Enfants cachés, enfants sauvés

Montoire 1939-1945 ; une ville de province dans l'histoire

Ouvrage de 128 pages avec encart couleur de 16 pages. Avec l'arrivée de la ligne LGV Rhin-Rhône dans deux gares de l'agglomération bisontine, avec le lancement des travaux pour le tramway au centre-ville, 2011 apparaît comme l'année de la revanche pour la capitale comtoise : une remise sur les rails ? Ecartée au moment de la naissance des chemins de fer, la ville de Besançon avait compensé en tissant un réseau interrégional qui rompait l'isolement. Le tacot ajoutait ses étroits maillons, reliant le haut Doubs et la Haute-Saône à la ville. Enfin, le tramway offrait un relais jusqu'en son centre. Las ! Le temps a fait son œuvre de destruction. Pourtant il n'est pas trop tard. Même s'il reste quelques batailles à gagner, le rail, revigoré, devrait permettre à la cité couronnée par Vauban de relever les défis du XXIe siècle au niveau régional, national mais aussi européen. Ancien journaliste, Gérard Ferrand, petit-fils de traminot, souligne, à travers cette évocation historique richement illustrée, tous les atouts que confère à Besançon et à son agglomération leur patrimoine ferroviaire.

Besançon sur les rails

Le 6 avril 1917, les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne. Au moment de l'Armistice, 2 millions d'Américains auront contribué à la victoire de la France. Afin d'assurer l'approvisionnement et le ravitaillement de leurs soldats, les Etats-Unis décident de créer de vastes infrastructures reliées par un réseau dense de lignes de chemin de fer. La vallée du Cher et la Sologne retiennent alors l'attention du génie américain. Dès août 1917, l'installation de 20 à 30 000 jeunes soldats sur un modeste territoire va modifier profondément les paysages, les modes de vie et les mentalités. En quelques mois surgissent un parc pétrolier, une usine frigorifique, des dépôts- ateliers, des aires de stockage démesurées, des hôpitaux, des camps, des scieries, etc. Immortalisée par la photographie et l'édition de cartes postales, nous redécouvrons ici cette étonnante page d'histoire.

Américains en Loir-et-Cher - 1917-1919

Les couleurs du Vendômois - Patrimoine oublié, patrimoine délaissé

Le Perche vendômois

Juin 1940. Le maréchal Pétain annonce la défaite de la France. A Montoire-sur-le-Loir, les parents de Jean sont confiants, tandis que ce dernier s'inquiète de la collaboration du régime de Vichy avec l'Allemagne nazie. Un jour, sa famille reçoit une lettre leur demandant d'héberger Rosa, jeune juive polonaise...

La poignée de main de la honte

Paris, 16 juillet 1942, 6 heures du matin... Annette, son frère Serge et leur père, juifs d'origine roumaine, sont arrêtés par la police française et emmenés au Vél' d'Hiv. Confinés pendant cinq jours et cinq nuits dans des conditions de vie et d'hygiène abominables, ils sont ensuite transférés au camp de Pithiviers, dans le Loiret. Dans des wagons à bestiaux, ils arrivent le 22 août à Drancy, antichambre des camps d'extermination. Par chance, la mort ne veut pas d'eux cette fois-ci : ils sont libérés grâce à la ténacité de la mère d'Annette... et échappent de peu à une nouvelle arrestation début septembre. Jouer à cache-cache avec la mort devient décidément trop dangereux. Il faut sauver les enfants à tout prix. Annette se cache alors chez Alfred et Georgette, des gens humbles qui ont fait le choix du courage et de la dignité. Ils habitent Trôo, en Loir-et-Cher. Dans le village, on héberge d'autres enfants juifs et personne ne semble le savoir. Pour ceux qui ont échappé à la mort, une nouvelle vie commence...

Enfants cachés, enfants sauvés

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