Le Cameroun, Tome 2

La plus sûre des vérités est devenue celle-ci : les maîtres ne sont nulle part. C'est une vérité tragique, une tragédie, celle de Sisyphe, de Prométhée, de tant d'autres mythes : les maîtres ne sont nulle part. Non pas qu'ils soient introuvables, donc invisibles et par là même encore maîtres, mais en nul lieu, en nul endroit, nulle part. N'en cherchez plus, vous n'en trouverez plus puisqu'ils ne sont nulle part. Ce n'est pas tant la culture du pessimisme ou encore le nihilisme qui ont déplacé les maîtres dans " un nulle part " que l'intelligence paradoxale des êtres qui, dans une impossible accoutumance, s'adapte même à l'inconcevable. La soi-disant culture de l'instant y est peut-être pour quelque chose. Il faut de plus en plus de solidité pour résister à ce monde entièrement dévolu à l'argent, à la technique, à la quête d'une identité par le travail ou à une absence de personnalité civile dans le chômage et la paupérisation. Ca ne durera pas longtemps, mais ça fait longtemps que ça dure. La petite bourgeoisie a tout envahi. La petite bourgeoisie est devenue avare d'elle-même. Comme il n'y a plus vraiment de haute bourgeoisie non plus... Dans ce no man's land quelle part de maîtrise du monde apporter à nos semblables ? Ca craque de partout, rien n'est maîtrisé, tout paraît anarchique, exactions, abus, fraudes, corruptions, que rien ne pourra ni ne peut arrêter, car les systèmes économiques sont tellement imbriqués qu'il est impossible de stopper tel trafic pour satisfaire la morale. Pas un être humain n'échapperait ainsi au ravalement d'un monde dont le principe socialiste serait l'outrageuse banalisation de toutes les valeurs, de tous les talents, aptitudes, positivités dans laquelle surgirait dès sa naissance tout être humain. Sa venue au monde serait alors irrémédiablement vouée à cette déréliction en dépit des ambitions parentales. Vivre serait se fondre dès sa naissance dans une société programmée, sans loi, sans morale, dans le droit fil d'un devenir barbare : sans possibilité de lieu de maîtrise, pas même le complexe d'oedipe cher à la psychanalyse comme recours. Avenir sombre, accablant, camusien, kafkaïen, où tout recours à la bonne littérature serait sa seule consolation. Peut-être la lecture serait-elle alors une forme unique de maîtrise.

Les maîtres ne sont nulle part

Journalistes, Jean-Pierre Roux et Philippe Gaillard ont passé, chacun, dix ans en Afrique. À eux deux, ils connaissent les 44 pays membres de l'Organisation de l'Unité Africaine. Au lendemain de la décolonisation portugaise et de la crise angolaise, ils ont voulu faire le point de l'évolution de l'Afrique noire, mettre en question les idées reçues et esquisser les lignes de force qui marqueront le continent à court et à moyen terme. Ils nous montrent le tournant des années 1975-1976 comme plus important que celui de 1960, « l'année des indépendances ». Non seulement à cause de l'irruption de puissances extérieures dans un conflit africain, mais surtout parce qu'apparaissent, de Bissau à Lourenço-Marquès, de « nouveaux leaders » plus radicaux que leurs aînés et formés, non pas au sein des structures coloniales, mais contre elles, dans une lutte idéologique et militaire. Après quinze ans de reproduction ou d'adaptation des modèles européens, voici que prend figure un pouvoir africain franchement différent, conçu et rodé loin de l'Europe et même des grandes villes africaines, au contact des paysans, dans le maquis. Cela ne peut pas se passer sans entraîner des changements, voire des bouleversements politiques et sociaux d'abord, mais aussi diplomatiques et stratégiques, mais enfin économiques et culturels. Sans a priori idéologique, en observateurs qu'ils sont, les auteurs de « Cette fois, l'Afrique noire » dégagent clairement ce qu'il y a de fondamental dans ces changements qui s'opèrent ou se préparent. Modeste par Son volume et par son style, leur ouvrage est essentiel pour comprendre et, dans une certaine mesure, pour prévoir l'histoire de demain en Afrique. Une histoire qui, on en est convaincu en refermant ce livre, nous concernera tous et qui, en tout cas en Afrique australe n'ira pas sans tragédies.

