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La Craie
Publié par La Différence, le 22 août 2003
139 pages
Une chose aurait pu sauver Zef Heyst : accepter que le récit de sa vie colle aux rencontres, aux séparations et à toutes les formes de hasard, accepter ainsi l'impermanence de tout. Il avait décidé du contraire la présence d'une femme disparue, au centre de sa vie, semblable à une stèle, lui évitait toute autre perte. La peinture avait sanctifié ce deuil et éteint le monde vivant, ses perturbations et sa formidable instabilité. Il s'était alors condamné à peindre toujours le même ex-voto ; chaque jour il semait sur une tombe imaginaire les mêmes pigments. Mais au fond de lui, il aurait voulu épouser la violence secrète qui bouleverse toute chose, cette violence qui, seule, est stable et grâce à laquelle rien, jamais, ne se ressemble. Être, à la crête de cette violence, l'accident et le silence où tout renaît ; qu'un tableau soit cela cette violence, ce coup de lime, rature magistrale sur un travail d'orfèvre. Un coup de lime rugueux et définitif qui aurait fait éclater et briller d'une lumière inespérée ce qu'il venait de détruire.
La Craie
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