Vie de Voltaire

Voici rassemblée pour la première fois la correspondance secrète d'une petite bande de philosophes du siècle des Lumières, qui se surnommaient secrètement Raton et les deux Bertrand. Voltaire, D'Alembert et Condorcet forment un trio. Jouant constamment sur la référence à la fable de La Fontaine d'où ils ont tiré leurs noms de code, ils mènent combat pour porter la philosophie au pouvoir et renverser les fanatiques qui hantent les salons de Versailles et les couloirs ministériels. Face au progrès des Lumières, dévots et conservateurs, sentant la partie leur échapper, durcissent leurs attaques. La correspondance des trois philosophes, unis depuis la rencontre à Ferney de 1770, donne à lire leurs stratégies de résistance et de lutte face à une monarchie qu'ils espèrent encore gagner à leur cause.

Correspondance secrète

Jamais ce qu'il est convenu d'appeler les " illusions du progrès " n'a été exposé avec autant d'éloquence. Condorcet, à la veille de mourir par la faute de cette Révolution qu'il a préparée et servie, persiste et signe. Son testament est aussi celui des Lumières, avec leur grandeur et leurs limites. Cette tentative d'embrasser d'un seul regard l'histoire de l'humanité pour y reconnaître les manifestations de la " perfectibilité de l'esprit humain " s'achève sur une extraordinaire évocation de l'avenir de l'humanité, où l'enthousiasme du " philosophe " s'unit à la sobriété du savant. En un temps où le " pathos du déclin " fait recette, la lecture de l'Esquisse peut paraître intempestive. Les esprits libres s'y risqueront. Ce volume contient aussi le Fragment sur l'Atlantide, qui n'avait jamais été réédité depuis les œuvres complètes (1847-1849). C'est un texte d'une étonnante actualité, qui traite de la place de la science dans la cité, et aborde les questions de l'organisation du travail scientifique, de la " politique de la science, " des rapports entre les savants et l'Etat et de la nécessaire liberté de la recherche.

Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, suivi de "Fragment sur l'Atlantide"

Aucune édition d'ambition générale des oeuvres de Condorcet n'a été tentée depuis celle d'Eliza O'Connor et Arago en 1847-1849. L'ouvrage public par l'INED contient 20 mémoires, 7 rapports et 9 lettres totalement inédits ; il présente en outre de nombreux fragments et extraits sur l'arithmétique politique, également inédits, tirés de mémoires consacrés à des sujets plus généraux. Il donne l'important "Mémoire sur le calcul des probabilités", avec une mise en situation, des explications en termes modernes et les variantes des manuscrits. Enfin il fournit des dossiers divers à partir des pièces d'archives de l'Académie des sciences, et discute les datations des manuscrits. Il s'agit donc d'une édition presque exhaustive des textes de Condorcet, relatifs à l'arithmétique politique et au calcul des probabilités, rédigés entre 1767 et 1789, à l'exception des deux traités réédités par ailleurs : l'Essai sur l'application de l'analyse et les Elémens du calcul des probabilités. Le lecteur pourra ainsi apprécier à sa juste valeur l'apport mathématique de Condorcet au calcul des probabilités et à l'arithmétique politique, grâce notamment à la présence des manuscrits de la jeunesse et de la maturité sur ces thèmes. Les repères chronologiques proposés montrent une intervention de l'encyclopédiste plus précoce qu'on ne pensait (entre 1767 et 1770) tant sur le calcul des probabilités que sur les questions juridiques ou politiques, les années 1782-1784 marquant une étape essentielle. La place du "Mémoire sur le calcul des probabilités" dans l'oeuvre du mathématicien apparaît plus clairement, ainsi que la nature des relations entre Condorcet et ses contemporains, connus ou moins connus. Plus largement, cet ouvrage contribue au débat sur les liens entre les mathématiques et leurs applications chez Condorcet, et permet en particulier d'établir une genèse de sa pensée autour des questions de population et d'organisation de la société.

Arithmétique politique - Textes rares ou inédits (1767-1789)

Mémoires et discours sur les monnaies et les finances

Extrait : "D'Alembert n'a rien dans sa figure de remarquable, soit en bien, soit en mal. On prétend (car il ne peut en juger lui-même) que sa physionomie est pour l'ordinaire ironique et maligne. À la vérité, il est très frappé du ridicule, et peut-être a quelque talent pour le saisir. Ainsi, il ne serait pas étonnant que l'impression qu'il en reçoit se peignit souvent sur son visage. Sa conversation est très inégale, tantôt sérieuse, tantôt gaie."À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN : Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de grands classiques de la littérature ainsi que des livres rares, dans les domaines suivants : . Fiction : roman, poésie, théâtre, jeunesse, policier, libertin.

Œuvres de d'Alembert - Sa vie - Ses œuvres - Sa philosophie

Citation (extrait) : 

« Despotisme vient du mot desp?t??, qui signifie maître. Il y a despotisme toutes les fois que les hommes ont des maîtres, c'est-à-dire sont soumis à la volonté arbitraire d'autres hommes. » (Condorcet)



Ce court article nous offre une définition éclairée du despotisme et les moyens que nous pouvons engager pour protéger les peuples de la tyrannie.





?Mathématicien, philosophe et homme politique français, Condorcet combat la peine de mort, dénonce les injustices faites aux femmes et rejette l'esclavage en luttant en faveur de l'égalité des droits pour tous. Son destin sera tragique : Arrêté puis emprisonné pendant la Terreur, condamné à mort, il s'empoisonnera à Bourg-la-Reine le 29 mars 1794 pour échapper à l'échafaud. ?

Idées sur le despotisme  à l’usage de ceux  qui prononcent ce mot  sans l’entendre [édition intégrale revue et mise à jour]

Au XVIIIe siècle, les femmes sont naturellement confinées à jouer leurs rôles de mère et d'épouse et les hommes ont seuls accès aux sphères d'action et de pouvoir. Condorcet publie alors ce texte en 1791 qui révèle à l'opinion des inégalités « nouvelles » de genre. Pertinent, précis et concis à la fois, alors politiquement incorrect, ce texte fondateur ouvre la voie à ce que sera après Condorcet, le féminisme politique et les luttes des femmes pour leurs droits et leur liberté.

Sur l'admission des femmes au droit de cité

Fervent américaniste, Condorcet propose une analyse résolument moderne des constitutions américaines. Dans ces écrits, il affine les principes fondamentaux de sa propre philosophie politique. La présente édition rend à Condorcet la place qu'il mérite dans l'histoire de la pensée libérale française.

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