Un noyau coincé dans la gorge d'un magicien, la disparition d'un royaume aquatique ou encore des lutins postaux jouant aux cupidons, c'est le monde fantaisiste des contes pas comme les autres.

Cinq contes pas comme les autres

Les « Salamandres » de Capek sont secrètement parvenues, parallèlement à l'homme, à un degré d'évolution presque comparable. Ce sont de braves créatures peuplant discrètement, à l'abri des requins, certains hauts-fonds de nos côtes maritimes. L'homme (en la personne truculente du Capitaine Van Toch) les découvre d'abord au large de l'Indonésie, sur une petite île sauvage. Ce sont des êtres paisibles, corvéables à merci et même comestibles. Asservies, exploitées, les salamandres finiront cependant par se révolter, initiées en cela par la pensée marxiste et sensibilisées aux droits accordés aux ouvriers. Emportées par leur élan, ces dernières découvriront alors l'impérialisme, le nationalisme, grignotant peu à peu l'habitat terrestre, nos côtes s'effondrant dans leurs océans. Succéderont-elles alors à l'homme, seules maîtresses d'un globe aquatique, imitant celui-ci jusque dans sa manie d'autodestruction ?
« Alors que la situation mondiale se présentait on ne peut plus mal sur le plan économique et pire encore sur le plan politique, j'eus l'occasion d'écrire la phrase suivante : «Ne pensez pas que l'évolution qui a abouti à notre vie soit la seule possibilité d'évolution sur cette planète.» C'est cette phrase qui est coupable, c'est l'origine de la guerre des salamandres. » (Karel Capek)

La guerre des salamandres

Karel Capek est sans doute l'auteur de langue tchèque qui aura le plus participé à l'émergence de la dystopie, avant qu'elle devienne un genre littéraire à part entière. Choisir d'éditer La Guerre des Salamandres s'explique d'abord pour le message transmis, qui nous rappelle ce qui fait la civilisation. Ce livre se distingue ensuite par sa construction et par son imaginaire. Il ne suit pas la voie tracée par les Nous, Kalocaïne, 1984 ou Fahrenheit 451, qui nous plongent dans une version apocalyptique du monde, ni celle de la foule des livres où nous arrivent des extra-terrestres à foison. Ici, l'homme choisit l'espèce qui sera son miroir, et l'on voit pas à pas comment il va vers son futur dystopique. Dans cet ouvrage, les Salamandres sont en fait discrètes, elles ne sont qu'un prétexte d'humour noir pour dépeindre et mettre à nu les multiples travers de la politique, sa géopolitique, son impérialisme, son planisme interventionniste en général. La Guerre des Salamandres constitue une critique acide de la société qui a donné naissance aux grandes guerres et grandes tyrannies du XXe siècle. Il reste au lecteur à décider si cette critique est encore valable, bientôt 90 ans après sa première parution.

Dystopies

Protagonisti dei ventinove racconti, scritti tra il 1920 e il 1938, sono personaggi notissimi della storia, della letteratura, della Bibbia, di cui Capek ci offre una versione "casalinga". Li smitizza per presentarci degli esseri pienamente umani, osservati con benevolenza e partecipe ironia, nell'esaltazione di un mondo fatto di piccole cose dove per far fronte alle sfide della vita c'è bisogno non tanto di eroismo quanto di buon senso.

Il libro degli apocrifi

L'ingenuo ingegner Marek inventa un "carburatore" che disintegra completamente la materia, convertendola in energia utilizzabile a scopi industriali. G. H. Bondy, presidente della MEAS, s'impossessa del brevetto prodigioso per trasformarlo in un affare di proporzioni mondiali. Carburatori vengono installati un po' ovunque. C'è solo un problema: della materia disintegrata sopravvive una sorta di gas, l'Assoluto, che genera in chi lo inala stimoli religiosi e irrefrenabili attacchi di bontà. L'improvvida invenzione scatena una catastrofe industriale, scontri tra le religioni, baruffe diplomatiche, una guerra santa in Germania e un immane conflitto senza più confini, tra visioni apocalittiche e bordate di satira.

