On est en 1916, et au Havre : camps anglais, travailleurs chinois et kabyles, premiers Charlot. Depuis treize ans, toutes les saisons ont été rudes au cour de Bernard Lehameau, encerclé par un malheur qu'il n'a pu dépasser. La guerre offre de nouveaux thèmes à sa haine, dirigée contre tout ce qui l'entoure...

Un Rude hiver

«Constatons que Les Ziaux et L'Instant fatal abordent avec une alacrité réconfortante notre aujourd'hui où s'aggrave une impressionnante dégradation du langage, où la circulation des mots, monnaie de dupe, évoque l'émission hémorragique de petits chèques sans provision. Parmi bien des tumultes au silence pareils, ces poèmes nous émeuvent - et nous intriguent - de savoir conserver toute leur fraîcheur et leur âpreté, l'exact accent de leur chagrin, et le tranchant particulier de leur éclat. Le jeu, qui pour les composer parfois les disloque, sauve à travers eux une certaine gravité : celle de la poésie. Est-il trop tard, est-il trop tôt pour rendre un sens plus pur aux mots de la tribu ? À la tribu, Raymond Queneau, en tout cas, restitue des mots, avec chacun desquels il parle sa vérité ; avec lesquels il nous donne à entendre, sans toutefois le formuler, le secret de la seconde simplicité.» Olivier de Magny.

L'instant fatal ; les ziaux

On est en 1916, et au Havre : camps anglais, travailleurs chinois et kabyles, premiers Charlot. Depuis treize ans, toutes les saisons ont été rudes au coeur de Bernard Lehameau, encerclé par un malheur qu'il n'a pu dépasser. La guerre offre de nouveaux thèmes à sa haine, dirigée contre tout ce qui l'entoure...

Un rude hiver

À Paris, vers 1895, quelques romanciers sont en quête de leurs personnages. En effet, il advient parfois à ceux-ci de sortir du manuscrit qui les élaborait et d'aller se promener dans le vaste monde où il leur arrive d'autres aventures. D'autres ? ou les mêmes ? Quand Icare, par exemple, s'intéresse à l'avenir des moyens de transport, aura-t-il le destin que son nom peut suggérer ? Quelle fin lui prépare son auteur ? Et de quel auteur s'agit-il ?

Le vol d'Icare

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes ? Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette !

Zazie dans le métro

Avec l'écriture et le dessin, Raymond Queneau et François Arnal ont composé ensemble une improvisation calligraphique sur l'histoire d'un livre.

Histoire D'Un Livre

Queneau a sans doute moins sacrifié au genre consacré du "journal" que des publications partielles ont pu le laisser croire. Ici, comme ailleurs, sa singularité a malmené les usages. Ni vraiment littéraire ni proprement intime, le journal est pour lui d'abord un accompagnement tout provisoire et fort relatif, une manière de carnet de bord distancié illustrant, comme il se plaisait à dire, que "la vie est une navigation, on le sait depuis Homère" . Cinquante ans sont bouclés, non de confidences ou de pratique mémorialiste, mais d'un regard net, curieux, ras - comme on dit d'une lumière rasante ; où l'événement, majeur ou bénin, n'est distingué par aucune émotion, nul effet. Queneau, visiblement, renonce à la "scène à faire" , au témoignage à transmettre et aux poses qu'il implique. Il enregistre, note, se souvient parfois, quand il ne se décourage : le monde, les autres, lui-même n'occupent que leur place, entre la médiocrité et le dérisoire, avec la précision d'un greffier. Le seul élément stable, permanent d'un "journal" à l'autre, demeure le savoir, une infatigable découverte intellectuelle, de surabondantes lectures dont les listes détaillées et précieuses, en retraçant un itinéraire culturel, créent une armature parallèle sans cesse revivifiée.

Journaux (1914-1965)

Le Vol d'Icare est le dernier roman de Raymond Queneau, paru en 1968. Huber, un auteur à partir de 1895, crée un roman dont le personnage principal se nomme Icare. Ce dernier sort de son livre, emporté par un coup de vent et se retrouve perdu dans Paris. Huber Luber fait alors appel à un détective privé, Morcol, chargé de traquer Icare. Icar, quant à lui fait la rencontre d'LN d'origine cruciverbiste qui va devenir sa compagne et se prostituera pour le faire vivre. Icare va par la suite s'intéresser aux moyens de transport et en particulier à l'automobile électrique et s'engage comme garagiste. Il fait la rencontre de Mme de Champvaux qui tombe amoureuse de lui. Mais va par la suite livrer Icare à Morcol. Huber retrouve alors son personnage et s'apprête à poursuivre son roman seulement Icare est appelé par son service militaire qui durera 3 ans. Mais en réalité ce sont des amis et collègue d'Huber eux aussi en manque de personnages. Leurs personnages vont en fait sortir eux aussi de leurs manuscrits; il vont donc faire appel à Morcol à leur tour mais ce dernier décide de prendre congé. Adélaïde et Maitretout, d'autres personnages créés par Huber s'échappent eux aussi de leur livre. Adélaïde est la jeune fille promise à Icare dans le livre de Huber. Icare travaille toujours dans son garage avec tous les autres personnages. Il se passionne par la suite par l'idée de pouvoir un jour voler pour se déplacer et va ensuite s'envoler avec LN mais il va tomber... Telle était la fin que Huber avait prédit à Icare car ce roman était en fait sa propre création.

Un Rude hiver

Résumé

Plus de livres de Raymond Queneau

Critiques

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