Dire ce qu'il faut dire - Essai sur le pragmatisme inférentialiste de Robert Joyce Brandom

Marcel Nguimbi

Frédéric Makita Bati

Publié par L'Harmattan, le 31 mai 2018

110 pages

Résumé

Autant on agit avec tel ou tel membre du corps, autant on peut agir avec des mots, des ordres ou des mots d'ordre, donc avec la parole. Parler permet ainsi d'agir au moyen du contenu conceptuel que l'on reconnaît aux mots dont on se sert pour dire - et donc exprimer - ce que l'on ressent ou perçoit dans la pensée. Parler (une langue, dit Searle), c'est adopter un comportement, accomplir des actes de langage dont l'implémentation ouvre à une théorie de l'action. L'interaction entre le langage et l'action est ainsi requise, lorsque l'on considère la relation entre la représentation, l'expression et le contenu conceptuel des mots dont on se sert, dans des actes de pratiques discursives, pour rendre explicites les phénomènes perçus de la Nature. Nous voici donc sur les pistes et labyrinthes du pragmatisme inférentialiste de Robert Boyce Brandom.