La part de la lumière

Une oeuvre réalisée par Henri Maccheroni en 1976 et qui a pour nom L'archéologie du signe provoque une succession de textes qui interrogent les fondements de l'oeuvre, qui l'excèdent, et qui investissent des questionnements propres à l'écriture théorique et poétique. Les auteurs dont le premier fut Jean-François Lyotard se répondent, se commentent et trouvent leur autonomie dans la pensée singulière de chacun. Ici Germain Roesz rassemble ces textes et explique comment se construit le dialogue.

Essais sur L'archéologie du signe d'Henri Maccheroni

Depuis plusieurs années, un duo d'artistes - L'épongiste - produit par le biais de la photographie ce qu'il appelle des "sculptures trouvées", des objets de rencontre - heurts heureux du quotidien ou invention du regard- sont prélevés par l'objectif et, de la sorte, révélés ou élevés au rang d'oeuvres. L'objet de ce livre est d'analyser cette forme inédite d'art public dont la pratique trouve ses racines dans l'art moderne, comme dans une certaine approche politique du réel et de l'art.

Sculptures trouvées

Le Groupe de recherche "Arts Plastiques : Praxis et Altérités" (A. P. P. A.) du "Centre d'Etudes et de Recherche en Arts Plastiques" (C. E. R. A. P) de l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne) a mis en place - du 7 au 14 décembre 2003 - un " Colloque-Disloque " intitulé " l'Art et le Politique interloqués ". Le colloque s'est déroulé en Sorbonne (Amphithéâtre Richelieu) et a offert l'occasion de prêter attention à une quinzaine d'interventions. Le "disloque" - ou colloque entre "dislocation" et dislocation - a duré 6 jours hors Sorbonne (à Paris et en banlieue parisienne) durant lesquels s'est déroulée une trentaine de manifestations individuelles ou collectives mettant en pratique et en réflexion l'art dans ses possibles interférences avec le politique. On trouvera dans cet ouvrage - dans ces Actes - les textes écrits essentiellement par les intervenants du colloque et du "disloque". Ces textes abordent de la manière la plus pertinente et la plus singulière, les rapports que chacun des auteurs - le plus souvent chercheur-créateur en Arts Plastiques à l'Université - aura pu établir entre sa réflexion d'ordre artistique et esthétique articulée la plupart du temps à sa pratique effective et personnelle de l'art et la question du politique, dont on sait l'urgence en nos contextes sociaux et culturels actuels. Distribuées selon l'ordre alphabétique des patronymes des auteurs, on découvrira, ainsi mêlées, les contributions des membres de l'A. P. P. A - doctorants, docteurs, enseignants chercheurs : Estelle Artus, Hervé Bacquet, Ismaël Bahri, Frédérique Bouet-Thouin, Isadora Bourdeaux-Maurin, Stéphane Cevran, Corine Sylvia Congiu, Nathalie Delbard, Jenny Feray, Elsa Ferry Karen Finkelstein, Fabienne Flambard, Katrin Gattinger, Gwenaëlle de Gavoty, Jérôme Gulon, Jin Ha, Bernard Jouenne - Nicole Pietri, Pierre Juhasz, Gwenn-Aël Lynn, Tania Magy Frédéric de Manassein, Pascal Navarro, Eun-Young Park, Jean-Lionel Parot, Mélanie Perrier, Philémon, Anne Pognan, Céline Roland, Martine Royer-Valentin, Hélène Singer, Yann Toma, Marc Veyrat, Françoise Vincent - Elo Feray, Didier Vivien, Siegfried Zeller. Et les contributions des invités - artistes, critiques, éditorialistes, politiques, théoriciens de l'art : Dominique Chateau, Fred Forest, Christophe Girard, François Noudelmann, Germain Roesz, Valérie de Saint-Do, Stephen Wright. Tous ces textes, spécifiquement inscrits dans le cadre du " Colloque-disloque : l'Art et le Politique interloqués " peuvent, en outre, témoigner avec diversité, rigueur et générosité de la recherche universitaire en "Arts Plastiques" et notamment, de celle que l'Ecole Doctorale d'"Arts Plastiques, Esthétique et Sciences de l'Art " ne cesse de promouvoir dans ses limites budgétaires, depuis des années à l'Université de Paris 1.

L'art et le politique interloqués

Essais sur l'archéologie du signe d'Henri Maccheroni

Alfred Angeletti est un peintre niçois (1919-1991) qui, sans avoir été véritablement rattaché à l'école de Nice, peut être considéré comme l'un de ses acteurs influents. Son travail artistique (en peintures et dessins) articule les époques qu'il traverse, participe des expériences les plus novatrices (toiles libres) et se tient rigoureusement dans un territoire singulier et autonome. Germain Roesz, après un premier ouvrage consacré à l'oeuvre d'Angeletti paru aux éditions de la Différence en 1991 revient ici sur le parcours du peintre au travers des dessins en tissant les lignes de force et le caractère puissant de l'ceuvre. Il montre com- ment le dessin traverse (et croise) dans le même temps son époque et s'écarte des sentiers battus pour affirmer sa singularité. L'avant-propos de Raphaël Monticelli, grand connaisseur de l'école de Nice montre bien combien des artistes intéressés autant, sinon plus, par le processus que par le résultat se soient sentis si proches d'Alfred Angeletti. Oeuvre vivante que ce texte cherche à remettre au centre d'un débat conséquent et fertile sur la peinture et le dessin dans la deuxième moitié du XXème siècle.

Les dess(e)ins d'Alfred Angeletti

Alfred Angeletti est un peintre niçois (1919-1991) qui, sans avoir été véritablement rattaché à l'école de Nice, peut être considéré comme l'un de ses acteurs influents. Son travail artistique articule les époques qu'il traverse, participe des expériences les plus novatrices (toiles libres) et se tient rigoureusement dans un territoire singulier et autonome. Germain Roesz revient ici sur le parcours du peintre et montre combien son dessin s'écarte des sentiers battus pour affirmer sa singularité.

La part de la lumière

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