Aïssa Ikken (1937-2016) - Peindre le parchemin de l'énigme

Un magicien de la terre. Il y a un quart de siècle disparaissait Boujemaâ Lakhdar, l'année qui suivit sa reconnaissance internationale, puisque l'exposition des Magiciens de la terre qui eut lieu à Paris, au Centre Georges Pompidou et dans la grande halle de la Villette, produisit des commentaires dans plusieurs pays. Des reproductions des oeuvres montrées alors circulèrent, tout particulièrement dans les revues consacrées à l'art africain moderne qui commençaient alors à exister.

Boujemaâ Lakhdar - Au-delà de la toile, l'oeuvre (1940-1989)

Qu'est-ce donc, aujourd'hui, que l'éthique au quotidien ? Est-il si facile d'avoir soi-même un comportement éthique, de toujours prendre la décision qui s'impose dans le respect de l'autre ou par la seule acceptation d'une règle morale ? Ne sommes-nous pas aussi dépendants de ce que nous sommes devenus dans le système qui nous a construits en tant qu'êtres humains, la société dans laquelle nous vivons et surtout l'éducation et l'instruction que nous avons reçues. Pour répondre à ces questions, nous avons constitué un groupe de travail. Mohamed Bayad, Professeur des universités à l'IAE de Nancy, Jean-François Clément, Professeur de philosophie, Yvon Foos, Professeur Associé à l'ICN Ecole de management, ont assumé les responsabilités de son fonctionnement afin de tenter de comprendre ce qu'est l'éthique au quotidien. Les participants à ces rencontres ont interrogé des personnes ayant des responsabilités dans des domaines très divers, la santé, la justice, l'armée, la finance d'entreprise la haute administration. L'objectif essentiel était de comprendre comment ces personnes, exerçant des responsabilités professionnelles importantes dans ces divers secteurs, voient leurs devoirs malgré les contraintes internes ou externes qui peuvent exister. Cela amène à réfléchir sur toutes les pressions, immédiatement visibles ou non, qui peuvent modifier des jugements ou des décisions.

L'éthique au quotidien

Trois chercheurs ont participé à l'élaboration de ce livre :
- J.F. Clément : anthropologue.
- Farid Zahi : directeur de l'I.U.R.S.C.
- Abdeljalil Lahjomri, Secrétaire perpétuel de l'Académie du Maroc.
Ces chercheurs ont travaillé sur une collection de cartes postales d'époque appartenant à Jean-Pierre & Rémy Malka pour évoquer les métiers au Maroc au temps du Protectorat.

Au Maroc, les métiers : cartographie d'une mémoire vive

Né en 1948 à Casablanca, il effectue des études à l'Ecole des Beaux-Arts de cette ville.

Monographie de Brahim Sadouk

Deux trajectoires parallèles et interdépendantes, celle des femmes et des féminismes, celle des illustrations historiques de l'Islam. Le livre part du degré zéro du féminisme, de ce stade où la femme arabe n'a de valeur que dans deux cas précis : soit en tant que reproductrice d'êtres humains, soit en tant qu'objet d'échange. Le livre finit en commençant par un appel à la participation de la femme à l'élaboration de la connaissance savante. Entre ces deux termes, un féminisme colonial, juste et machiavélique à la fois, qui conduit à une confrontation générale entre un féminisme libérateur de la femme, et un islamisme oppresseur de la femme. Mais dans quelle mesure ces deux clichés résistent-ils à l'analyse ? Dans quelle mesure féminisme et islamisme sont-ils étanches l'un à l'autre ? L'Islam peut-il délivrer un message sexuellement anti-discriminatoire ? Voie possible dans le droit islamique organisationnel de la cité grâce à l'ijtihad, le principe de l'égalité des sexes est par contre constitutif du soufisme. Celui-ci est en effet définissable comme une théorie islamique de l'égalité des sexes. Se libérer de l'anatomie comme destin, telle est en fin de compte cette voie soufie qui concilie entre la femme musulmane et la modernité, entre le féminisme et l'Islam, et surtout entre l'homme et la femme musulmans, entre l'homme et la femme, un rapport de paix, c'est-à-dire d'Islam.

Féminisme, islamisme, soufisme

Beau livre résumant la démarche de Quraish, un peintre irakien en résidence à Casablanca dans les ateliers Marsam installés dans une ancienne usine de construction métallique transformé en centre d'art. Au cours de cette période de 24 mois le peintre a partagé son temps entre Casablanca, Amsterdam et Toronto. Son oeuvre s'étalle sur six périodes : la destruction, l'érosion, le code barre, la calligraphie, la couleur, la lumière.

Quraish - Erosion Renaissance

Né en 1924 à Afegrouch et décédé en 1973 à Rabat. Il a commencé à dessiner spontanément vers cinq ans sur sa planche d'écolier.
Chaque tableau est un cri, une scène aussi minimale que le sont les couleurs de la palette ou les formes présentes. Ils nous disent d'abord ce que furent les travaux et les jours dans les montagnes d'un Maroc aujourd'hui disparu.

Aïssa Ikken (1937-2016) - Peindre le parchemin de l'énigme

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