La Corse, la Méditerranée et le monde musulman - Douzièmes Journées Universitaires d'histoire maritime de Bonifacio

La Corse, Venise Et La Méditerranée, tel est le thème de cet ouvrage. Les relations entre Gênes et la Corse sont en effet bien connues. Celles de la Corse avec Venise le sont moins et Michel Vergé-Franceschi a réuni ici plusieurs universitaires de haut niveau afin de cerner le sujet. Tout d'abord, ce livre nous instruit sur Venise au cours des âges : Anne Brogint, maître de conférences à l'Université de Nice, s'intéresse aux relations entre Venise et l'ordre souverain de Malte au XVIIe siècle ; Guido Candiani, professeur d'histoire, doctorant à l'Université de Paris IV-Sorbonne, à l'évolution de la marine vénitienne au XVIIe siècle ; Pierre-Yves Beaurepaire, professeur d'histoire moderne à l'Université de Nice à la franc-maçonnerie à Venise au XVIIIe siècle ; Suzy Halimi, ancienne Présidente de l'Université de Paris III aux grands "touristes" anglais à Venise au XVIIIe siècle ; Anne-Marie Cocula, vice-présidente de la Région Aquitaine et ancienne présidente de l'université de Bordeaux III à la nouvelle tentation de Venise. Michel Vergé-Franceschi, professeur d'Histoire moderne à l'Université de Tours, ancien Directeur du Laboratoire d'Histoire et d'archéologie maritime du CNRS/Musée national de la Marine/Paris IV-Sorbonne, recentre le sujet sur la Corse et Venise et traite ici des Corses à Venise, militaires, prêtres, universitaires ou médecins ; il publie ici en partie le mémoire de Sébastien Bonifiait sur le recensement de Corte de 1769-1770 qui montre combien Corte comptait déjà nombre de ses habitants au service de Venise à l'époque de Pascal Paoli. Thierry Giappiconi, conservateur de la Bibliothèque de Fresnes, qui achève sa thèse de doctorat d'histoire sous la direction de Michel Vergé-Franceschi, s'intéresse à une famille corse au service de Venise, les Giappiconi ; et Francois Moureau, professeur à la Sorbonne (Paris IV), Directeur du Centre de Recherches sur les Littératures de voyage et Directeur des Presses universitaires de Paris-Sorbonne, nous montre la Corse au XVIIIe siècle telle que la voyait le comte de Lamberg.

La Corse, Venise et la Méditerranée - Onzièmes journées universitaires d'histoire maritime de Bonifacio, février 2009

" Celui qui a vu Bonifacio a vu une merveille " (René Bazin, 1913). Bonifacio, " l'ancienne Palla civitas de Ptolémée située le plus au Sud de l'île est une des villes les plus anciennes de la Corse " (Miss Campbell, 1868). Bonifacio a " une baie très belle et un très beau port, très fort et très sûr... Les habitations occupent une position très élevée. Bonifacio contient de sept à huit cents maisons avec de belles églises et de belles rues, et les maisons sont bâties à l'ancienne mode de Gênes... On y trouve vingt à vingt-cinq citernes. L'air y est très sain... Il y a dans la ville une forteresse... Dans les environs, le pays est très beau et produit une grande quantité de blé, de foin et de vin et d'autres bonnes choses. On y trouve toutes les sortes de fruits que l'on rencontre à Gênes, à l'exception des cerises. Dans les mers environnant Bonifacio la pêche au corail a pris une ampleur considérable". On rencontre à proximité "les salines de Sperone" (Mgr Giustiani, évêque de Nebbio, 1531). Bref, " Bonifacio, est un des plus remarquables spectacles que l'on puisse imaginer " (Miss Campbell, 1868). Depuis dix ans, Bonifacio accueille et abrite les Journées universitaires de Bonifacio à l'initiative de son maire, et sous la direction scientifique du Professeur Michel Vergé-Franceschi. Cette année, ce dernier a réuni une dizaine d'universitaires de talent pour nous parler de l'Histoire de cette ville unique en Europe. Philippe Colombani, Antoine Franzini, Michel-Edouard Nigaglioni, Marie-Jeanne Colombani, Lucien Bély, Alain Debauve, François Moureau, Jean-Lucien Rachelli, l'Amiral Prud'homme, nous font revivre ici les grands moments de la cité à travers son histoire (le siège de Bonifacio par le roi d'Aragon), les trésors de ses œuvres d'art et au sein de la politique internationale, du moyen âge (1420) au naufrage de la Sémillante (1855).

