Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Manhattan blues

Pierre Kyria entreprend dans cet ouvrage le relevé d'un parcours tumultueux au fil du temps : une enfance endeuillée et le sentiment des distances, une adolescence désemparée dans le New York puritain des années Eisenhower, la découverte d'une sexualité vagabonde avec les mauvais garçons de Times Square, les premières amours légitimes et les premiers désaveux, la période de transit entre l'université américaine, l'armée française, le journalisme, la littérature... Tout voir, tout essayer, tout analyser pour gagner une unicité en conciliant les contraires, pour affirmer " sa " vérité sans faux-semblants.

La plaie et le couteau - Carnets intimes 2004-2008

Lisbonne

Pile Poil

"Rien ne réussissait à Londres comme l'insolence, témoin d'Orsay, frère de la duchesse de Guiche : il s'était mis à galoper dans Hyde Park, à sauter les barrières, à jouer, à tutoyer sans façon les dandys. Il avait un succès sans égal et pour y mettre un comble, il finit par enlever une famille, père, mère et enfants." Qui, autre que Chateaubriand, témoin partial mais génial, aurait pu mieux résumer la "carrière" fulgurante du comte Alfred d'Orsay ? Né en 1801 d'un général d'Empire, Grimod d'Orsay, et d'une fille naturelle du prince de Wurtemberg, Éléonore de Franquemont, Alfred d'Orsay fut pendant trente ans la "coqueluche" de la gentry anglaise. Véritable "roi de Londres", il y dicte la mode et y fait les réussites littéraires. Sa vie fut un roman et en inspira d'autres. Dans les siens, Disraeli le prend pour modèle et Dickens lui doit ses premiers succès. Furieusement dépensier, il ruine un nabab irlandais, lord Blessington, épouse sa fille et vit sans façon avec sa femme. De retour à Paris en 1848, il meurt quatre ans plus tard au moment où le Prince-Président vient de le nommer directeur des Beaux-Arts. Par son intelligence, son dévouement et son sens aigu de l'amitié, son talent de portraitiste et de sculpteur, Alfred d'Orsay demeure l'un des personnages les plus originaux et les plus attachants de son temps

Le Beau d'Orsay

Mademoiselle Sarah

Trente ans, regard froid, nerfs tendus, souple et secret - telle est l'image qu'Axe donne de lui, celle d'un félin aux aguets. Pourtant il est miné de l'intérieur. Dans le collège snob et chic de Nouvelle-Angleterre où il s'est tapi, sa seule présence provoque des remous. Pour vivre, il détruit ; pour aimer, il écrase. Un rebelle qui croit trop à l'errance et au hasard. A la source, il y a eu l'Algérie, école de la violence et du mépris. Singulière et féroce éducation sentimentale qui est celle d'une génération - celle du doute, de l'insoumission, de l'ironie aussi. D'étape en étape, Axe suit sa pente - celle du vide. La quête aveugle, obstinée, d'un aventurier de notre temps - un aventurier de l'âme.

Manhattan blues

Résumé

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