuité, il disait de la poésie : " Tandis que maintenant la mondialisation ne cache plus ses ambitions où tout doit devenir une marchandise, la vie comme la mort, l'hôpital autant que l'école, l'Homme autant que les choses, c'est alors justement que le langage poétique cesse d'être un passetemps pour devenir un acte de résistance. " Prêtre de la Mission de France, tour à tour, cheminot, ouvrier, sociologue, journaliste, poète, dramaturge, romancier, Jean Debruynne n'a jamais cessé de " bêcher, ratisser, semer, arroser le jardin de l'Evangile ".

Les quatre saisons d'aimer - Naître, vivre, paix, mourir

1916. Année terrible. Entre la bataille de Verdun et l'offensive de la Somme, le soldat Alphonse obtient une permission pour retourner dans la ferme familiale, loin du front, au doux soleil de Provence. Alphonse est un homme simple. Il appartient au " grand troupeau " des paysans arrachés à leur terre pour être enterrés dans les tranchées. Alphonse a souffert en silence de la peur, de la solitude, de l'abandon, du froid. Durant les trois jours de voyage en train que représente son évacuation du théâtre des opérations militaires vers sa paisible maison, il tente de s'arracher à la fascination de la mort pour épouser à nouveau la vie. Trois jours de transport ferroviaire chaotique qui ressemblent aux trois jours du Christ aux enfers. Vers la résurrection. Vers l'espérance, la paix, la fraternité et l'amour. Avec ce roman bouleversant, Jean Debruynne donne la parole aux martyrs de la Grande Guerre, aux humbles qui vécurent leur chemin de croix au Chemin des dames. -- 1916. A horrific year. Between Verdun and the Somme, the soldier Alphonse got leave to go back to his family's farm, far from the front line, in the gentle warmth of his Provencal home. Alphonse is a simple man. He belongs to the 'great flock' of peasants who were torn from their lands and buried in the trenches. Alphonse suffered his fear, his loneliness, his feelings of abandon and even the cold, without saying a word. During that three-day train journey that took him from the military front to the peace of his home, he tried to tear himself away from death's fascination and to embrace life once again. Three days of chaotic travelling on a train - like the three days Christ spent in hell. Toward the Resurrection. Toward hope, peace, fraternity and love. In this poignant novel, Jean Debruynne gives voice to the martyrs of the First World War, to the humble men who each lived his own Way of the Cross. Jean Debruynne is a priest with the Mission de France. An untiring communicator, chaplain to groups of young people and contributor to several newspapers, he is also the author of " Les Racines de la liberté " and " En blanc dans le texte " both published by Editions du Cerf.

Alphonse

Avec des mots qui bousculent, Jean Debruynne propose un pèlerinage à travers l'Evangile. Mais quel est donc ce Jésus dont on ne sait même pas la date de naissance et qui pourtant marque le temps de son empreinte : avant ou après Jésus-Christ ? Quel est donc ce Jésus dont nous ne connaissons pas le visage et qui pourtant a inspiré aux artistes tant de tableaux et de portraits ? Quel est donc ce Jésus qui n'a jamis écrit mais dont le message d'amour est traduit en mille langues ? Quel est donc ce condamné à mort, pendu à une croix, devant qui les rois et les savants s'agenouillent ? Un livre qui cherche moins à clore le débat qu'à l'ouvrir... Un livre qui s'adresse moins au savoir qu'au désir. Un livre pour les jeunes et pour ceux qui les accompagnent sur les routes de la foi.

Jésus, son évangile

On voudrait toujours savoir ce qui est derrière la mort... Moi je crois que je ne peux pas connaître ma mort autrement que par amour... La mort et l'amour, ça se ressemble. Pour moi, la mort c'est une main qui s'ouvre et il s'en échappe d'incroyables volières... Ce n'est pas moi qu'on enterre, ce sont seulement mes souvenirs, moi je serai ailleurs là-bas, tout au fond du jardin.  A travers l'histoire de Germaine et de sa révolte, Jean Debruynne propose un autre regard sur la vieillesse, au rebours d'une société qui la rejette. Et si, pour une fois, les personnes âgées prenaient la parole ?

La dame du Palais-Royal

Un commentaire original, poétique et profondément humain des Evangiles et des fêtes liturgiques. Une écriture caractéristique où les vieilles expressions qui définissent si bien nos habitudes, nos lieux communs et nos certitudes prennent un coup de vieux. A chaque passage, Jean Debruynne trouve l'expression parfois provocante, pour ouvrir nos vies à la Parole du Christ. Trois tables (thématique, biblique et liturgique) rendent facile la sélection parmi les 170 textes présentés.

Ouvrez - Textes de réflexion et de méditation à l'usage de toute communauté chrétienne pour la liturgie et l'animation de temps de prière

Dans cet ouvrage exceptionnel, la force de l'écriture n'a d'égale que le souffle de l'évangile. La façon de dire de J. Debruynne est celle-là même des prophètes, dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Aussi les conformismes y sont-ils renversés : tout y parle en effet de vie, en termes de Création et de Résurrection. Dieu a cessé d'être une idée... Dieu n'est plus une notion mais un visage qui vaut encore de pleurer. Dieu ne se dérobe plus au désir. Dieu ne se tient plus à l'abri de Dieu. Dieu peut être blessé... (deuxième station) Dieu tombe par terre, embrassant sa nouvelle patrie... Dieu tombe dans l'incertain, le provisoire, l'événement, l'accidentel, comblant ainsi le vide laissé par sa Parole... (troisième station) Trois fois, Dieu face à face contre terre... Dieu, terre à terre. Dieu retourne en poussière. Par trois fois, l'argile remise au tour, le vase retourne à la motte de terre... (neuvième station) Ce rocher est une grande blessure... Ce puits sans frontière est la source du premier jour. Ce tombeau creusé pour garder les souvenirs abrite notre avenir. De ce rocher aux épaules basses va naître l'Homme. (quatorzième station)

Chemin de Croix

La chanson de l'eau. Voilà neuf mois qu'il n'a pas plu au pas de Moumouna, la petite Africaine. Le sable brûle, la terre est dure comme du pain rassis, et les rivières ne sont plus que des tas de cailloux. Chacun guette les nuages porteurs de pluie. Moumouna, hélas, ne peut scruter le ciel : elle ne voit pas. Ses yeux sont vides. Mais son cœur es plein d'envie d'aider, d'envie d'aimer. Alors Moumouna tend l'oreille...

Moumouna

Un visage est de passage au joli mois de mai. J'irai donc désormais marcher sans chaussures jusqu'à ma blessure. J'irai les pieds nus jusqu'à l'inconnu.

Les Racines de la liberté

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