J'ai vecu l'epuisement d'une gauche qui croyait a la raison, a la production et a l'histoire. Vivrons-nous l'invention d'une autre gauche, celle de la liberte personnelle, de la solidarite et de la diversite?Cette invention depend des responsables politiques auxquels je m'adresse, mais, au moins autant, de vous et de moi.A.T.

Lettre a Lionel, Michel, Jacques, Martine, Bernard, Dominique... Et Vous

Le mouvement de mai" Ce n'est qu'un début. Comment dire ces mots sans reconnaître à la fois en mai la naissance d'un nouveau mouvement social et les confusions ou les déviations d'une action dont ni les acteurs, ni les adversaires, ni les objectifs ne pouvaient être nettement définis par le mouvement lui-même. Le soulèvement de mai fut plus un mouvement social qu'une action politique. Il est, un siècle après le socialisme utopique et la naissance de la société technocratique, l'expression du communisme utopique. "Publié pour la première fois en 1968, ce livre a constitué la première étude d'ensemble, documentée et critique, du mouvement de Mai. À cinquante ans de distance, l'analyse de cet événement comme irruption de la culture dans le champ politique conserve toute son acuité.(Avec une postface inédite)

Le mouvement de Mai ou le communisme utopique

Solidarity

Un type nouveau de société naît aujourd'hui sous nos yeux, que se différencie de toutes celles qui on précédé. Cette société, c'est la société post-industrielle où les rapports sociaux se trouvent profondément transformés. Du mouvement étudiant à l'avènement de nouvelles classes sociales et aux problèmes liés à l'organisation de l'entreprise l'auteur rompt ici avec les critères anciens de l'explication sociologique. Il introduit le lecteur à ce que souvent il discerne le moins bien : la modernité.

La société post-industrielle

Lettres à une étudiante

Nous sommes, depuis une décennie, confrontés à cette évidence : toutes les institutions sociales s'affaiblissent, et certaines d'entre elles menacent même de s'effondrer. La famille, l'école, la ville, le système de protection et de contrôle social, l'entreprise, la politique elle-même offrent à nos yeux le spectacle désolant d'archaïsmes incapables de se moderniser. Faut-il s'en inquiéter ? S'en réjouir ? Que se passe-t-il pour que les piliers de nos sociétés démocratiques se dérobent ainsi quand la globalisation du monde appellerait leur renforcement ? Tous les vingt ans, Alain Touraine publie une somme théorique magistrale, synthèse de ses travaux en cours. Après Production de la société (1973) et Critique de la modernité (1992), La Fin des sociétés marquera son oeuvre comme le point d'achèvement d'un travail d'observation critique de l'émergence du Sujet sur les ruines de la Société, et de la substitution de la revendication éthique à celle de l'émancipation du travail. Mais c'est sans doute ceci, d'abord, que le lecteur retiendra : ce n'est pas d'un monde unifié dont nous avons besoin, mais d'une pensée globale du monde. A charge pour nous d'apprendre à quelles conditions le sujet de droits que nous sommes devenus est susceptible de se faire l'acteur d'une expérience post-historique entièrement nouvelle, où l'économie financière, devenue sauvage aujourd'hui, pourrait être à nouveau contrôlée.

La fin des sociétés

Edmond Maire et la C.F.D.T. dérangent. Voilà un syndicat qui, au-delà de son rôle d'organisation ouvrière, a paru le foyer animateur d'une «deuxième gauche». Voilà un leader qui, au-delà de son rôle de secrétaire général d'une fédération, a paru incarner un pôle d'identité politique. Sur ce phénomène original de la vie politique française, entretiens, témoignages et analyses recroisent ici leurs questions. Cet ensemble, unique en son genre et complété par une mise au point d'Edmond Maire, met à la disposition de tous les éléments d'une réflexion aujourd'hui indispensable sur cette tentative, sans doute également unique, pour lier l'action revendicative au jour le jour à un projet neuf d'appréhension de la réalité sociale, cet effort salutaire pour insuffler à la vie et au débat publics une part plus grande de vérité.

La C.F.D.T. en questions

Avec la décomposition du capitalisme industriel, les institutions sociales perdent leur sens. Que se passe-t-il pour que les piliers de nos sociétés démocratiques se dérobent quand la globalisation du monde appellerait leur renforcement ?
Loin de céder à la peur du chaos qui accélère le déclin, cet ouvrage s'efforce d'unir le récit d'une fin et l'annonce d'un commencement : celui d'un autre type de vie collective et individuelle fondé sur la défense des droits humains universels contre toutes les logiques d'intérêt et de pouvoir. 
À charge pour nous d'apprendre à quelles conditions le sujet de droits que chacun peut invoquer est susceptible de se faire l'acteur d'expériences entièrement nouvelles, où le capitalisme financier, devenu sauvage aujourd'hui, pourrait être à nouveau contrôlé.

Femme de pensée, de création et d'action, psychanalyste, créatrice du groupe Psychanalyse et Politique et des éditions des femmes, co-fondatrice en 1968 d'un Mouvement de libération des femmes dont elle a été le coeur battant à travers les décennies, Antoinette Fouque est une figure majeure de notre temps. Elle nous a quittés le 20 février 2014. De multiples lieux, politiques, intellectuels, culturels et militants, des femmes et des hommes qui l'ont connue se sont réunis le 5 avril 2014 et témoignent dans ce recueil de leurs souvenirs intimes ou collectifs, de leur amitié, de l'empreinte qu'elle a laissée sur eux et sur le monde. Un éclairage inédit et d'une grande humanité.

Lettre a Lionel, Michel, Jacques, Martine, Bernard, Dominique... Et Vous

Résumé

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