La fabbrica dell'Assoluto

Depuis de longues années la compagnie R. U. R. inonde la planète de ses « robots », parfaitement semblables à l'homme et produits en masse dans son usine insulaire. Mais l'humanité, privée de travail, inactive et oisive, décline, et la révolte gronde au sein des nouvelles masses... Écrite en 1920, la célèbre pièce de Karel Capek a non seulement posé une des pierres fondatrices de la science-fiction, elle a inventé un mot devenu universel : « robot ». Traduction de H. Jelinek, 1924. EXTRAIT DU PROLOGUEDOMIN. - Continuez. (Dictant.) «?Que nous ne prenons aucune responsabilité pour les avaries arrivées en cours de route. Nous avons attiré l'attention de votre capitaine lors du chargement sur ce fait que le navire n'est pas approprié au transport des Robots, de sorte que l'avarie ne peut pas être mise à notre charge. Recevez, monsieur... - Pour Rezon's Universal Robots.?» Terminé. SYLLA. - Oui, monsieur. DOMIN. - Une autre : «?E. B. Huysums Agency. New York. La date. Nous vous accusons réception de votre commande de cinq mille Robots. Comme vous envoyez votre propre navire, veuillez charger - à titre de compensation - des briquettes de houille pour R. U. R. Agréez...?» Terminé??SYLLA (finissant de taper.) - Oui, monsieur, DOMIN. - Continuez : «?Friedrichswerke, Hamburg. La date. Nous vous accusons réception de votre commande de quinze mille Robots.?» (Sonnerie au téléphone de la maison. Domin prend le récepteur.) C'est le directeur général. Oui. Certainement. Mais oui, comme toujours. Mais oui, câblez. Bien. (Il raccroche.) Où en sommes-nous??SYLLA. - Nous vous accusons réception de quinze mille Robots... DOMIN (songeur.) - Quinze mille Robots. Quinze mille Robots...À PROPOS DE L'AUTEURKarel Capek, né le 9 janvier 1890 à Malé Svatonovice dans la région de Hradec Králové en Bohême et mort le 25 décembre 1938 (à 48 ans) à Prague, est l'un des plus importants écrivains tchéques du XXe siècle. Le mot robot, qui apparaît pour la première fois dans sa pièce de théâtre de science-fiction R. U. R. en 1920, sous-titre en anglais du titre tchèque Rossumovi univerzální roboti, a été inventé par son frère Josef à partir du mot tchèque robota, qui signifie « travail » ou « servage ». Dans une autre de ses ouvres, La Guerre des salamandres, Capek peint avec un humour noir et joyeux la géopolitique de son temps, et tourne notamment en dérision le national-socialisme.

RUR : Rossum's Universal Robots

La Maladie blanche fut montée au Théâtre National de Prague en 1937. 
La population est atteinte d'une sorte de lèpre qui se manifeste par des taches blanches sur la peau de personnes âgées de plus de 45 ans. Les malades n'en ont plus que pour quelques semaines à vivre, dans des douleurs horribles. Le docteur Galén trouve le remède  mais refuse de soigner les riches avant que la paix mondiale ne soit instaurée. Le Maréchal qui impose au pays sa dictature et sa politique guerrière est victime, à son tour, du mal. Lorsqu'il cède enfin aux conditions du docteur pour ne pas mourir et lance à la foule " Non à la guerre ! Non à la guerre ! ", celle-ci se déchaîne, le traite de traître et piétine le précieux médicament du docteur Galén.

La maladie blanche

Nel 1936, mentre sull'Europa già incombeva lo spettro della guerra, Karel Capek intraprese con la moglie il suo ultimo grande viaggio, attraversando la Danimarca e la Svezia con la ferrovia per proseguire in battello lungo le coste norvegesi fino a Capo Nord. Una meta sognata fin dall'adolescenza grazie al fascino delle imprese polari di Amundsen e Nansen e ora finalmente raggiunta, per il desiderio di conoscere da vicino i luoghi dei grandi scrittori della letteratura nordica. La dolcezza della pianura danese - un idillio bucolico di « poppe piene, frumento e grassi pascoli » - la calma delle foreste svedesi - che sembrano rivelare la placida neutralità del paese - e la severa, nuda roccia dei fiordi norvegesi ispirano a Capek pagine pervase da un sincero, incantato lirismo. La meraviglia davanti ai paesaggi da sogno, non diversa da quella che si prova ai nostri giorni, è temperata da uno humour talvolta beffardo che si appunta in particolare nella descrizione dei personaggi incontrati: un vecchio marinaio alcolizzato, un gruppo di lapponi in costume che tentano di vendere la loro paccottiglia, un predicatore americano con il suo codazzo di attempate signore che imperversa con insopportabile entusiasmo rendendo impossibile la convivenza sulla nave. Il resoconto è inframezzato dai disegni dello stesso Capek, la cui semplicità di tratto è lo specchio della precisione descrittiva e ne amplifica la bellezza: i profili dei monti, le forme degli alberi, il labirinto dei fiumi e dei laghi, i moli, le case di legno. Ma su tutto domina la magia della luce del Nord, il lento trascolorare del tramonto verso una nuova alba sotto il sole di mezzanotte, al di là del settantesimo parallelo.

Cinq contes pas comme les autres

Résumé

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Critiques

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