Mémoires pour servir à l'histoire Tome 1 ; 1914

Oeuvres complètes - Pack en 3 volumes : Tome 1, Les Principes de la guerre ; Tome 2, De la conduite de la guerre ; Tome 3, Mémoires pour servir à l'histoire de la Guerre de 1914-1918

Peu de stratèges apparaissent aussi clivants que Foch : Liddell Hart, Marc Bloch et Raymond Aron ont vu en lui un dangereux illuminé dont les idées néo-napoléoniennes ont eu d'effroyables conséquences en 1914-1918 ; à l'inverse, les armées françaises le considèrent toujours comme une référence centrale.

Seul un retour aux textes incriminés permet de trancher le débat. Encore fallait-il rendre ces derniers accessibles au lectorat d'aujourd'hui : c'est ce que fait le présent volume, qui regroupe les deux principaux livres de Foch - Des principes de la guerre (1903) et De la conduite de la guerre (1904) - dans une édition allégée de certains développements trop techniques, accompagnée d'un appareil critique éclairant et illustrée de nombreuses cartes.

En lisant ces pages, on verra combien la pensée de Foch dépasse le contexte de sa rédaction. Nourrie par une vaste culture générale, elle s'attache en effet à dégager les principes pérennes de la stratégie. Le vainqueur de 1918 demeure en outre un professeur d'énergie à nul autre pareil, dont se sont notamment inspirés de Gaulle, Churchill, Eisenhower et Patton. Au moment où la guerre d'Ukraine marque le retour aux combats de haute intensité, sa redécouverte s'impose.

De la guerre

Si Ferdinand Foch - Maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne - émerge du premier conflit mondial comme son plus grand chef militaire, celui qui aura conduit l'Entente à la victoire et l'Allemagne à l'armistice, il ne le doit pas au hasard.
Il le doit u sa forte personnalité, qui sait s'imposer face aux événements, niais il le doit surtout à sa capacité exceptionnelle à comprendre, à voie; à expliquer: Il le doit donc à sa capacité à dire, à écrire l'essentiel de manière limpide. C'est cette capacité qui marque son oeuvre majeure, Des principes de la guerre, écrite dès 1903 e1 qui u connu plus de dix réédition. Cet ouvrage - où se décline l'essentiel de la pensée militaire de Foch autour de son idée maîtresse: " Apprenez à penser " - est un des jalons essentiels de la pensée militaire, au même titre que l'Art de la guerre de Suri Tzu, le De la guerre de Clausewitz, le Précis de l'art de la guerre du baron de Jomini ou le Stratégie de Lidell Hart.
Les principes qu'il énonce constituent encore aujourd'hui le fondement de la doctrine militaire non seulement française mais occidentale. Si l'on s'intéresse à l'art militaire, Des principes de la guerre est tout simplement une oeuvre qu'il faut avoir lu.

Les principes de la guerre

Après les événements, on a baptisé cette seconde partie de la guerre qui a suivi la bataille de la Marne : la Course à la mer. Le mot était d'un joli effet, il donnerait à lui seul une idée fausse de la manoeuvre qui était entreprise, il ne répond en rien à la pensée qui dirigeait les opérations militaires. C'est à l'ennemi que nous avons couru ; nous avons tenté de le déborder et d'envelopper son aile droite, ou, quand il prenait de l'avance, nous avons paré à son développement, car lui aussi cherchait par plus de vitesse à réussir une manoeuvre analogue de débordement. De là résultait une course à l'aile, à l'aile nord des armées opposées. Il nous fallait en même temps l'arrêter et l'immobiliser sur le reste du front qui s'allongeait de plus en plus. C'est cette manoeuvre symétrique qui a fait rapidement remonter cette aile, à une allure des plus accélérées, à travers l'Île-de-France, la Picardie, l'Artois, la Flandre, jusqu'à la mer du Nord. Le mer en fut ainsi le terme sans jamais en avoir été le but.

Mémoires - Tome 2, La Bataille des Flandres, Les armées du Nord Octobre 1914-novembre 1916

Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre de 1914-1918 Tome 2

In this 1903 volume, Foch presents his opinions about modern warfare, cautioning against the very type of mindless offensive action that would bring France to the verge of defeat in World War I. Some historians have blamed Foch for his country's embrace of overagressive tactics, but this book shows him to be innocent of that charge.

Mémoires pour servir à l'histoire Tome 1 ; 1914

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