Morbihan - Balades aériennes

L'éthique du sport est devenue une discipline propre. En se fondant sur un idéal moral en même temps que physique, Pierre de Coubertin avait défini sur le modèle grec l'idée universelle de l'olympisme. Or cet idéal de l'athlète s'est trouvé contesté pour son étroitesse (borné à la virilité), pour son impuissance historique (aisément détourné par les nationalismes de toute sorte), pour son incapacité à répondre aux abus autrement que par la sanction. En vérité, l'éthique du sport est indissociable d'une philosophie du corps propre menant une réflexion sur la capacité du corps, sur sa puissance individuelle d'expression, sur ses techniques. Ainsi pensée, elle peut faire place à l'agentivité éthique des sportifs interrogeant par leur pratique les valeurs sociales dominantes, promouvant des valeurs nouvelles au coeur même de leur action sportive et tirant leur légitimité de la relation qu'ils entretiennent chacun avec leur limite.

Textes clés d'éthique du sport

De la création chorégraphique

De quoi parle ce livre ? - Elaboration d'un thésaurus pour l'indexation thématique d'oeuvres littéraires

Le XXe siècle littéraire aura été la période de toutes les audaces et de toutes les expérimentations. Les contributions regroupées dans ce volume en explorent quelques aspects selon quatre grands axes liés aux travaux comme aux centres d'intérêt et aux curiosités d'Henri Béhar. Une première section consacrée au théâtre propose au lecteur aussi bien des réflexions générales sur les rapports du théâtre et du réel que des analyses portant sur des auteurs particuliers Roussel, Artaud, Camus, Beckett.... Le surréalisme et les avant-gardes font l'objet d'analyses diversifiées à partir, entre autres, des grandes figures de Tzara, Breton, Aragon, Péret, Crevel, Leiris, Prévert mais aussi du mythe platonicien de l'androgyne, des techniques de la médiumnité ou des rapports du surréalisme et de la photographie. Une troisième partie regroupe des contributions sur l'informatique littéraire tant dans ses liens avec la recherche, l'enseignement ou l'édition que du point de vue de l'histoire littéraire ou des rapports qu'entretiennent certains écrivains contemporains avec elle (Georges Perec, Jacques Roubaud). On lira enfin des études qui invitent à des ouvertures spatiales (le Québec actuel) comme temporelles (Huysmans lu à travers le filtre surréaliste) ou qui mettent en lumière la figure de médiateurs culturels qui ont joué leur temps un rôle non négligeable : Léon Pierre-Quint pour Proust aux Éditions du Sagittaire, Paul Rivet, le fondateur du Musée de l'Homme, lors de son exil en Amérique latine au cours de la Seconde Guerre mondiale

Mesures et démesures dans les lettres françaises au XXe siècle - Théâtre, surréalisme et avant-gardes

" Jamais des hommes n'auront été davantage l'un pour l'autre. Jamais, même par les liens du sang, de la ressemblance ou de la croyance, ils n'auront été autant de frères humains. C'est cette guerre de quatre ans, monotone, d'une ennuyeuse horreur, cet enfer industriel et terreux sans héros, sans autre couleur que le rouge brillant du sang, c'est cet événement que nous appelons la Grande Guerre. "
Michel Bernard

un million quatre cent mille Français ont été tués entre 1914 et 1918. La plupart sont tombés entre les dunes des Flandres et les sommets des Vosges. Les survivants y ont laissé une partie de leur vie et toute leur âme. C'est en leur souvenir que sera commémoré le centenaire du début du premier conflit mondial. C'est leur histoire que retarde ce livre. Mêlant récit littéraire et photographies aériennes contemporaines des sites majeurs du conflit, il pose un regard émouvant et original sur la Grande Guerre.

Michel Bernard, haut fonctionnaire, a consacré une partie essentielle de son ouvre littéraire à la Première Guerre mondiale vue par ses écrivains-combattants, notamment Maurice Genevoix. Il est l'auteur du très remarqué La tranchée de Calonne (2007), couronné par le prix Erckmann-Chatrian, de La Maison du docteur Laheurte (2009), prix Maurice Genevoix, du Corps de la France (2010), prix Erwan Bergot de l'armée de terre, et de Pour Genevoix (2011).

La Grande Guerre vue du ciel

Le 11 juin 1940, un écrivain et sa femme quittent Paris dans une vieille Bugatti. Le flot de l'exode les entraîne vers la Loire où ils assistent aux derniers combats. Plus rien ne sera pareil pour Léon Werth, pas plus que pour le mitrailleur Henri Calet capturé au même moment, à la tombée de la nuit, dans un village de l'Yonne. L'un dialogue avec l'Histoire, l'autre avec son chagrin. Les deux écrivains sont entrés dans un étrange pays : le leur. Ils y croisent d'autres écrivains, des musiciens, des soldats et des marins, des illustres et des humbles, les siècles et l'avenir, la campagne sous le soleil, la neige, des coureurs du Tour de France... Le Corps de la France est un chant d'amour.

Le Corps de la France

Le peuple des roms est si particulier, il a vaincu tant d'obstacles, il a traversé tant de pays, de cultures, de religions, qu'il affirme une identité parfois difficile à saisir. C'est par le biais de leur mythologie que nous découvrons ce peuple antique qui porte néanmoins toutes les marques de l'humanité à venir, transculturelle, transnationale, transreligieuse, sans perte d'identité spécifique pour autant. Cet ouvrage est une des très rares compilations de légendes tziganes que les Roms ont accepté de laisser paraître dans le monde des Gadje (les hommes d'une autre race que la leur), grâce à l'ouverture d'esprit du révérend père Chatard.

Traditions, coutumes et légendes des tziganes Chalderash - Textes du chef tribal Zanko

"Mes Tours de France est le premier livre de Michel Bernard. Il nous tend ses pages comme un ami nous tend ses bras. On s'y régale. Il y a les souvenirs. Il y a quelques espérances personnelles jetées aux orties dans la bonne humeur. Il y a du plein-vent, d'enivrantes odeurs, du grand soleil. Il y a le goût des choses simples. Il y a le vélo et les regards mystiques dont on l'entoure. Il y a les coureurs cyclistes, ces êtres de chair et de sang qui brillent comme des astres. Il y a la langue d'un vrai écrivain. Sa sensibilité. La beauté, çà et là, emporte quelques victoires. "extrait de la préface de Louis Nucera.

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