Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

La politique et les arts

Division du travail et lien social

Bien choisir un prénom, c'est donner une chance supplémentaire à son enfant. Va-t-on faire un choix précurseur, pionnier, conformiste, désuet, classique, excentrique ? La mode des prénoms varie selon les milieux sociaux et les régions. Il faut la connaître si on veut l'anticiper et, en tout cas, éviter d'être à la traîne.
Cette année :
• Léa règne sans vraie rivale, Chloé semblant renoncer.
• Chez les BCBG, Louis garde la tête et Étienne entre dans le palmarès. Côté filles, Inès et Clémence s'imposent.
• La source latine s'affirme avec des prénoms ibériques - Lola, Pablo, Esteban - et surtout italiens : Enzo, Carla, Chiara.
Autre tendance, le choc des voyelles : Chloé fait écho à Théo, Maë à Léa, Mia à Naïs, Noah à Tao...
Ce guide dresse la liste de tous les prénoms réellement attribués, avec leur fréquence probable en 2004. Fondé sur des études statistiques et sociologiques, unique en son genre, ce livre est mis à jour et enrichi chaque année. Il est indispensable pour bien choisir un prénom.

La cote des prénoms en 2004

La cote des prénoms en 2001

La cote des prenoms en 1996

Dans le monde numérique, la personnalisation des contenus est reine. De la présentation du fil d'actualité sur les réseaux sociaux aux offres promotionnelles sur mesure, nous l'expérimentons au quotidien. Mais poussée à l'extrême, la logique de la personnalisation montre ses dangers  : enfermer chacun dans sa propre pensée, encourager les radicalités et les communautarismes, voire fragiliser notre faculté de penser et l'exercice de notre libre-arbitre.

En illustrant son propos d'exemples concrets et l'étayant de références philosophiques et sociologiques solides, Philippe Besnard démontre la nécessité et l'urgence de questionner collectivement notre inclination pour la personnalisation et le pouvoir que nous accordons aux algorithmes. Il plaide pour instaurer un droit des internautes à renouer avec le hasard, qui est source de découverte et d'émerveillement, et qui est fondateur de la liberté individuelle et du vivre ensemble.

L'enfer de la personnalisation

Émile Durkheim (1858-1917) est et restera le premier sociologue : il a été le premier à vouloir fonder une nouvelle science et à l'institutionnaliser comme discipline autonome. Pour atteindre cet objectif, il se fit chef d'école, réunissant autour de lui des collaborateurs de grand talent. Son œuvre propre ne peut être détachée de l'école de L'Année sociologique qu'il fonda. Ces caractéristiques font de Durkheim un objet privilégié pour une histoire des sciences sociales qui s'intéresse à l'exégèse des textes autant qu'à l'étude du contexte. Les Etudes durkheimiennes dressent d'abord une biographie intellectuelle de Durkheim et présentent les notions essentielles de sa sociologie. Elles passent ensuite au crible l'ouvrage Le Suicide, approchant ce classique aussi bien par l'exégèse interne que par une mise à l'épreuve empirique un siècle après, tout en faisant l'étude de sa réception. Une dernière partie, consacrée aux durkheimiens, est constituée d'études d'ensemble de l'équipe : sa création, son histoire, ses tensions internes. Elles éclairent le fonctionnement d'une entreprise collective qui a été sans équivalent dans l'histoire de la discipline sociologique et dont les enseignements sont toujours actuels.

La politique et les arts

Résumé

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