Avec quels mots parle-t-on ? Avec les siens ou avec ceux des autres ? Avec les siens ou avec ceux des morts ? D'où viennent les phrases qui nous traversent ? Sur ce sujet, Caroline Dubois livre un monologue d'une naïveté feinte : une réussite précise, économe, subtile...(Eric Suchère).

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Initialement paru à 25 exemplaires, la collection rup&rud dirigée par Sébastien Smirou de 1999 à 2004 est désormais accessible à un plus grand nombre de lecteurs. Les poèmes rassemblés dans cet ouvrage sont à tous points de vue sublimes. Le hasard faisant bien les choses, ils se trouvent mutuellement des échos et sans doute tissent des liens les uns aux autres de manière non systématique. Les auteurs ont su justement s'approprier le format qui leur était offert et qui est ici repris. rup&rud est le reflet d'une création poétique actuelle qui fera date.

Rup&Rud - L'intégrale 1999-2004

C'est toi le business pourrait se définir comme la tentative sept fois réitérée de se glisser dans un corps étranger, d'adopter une gestuelle spécifique, un phrasé différent et d'éprouver pour quelque temps en noir et blanc ou en couleurs et en accéléré un morceau de vie fictive, souvent extrême, et puis de revenir et puis de recommencer. Tout ça pour se faire peur peut-être et vérifier de l'intérieur de ces sept « lieux» cette évidence assez plaisante de ne pouvoir faire état d'aucun je qui ne soit une fiction. 
Ce livre a pour destinataires tous ceux qui aiment le cinéma, les personnages de cinéma, et qui parfois deviennent eux-mêmes des personnages. Il leur propose de se laisser embarquer dans ces sept mondes, ces sept «identités» qui parfois se croisent, se superposent, afin qu'eux-mêmes puissent éprouver peut-être aussi le sentiment d'avoir été simplement traversés par une altérité.

C'est toi le business

Non moi ce que je veux c'est rentrer par la fenêtre me mettre en robe trouver un coude une main d'Harry pour les marquer plus tard de leur côté du mur dire dors et puis là-dessus partir et tout ce qui était avant qui court en agitant la main.

Comment ça je dis pas dors

C'est toi le business pourrait se définir comme la tentative sept fois réitérée de se glisser dans un corps étranger, d'adopter une gestuelle spécifique, un phrasé différent et d'éprouver pour quelque temps en noir et blanc ou en couleurs et en accéléré un morceau de vie fictive, souvent extrême, et puis de revenir et puis de recommencer. Tout ça pour se faire peur peut-être et vérifier de l'intérieur de ces sept « lieux» cette évidence assez plaisante de ne pouvoir faire état d'aucun je qui ne soit une fiction. Ce livre a pour destinataires tous ceux qui aiment le cinéma, les personnages de cinéma, et qui parfois deviennent eux-mêmes des personnages. Il leur propose de se laisser embarquer dans ces sept mondes, ces sept «identités» qui parfois se croisent, se superposent, afin qu'eux-mêmes puissent éprouver peut-être aussi le sentiment d'avoir été simplement traversés par une altérité.

« Persuadée qu'il suffit de les énoncer pour que les choses existent, elle décide, le temps d'une parenthèse, de s'inventer une vie sous haute tension en supprimant tous les temps morts pour ne garder que les bascules. Dans sa réserve d'images fictives, elle va chercher les figures légendaires, quelques fragments de discours amoureux, sans oublier les deux ou trois apprentissages nécessaires et suffisants pour lui permettre de hanter plus tard parce que sinon comment ne pas mourir. Quelques petits blocs de prose volontaire pour planter le décor, faire débarquer les hommes et travailler la prise d'élan sauf qu'à trop miser sur le performatif elle se retrouve complètement lessivée avant même que les choses commencent à la fin de l'histoire et dans les bras de papa. »

Summer is ready when you are

« Orsay est pour moi l'un des plus beaux musées du monde... J'y ai passé les plus belles années de ma vie. » Guy Cogeval, conservateur général du patrimoine, a été président du musée d'Orsay de mars 2008 à mars 2017, période pendant laquelle il a assuré le commissariat de nombreuses expositions majeures telles que « Voir l'Italie et mourir » en 2009, « L'impressionnisme et la mode » en 2012, « Masculin/Masculin » en 2013 ou « Pierre Bonnard » en 2015. Il a supervisé les travaux du Nouvel Orsay et enrichi les collections du musée de plus de cinq mille oeuvres d'art. Ce livre de souvenirs raconte son aventure passionnante à la tête de l'un des plus importants musées du monde.

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Résumé

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