Toute sa vie, Osvaldo a collectionné des rêves, enfermés dans une valise. Un jour, il décide de partir pour les réaliser. Mais, tout au long de sa route, deux yeux jaunes l'épient. Ce sont ceux d'un monstre épouvantable, grand comme un arbre, noir et brillant comme la poix. Un monstre mangeur de rêve. De course poursuite en dispute, Osvaldo est le monstre arriveront à se mettre d'accord et, mieux encore, à partager.

La valise d'Osvaldo

Anna fabrique des nuages. Dans chacun, elle glisse ce qu'elle a de plus précieux : ses souvenirs. Elle travaille dans son atelier où elle coupe et coud, patiemment, avec l'écheveau du temps. Au fur et à mesure, le fil s'amenuise. Anna sait que son heure est bientôt venue. Elle garde ses nuages dans une cage. Certains sont tempétueux et sombres, d'autres légers, pleins de couleurs. « D'ici peu, vous serez libres ! » leur dit-elle. Par une nuit de printemps, un vent étrange souffle dans l'atelier. Anna est prête. Elle ouvre la cage, s'élève et tournoie lentement avec ses nuages. Anna n'est plus là. Les nuages laissent tomber sur la terre une légère bruine qui fait germer un joli bourgeon. Ce très bel album, métaphorique, touchant et tout en délicatesse, traite de ce qui, à la fin d'une vie, constitue ce qui fait son essence : tous les moments vécus et les souvenirs dont nous sommes faits.

La valise d'Osvaldo

Résumé

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