Cette fois l'Afrique noire, après le repli portugais

Née d'une crise politique qui oppose le roi aux grands du royaume, la Ligue du Bien Public faillit condamner Louis XI. Pendant près de trois ans, cette rébellion fait vaciller le pouvoir obligeant le suzerain à s'engager personnellement à la tête d'une armée fidèle pour ramener ses vassaux dans le droit chemin. Avec à leur tête Charles comte de Charolais (le futur Téméraire), François II duc de Bretagne et le propre frère du roi, Charles de Berry, la haute noblesse rejette les décisions royales qui
tentent de réduire ses prérogatives. Louis XI doit intervenir avant le regroupement de tous ses adversaires ; après une campagne contre Jean de Bourbon, un des initiateurs de la Ligue, le roi se retrouve face au comte de Charolais à quelques kilomètres au sud de Paris pour l'affronter lors d'une bataille méconnue. Cette confrontation se prolonge par le siège de Paris et une campagne de reconquête de la Normandie, provisoirement abandonnée par Louis XI à son frère.

La bataille de Montlhéry - 16 juillet 1465

L'histoire de l'armée nationale du peuple algérien (1957-1958), maquis nationaliste de plus de quatre mille hommes opposé au fln, armé et équipé par l'armée française, est extravagante.
 S'y entremêlent des stratégies incompatibles, des retournements d'alliances et des épisodes d'une violence inouïe.  émerge l'image de mohammed bellounis, seigneur de guerre puissant, aux ambitions politiques démesurées, menant un jeu habile et dément entre la france et le fln.  tout cela paraîtra invraisemblable.  ce récit est authentique jusque dans ses détails.

L'alliance ; la guerre d'Algérie du général Bellounis (1957-1958)

Depuis trente ans nous parcourons les vignobles de France, d'Europe et du monde, animés par la passion des vins de qualité. Voici le résultat de nos dégustations avec cette année 850 vins-découvertes.

Guide des vins international Gilbert & Gaillard

La bataille de Varey - 7 août 1325

Un ouvrage de référence signé Gilbert & Gaillard : François Gilbert & Philippe Gaillard sont dégustateurs de vins depuis 25 ans. Ils ont fondé le guide des vins du même nom et dirigent aujourd'hui le groupe de presse et d'édition du même nom. Derrière la marque Gilbert & Gaillard, il y a un ensemble de supports multmédia et internationaux pour soutenir les vins de terroirs dans le monde entier. Le comité de dégustation présidé par François Gilbert et Philippe Gaillard est composé d'experts internationaux. Ils dégustent chaque année près de 20.000 vins pour sélectionner ceux que vous retrouverez dans le guide. 7000 vins : Dégustés, sélectionnés, commentés et notés. En un seul ouvrage : L'élite des vins français, italiens, espagnols, sud-africains, libanais, chiliens, mexicains et même chinois

Guide des vins Gilbert & Gaillard

Verneuil, août 1424. Après une heure de lutte acharnée, douze mille combattants gisent sur la plaine à quelques centaines de mètres de la petite cité normande. L'armée lombardo-hispano-écosso-française, commandée par Archibald de Douglas, tout récent duc de Touraine, au service de Charles VII, vient de subir un terrible revers face à l'ost anglais du duc de Bedford, régent de France pour le roi Henri VI. Cet ouvrage retrace les trois années pendant lesquelles plusieurs milliers d'hommes d'armes ou de simples combattants sont venus d'Ecosse pour remporter la surprenante victoire de Baugé et, à Cravant et à Verneuil, connaître deux terribles défaites. Verneuil, surnommée parfois le second Azincourt, est une des plus sanglantes batailles de la guerre de Cent Ans ; elle marque la fin de l'engagement massif des Ecossais sur le continent dans ce conflit.

Le Cameroun, Tome 2

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