Escales bonifaciennes - Dixièmes journées universitaires d'histoire maritime de Bonifacio, février 2008

La société de l'Ancien Régime - et particulièrement celle du xviie siècle - nous est aujourd'hui à peu près aussi exotique que celle de l'Antiquité classique ou de l'Amérique précolombienne... Nous avons d'elle une vision figée par les trois siècles qui nous en séparent, et longtemps une lecture idéologique du passé de la France a stérilisé les recherches des historiens. Il n'en va heureusement plus ainsi de nos jours, car de nombreux travaux d'érudition ont fait « bouger les lignes » : les synthèses deviennent possibles. De cette « société d'ordres » - et en aucun cas de classes ! - Michel Vergé-Franceschi dresse ici un tableau complet et vivant, l'analysant sous un triple prisme : celui de la tradition (avec ses charges de grand veneur, grand louvetier, grand fauconnier, etc.) ; celui de l'innovation (avec par exemple ses chirurgiens qui ne sont plus barbiers, ses ingénieurs, ses officiers de marine...), enfin celui de l'ouverture, car, sous Louis XIV, et contrairement aux idées reçues, un fils de pêcheur illettré peut devenir officier général (Jean Bart), le descendant de simples artisans champenois ministre (Colbert), le rejeton de grenetiers au grenier à sel chanceliers de France et gardes des Sceaux (les d'Aligre père et fils) , etc. Pour reposer sur des fondements radicalement différents de ceux que nous connaissons, la société française du xviie siècle n'en a pas moins été, à sa manière, une société ouverte.

La société française au XVII siècle

Il ira loin si les circonstances le favorisent  inscrivait sur son carnet de notes, le professeur d'histoire de Napoléon à l'Ecole militaire de Paris. Or tout se passe comme si les historiens oubliaient les origines corses de Napoléon. Pourtant, comme le démontre l'auteur, la culture, les moeurs, les relations familiales qui furent celles de Napoléon enfant ont conditionné Napoléon adulte. A tel point qu'on ne comprendrait rien à la vision politique, sociale et culturelle de l'Empereur si on ne gardait en tête cet arrière-plan corse.

Napoléon, une enfance Corse

La guerre de course en Méditerranée (1515-1830)

Michel de Nostre-Dame dit "Nostradamus" est connu de tous à cause de ses Prophéties. Mais les multiples tentatives de compréhension de celles-ci ont occulté la biographie de l'homme vite qualifié de charlatan. Médecin réputé, né à Saint-Rémy-de-Provence en 1503, Nostradamus fut un homme de sciences, cultivé, comme ses deux arrière-grands-pères médecins du Roi René, comte de Provence. Issu des grands astrologues juifs de Majorque, passés au comté de Foix, puis en Avignon, cité pontificale, nombre de fois chassés, spoliés, persécutés, Nostradamus, condisciple de Rabelais à l'université de Montpellier, ne se comprend que resitué dans son milieu : celui des Juifs convertis, sur fond de tradition kabbalistique. Botaniste, herboriste, passionné par l'embellissement de la face et la conservation en santé du corps, Nostradamus - esprit facétieux selon ses contemporains - ne fut pas qu'un prétendu prophète, reçu à Blois par Henri II et Catherine de Médicis. Le plus grand astrologue de tous les Temps, mort à Salon-de-Provence, en 1566, est aussi à l'origine des cosmétiques et s'il combattit avec succès cinq épidémies de peste, il fut aussi l'homme de la Renaissance le plus passionné par la médecine par les plantes. Baptisé catholique, élevé au sein d'une famille de néophytes, taxé de protestantisme, attaqué par les Ligueurs, père d'un moine, ce médecin naît du vivant de Christophe Colomb et meurt trente ans après Luther. Un destin d'exception dans une époque d'exception !

Nostradamus (1503-1566)

La passion d'un roi pour les arts et les lettres, qui fit de la France l'un des berceaux de la Renaissance.En trente-deux ans de regne, Francois 1er a durablement marque de son empreinte la France.Mecene et hote de nombreux artistes etrangers, comme Leonard de Vinci, protecteur de lettres, il a egalement ete un roi batisseur a qui l'on doit aujourd'hui les merveilles que sont les chateaux de Chambord, Azay-le Rideau, Fontainebleau, Blois, Saint-Germain-en-Laye, etc.Un ecrit clair et captivant pour decouvrir comment sous le regne de Francois 1er la France s'embellit des plus belles oeuvres de la Renaissance.

La Corse, la Méditerranée et le monde musulman - Douzièmes Journées Universitaires d'histoire maritime de Bonifacio

Plus de livres de Michel Vergé-Franceschi

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques