La Vénus d'Ille

Carmen est une femme sauvage, sans tendresse, qui suscite la passion au premier regard. C'est le cas du narrateur, personnage que le mythe a délaissé, un savant français ensorcelé par la belle gitane, mais aussi de Don José qui lui voue un amour merveilleux et funeste. Carmen est insaisissable, envoutante. C'est une incarnation de la littérature, un symbole de la liberté dans l'amour, de la corrida du langage - mais l'aimer conduit au pire destin.

Prosper Mérimée revisite avec ironie un monument de la littérature française: une Espagne romantique aux bohémiens transis d'amour.

Prosper Mérimée (1803-1870) né à Paris dans une famille bourgeoise et cultivée, fait des études de droit, mais apprend aussi le piano, la philosophie et les langues. Il travaille dans les bureaux ministériels, puis en tant qu'inspecteur général des monuments historiques. Il se livre ensuite à la littérature. Il fréquente les salons littéraires où il rencontre des personnalités telles que Victor Hugo, Alfred de Musset ou Stendhal. Ses textes sont d'inspiration romantiques. Il publie une suite de nouvelles en 1830, très largement appréciées pour la qualité de son travail, ainsi « Mateo Falcone » ou encore « Tamango ». Ses ouvres prennent ensuite une teinte fantastique et historique (« La Vénus d'Ille »), influencé par ses voyages et son métier. Sur cette même teinte, « Colomba » et « Carmen » (1840/1845) sont un véritable succès, ensuite popularisée par l'opéra de Georges Bizet.

Carmen

Lors de son escapade en Espagne, Mérimée, un archéologue de renom, a fait la connaissance d'un voleur appelé José Navarro. En fuite, ce brigand est protégé par le narrateur contre l'arrestation. Quand Mérimée arrive à Cordoue, il rencontre une belle gitane surnommée Carmen.

La Jacquerie a pour sujet la révolte paysanne de 1358, à l'époque de la guerre de Cent Ans. Le pouvoir royal est faible, une grande partie du territoire est sous domination anglaise et les grands féodaux, tels les multinationales d'aujourd'hui, privilégient sans vergogne leurs propres affaires à l'intérêt national. La pièce de Mérimée n'est pas l'histoire, fort complexe, des soulèvements paysans d'alors mais elle en restitue l'esprit et les enjeux sociaux. Lorsqu'il l'écrit, à vingt-cinq ans, Mérimée est un adepte d'une sorte de "réalisme romantique", plus proche de Stendhal que de l'emphase propre à Victor Hugo, ce qui se retrouve dans son style. Passionné par les mécanismes de la vie politique, il excelle à montrer le dessous des situations et à en dévoiler le déroulement. La pièce fait comprendre que l'action des révoltés ne peut aboutir dans la mesure où ils ne sont pas capables d'imaginer les possibilités d'action des féodaux. Ils ne connaissent que leur petit monde et se divisent vite lorsqu'ils croient avoir acquis quelque chose. Il leur manque la compréhension en profondeur des mécanismes du pouvoir. Une vision à long terme. Etrangement oubliée dans les diverses éditions des oeuvres de Mérimée, cette pièce qui se lit comme un roman, est d'une étrange modernité. Les événements liés au mouvement des "gilets jaunes" lui ont redonné toute son actualité. La préface d'Aragon (qui date de 1947) la replace dans le contexte politique et social de son temps et dessine cet horizon historique nécessaire à la réussite de tout mouvement social.

La Jacquerie

Le sud de l'Espagne, vers 1840. Don José, un jeune soldat qui rêve de devenir officier, croise la belle et énigmatique Carmen. C'est le coup de foudre, il succombe au charme vénéneux de la belle gitane et son destin bascule : il devient le plus célèbre brigand de la région. L'amour et la passion l'entraînent tragiquement vers l'exclusion sociale puis la mort. L'opéra de Bizet et de nombreuses adaptations cinématographiques ont immortalisé le personnage de Carmen, véritable mythe moderne. Recommandé pour les thèmes du nouveau programme 4e : dire l'amour ; individu et société confrontations de valeurs ? Une approche vivante : une biographie à la 1re personne, le contexte historique et culturel, une présentation vivante des personnages. Des outils complets Deux axes d'analyses : - un genre : de la nouvelle à l'opéra et au cinéma, - un thème : Carmen ou le mythe de la femme fatale ; Des pauses lecture pour analyser les passages clés. Lecture supplémentaire : Une prophétie de bohémienne, de Bram Stoker. Analyse d'images : un dossier iconographique en couleurs.

Dans le maquis de Porto-Vecchio, un enfant coupable de trahison subit le châtiment de son père... Un guerrier africain, naguère marchand d'esclaves et à présent esclave lui-même, fomente, sur le navire français où il est captif, une mutinerie à laquelle lui seul survivra...

Ce volume rassemble les premières nouvelles de Mérimée, qui peint, par la précision du trait et le sens aigu du récit, un tableau implacable et tragique de la nature humaine. Comme l'écrit Éric Vuillard, « l'intrigue vous entraîne, on veut connaître la fin, sa propre fin pour ainsi dire, et, à chaque pas, on se demande si l'auteur va bien aller jusqu'au terme, jusqu'à la conséquence ultime que l'on redoute depuis le départ et dont on peine pourtant à savoir pourquoi elle devrait se produire. Mais on le sent, il le faut, elle se produira ».

Mateo Falcone et autres nouvelles

Le professeur Wittembach se rend chez le comte Szémioth en Lituanie pour y étudier un livre rare. Mais le comte, quoique d'une civilité exquise, est un personnage étrange ...

Cet ouvrage contient :
- L'oeuvre intégrale
- Des groupements de textes
- Les repères historiques, culturels et littéraires
- L'étude du genre
- Une préparation au baccalauréat

Lokis

«Prosper Mérimée (1803-1870) reste parfois prisonnier des féroces méditerranéennes qu'il a créées. Sait-on bien que le père de Carmen est aussi l'auteur de scènes de la vie parisienne ou privée ? Il ne se cache pas de rechercher la "satisfaction que donne à tout narrateur une histoire bien contée" ; mais, en donnant des dehors de comédie parisienne à ce qui fut souvent de la souffrance, le glacial Mérimée ne refuse pas de se laisser reconnaître sous "cette expression de mélancolie ironique qui lui est habituelle", la dernière ironie pouvant être celle du sort et des morts absurdes.» Guy Sagne.

Théâtre de Clara Gazul ; romans et nouvelles

Paru à Londres et à Paris en 1753, La Vérité sortant du puits hermétique est un traité aussi rare que précieux. Son auteur, fortement empreint des enseignements de Philalèthe auquel il ne cède point le change s'inscrit, ainsi qu'il l'écrit, au rang des "Philosophes inconnus" : " ... Vil mortel que je suis, je ne désire que d'être ignoré... " Au tome IVe de la Bibliothèque des Philosophes Chimiques de Jean Maugin de Richebourg (J. M. D. R.) figure, en 30e pièce, une Lettre Philosophique de Philovite à Héliodore dont le style n'autorise que peu d'apparenté avec l'adepte dont il est ici question. L'auteur de La Vérité sortant du puits hermétique, on peut en être certain, constitue un des maillons de la longue " Chaîne d'or d'Homère " - Aurea catena Homerii - dans la parfaite orthodoxie de la science et de la tradition hermétique : " ... Ce n'est donc qu'en faveur des véritables Enfants de la Science, que nous avons résolu d'écrire ce petit Traité, pour leur dévoiler, selon l'expression de Philalethe, les arcanes de la Médecine universelle, de l'Alchymie, et de la Phisique naturelle . nous devons cela aux enfants de l'Art... " Le pseudonyme de l'auteur, Philovite Cosmocole, composé à dessein, n'est quant à lui sans évoquer un point important du Grand ? uvre, sur lequel il y aurait tant à dire et qui demeure une pierre d'achoppement, interdisant tout avancement tant qu'il reste irrésolu !

La Vénus d'Ille

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