Le géant de Baobo
Lucarnes
Publié par Arfuyen, le 29 février 2024
128 pages
Résumé
Ce n'est pas un hasard si figure en couverture de ce nouveau livre l'idéogramme kou, en chinois « bouche ». Ce signe se réfère bien sûr d'abord aux petites ouvertures qui donnent leur titre au livre : Cette « petite lucarne / ouverte // au fond /du tableau » qui semble le faire communiquer, conne dans un tableau de Vermeer, avec un autre monde. Mais ce signe désigne aussi la bouche béante dans l'instant de l'émerveillement : « elle est venue, dit le poète / l'inattendue l'éblouissante // sitôt / disparue ». Innombrables sont ces instants pour qui sait les accueillir et chaque poème en est comme la trace, peut-être aussi peut-être la clef. Car, écrit Goorma « nul / ne rencontre le poème // sans / se rencontrer ». Le poème n'est pas simple souvenir, mais principe actif. Il nous aide à voir et à entendre. Comme le poète, le lecteur qui vit profondément le texte doit pouvoir éprouver lui aussi cette étrange impression : « je m'éveille soudain / regardant tout autour // comme venant / de tomber du ciel ». C'est alors que subitement la lucarne s'ouvre à la vision : « le soir appuie / son front noir // sur la vitre / et te regarde ». Et c'est alors que se fait sensible, dans un parfait silence, le passage de la grâce. Car toujours, rappelle le poète, « l'effroi est /grand ouvert // au vertige / de la grâce. » Et ce sont au contraire l'habitude et le confort qui nous empêchent de la recevoir. Au plus sombre des jours, la grâce reste présente en nous : « par le sourire en nous / de la clarté // la grâce demeure / invaincue ».
Plus de livres de Jacques Goorma
Voir plusLucarnes
Ainsi parlait Tome 33 : ainsi parlait saint-Pol-Roux : dits et maximes de vie
Le Séjour
à ; hommages, adresses, dédicaces
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