Les soupers du prince: roman feuilletonant

Les pensées de San-Antonio

"Je n'ai, jusqu'à ce jour, reçu que deux lettres de Sa Majesté britannique Elisabeth II. La première date de plusieurs années, et concerne mon livre "Baise-ball à la Baule". La chère souveraine m'y faisait quelques remontrances parce que j'y avais assez lourdement brocardé un membre de sa royale family. L'envoi de deux douzaines de roses rouges (nous n'étions pas encore en régime socialiste), accompagnant un billet d'excuses, me valut son absolution. Mais voici que la cousine récidive, ayant entendu parler du présent ouvrage. Grâce à une indiscrétion de ma femme de ménage, elle me pria, par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Berne, de lui adresser une copie de mon manuscrit. Je le fis. Ce qui motiva la seconde lettre royale. Madame Deux s'y déclare indignée de la manière dont je traite l'Intelligence Service dans ces pages et me somme de ne pas publier cette oeuvrette. Passant outre cet interdit, mon éditeur et moi avons décidé de la faire paraître tout de même. Nous verrons bien."

Va donc m'attendre chez plumeau (San-Antonio #112)

Voilà maintenant que le Boss me fait prendre les patins de ses amis ! Il faut reconnaître que le turbin qui échoit sur la tête de son pote est de first quality !Jugez plutôt : son fils va être cravaté de chanvre incessamment et peut-être avant par la justice britannique. Je vêts l'habit ecclésiastique pour rencontrer le condamné. Brusquement, je sens que ce mec est innocent. Une drôle de sérénade en perspective !

Sérénade pour une souris défunte (San-Antonio #10)

Là, c'est la guerre froide... Et pour aller chouraver des formules scientifiques de l'autre côté du Mur, faut voir le casse-tête. Ou alors, façon San-Antonio, on peut toujours tenter le coup en épousant de l'autochtone. Sauf que, question petite moujik de nuit, la Natacha, c'est plutôt la grosse caisse. Le seul attrait de cette rombière d'outre-Oural, c'est bien son professeur de papa, l'inventif inventeur d'un tas d'inventions convoitées par les services secrets du monde entier. Pour la noce, ça risque de faire un peu trop de zigs à table, va falloir déblayer...

En avant la moujik

Connaissez-vous Stinginess Castle ?Au fin fond des Highlands, en Ecosse, ce château se dresse sur une colline dans les brumes britanniques.Un nouveau fantôme le hante depuis quelque temps. Et un fantôme de poids ! Il a pour nom : BERURIER !Et si vous saviez ce que le Gros et votre valeureux San-Antonio magouillent dans ce château de cauchemar, vous en auriez la chair de poule. Un renseignement : si vous entendez un craquement dans la pièce d'à-côté pendant que vous lisez ce chef-d'oeuvre, ne cherchez pas, c'est le fantôme de quelque Mac !

San-Antonio chez les Mac (San-Antonio #47)

Si vous aimez les frissons, alors là vous serez servis, et pas qu’un peu. Je sens déjà que vous salivez d’avidité libidineuse et castagnettez de délicieuse frayeur anticipée avant même de mouiller votre doigt pour... tourner la première page de ce récit hautement édifiant.

Faites chauffer la colle (San-Antonio #154)

Santos a une figure d'archange, il est jeune, et pourtant il crève au fond d'une mine d'argent en Bolivie. Consuelo est la femme du patron, l'esclavagiste pervers qui règne sur cet enfer du bout du monde. Elle est aussi la plus jolie fille de la Cordillère des Andes. Lorsque Santos a osé lever les yeux sur elle, elle a été bouleversée. S'enfuir ? Quitter leurs prisons respectives? Franchir un désert de poussière brûlante et de cailloux, sous un soleil inexorable? A dos de mulet, l'aventure serait possible... Le mulet est un animal honnête, courageux, stoïque. On le découvrira au cours d'un suspense tragique, d'une horrible et sauvage grandeur.

FREDERIC DARD

"Si San-Antonio n'existait pas, faudrait-il l'inventer ? Oui, sans hésitation." Le Monde.Et bon, dans çui-là, y a Arthur Rubinyol, le fameux virtuose, qui vient sonner à l'agence. Alors ça effervescente tout azimut, on déroule le grand tapis rouge, en signe d'alléluia. Ben heureusement qu'il était rouge, le tapis ! Comme ça, le raisin se voyait moins ! Et puis y a le rabbin Machin, pardon, Moshé, qui se fait éventrer d'entrée de jeu. Sans causer de la Ricaine que j'ai levée dans l'avion et qui se met à tirlipoter le Vieux ! Si tu ajoutes à ces plaisanteries notre équipée finnoise au cours de laquelle Béru s'est respiré la mégère du bûcheron, t'auras compris qu'il s'en passe des bizarres dans cet opuscule ! Et tout ça à cause d'un vieux coco vindicatif ! Tu parles d'une corne d'abondance !

Les soupers du prince: roman feuilletonant

Plus de livres de Frédéric Dard

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques