Mourir d'amour, tel est le but de la comtesse Damiani au cours de deux nuits d'excès. (Préface Max Obione)

Gamiani - ou Deux nuits d'excès

1537 : dans la Florence des Médicis, le jeune Lorenzo projette en secret l'assassinat de son cousin, le tyran Alexandre. Tentative désespérée de changer le cours de l'Histoire en faisant triompher la cause républicaine ? Ou ouvre d'un individu d'exception, désireux de laisser son nom à la postérité ? Sous le masque de ce personnage « glissant comme une anguille », double de Brutus l'Ancien comme de Hamlet, se laisse entrevoir, de loin en loin, le moi déchiré de l'auteur, enfant du siècle. Entre cynisme et idéalisme, débauche et héroïsme, la figure énigmatique de celui que l'on surnomme Lorenzaccio a inspiré à Musset ce chef-d'ouvre du drame romantique.

Dossier :

1. Les énigmes du moi : le cas Lorenzo

2. Le mal du siècle

3. L'artiste et l'homme d'action

4. Musset et le drame romantique

5. Lorenzaccio à la scène

6. Aux sources de Lorenzaccio.

Lorenzaccio

Dans Gamiani ou Deux Nuits d’excès, Alfred de Musset relate les ébats trioliques de la comtesse Gamiani avec Fanny et Alcide. Deux nuits au cours desquelles chacun des personnages fait le récit de son initiation et de ses plus singuliers exploits d’alcôve, l’ensemble des scènes constituant une sorte d’encyclopédie des dépravations. Publié pour la première fois en 1833, Gamiani est l’ouvrage le plus réimprimé au cours du XIXème siècle (pas mois de 41 éditions !) ; l’attribution à Musset, longtemps remise en cause, ne fait plus aucun doute. Dans le bref espace où Pierre Mac Orlan déroule ses aventures, Mademoiselle de Mustelle passe de treize à quinze ans. Courte période dans laquelle pourtant elle parcourt tous les degrés - dirons-nous de la débauche ? - , non : plutôt de l’apprentissage le plus naturel de toutes les ressources de l’art d’aimer. Il faut dire que son entourage n’incite guère à l’austérité : sa gouvernante anglaise, la soubrette, le valet, la lingère, sa mère elle-même et sa petite soeur «ne pensent qu’à ça», donnant ainsi à Lucette les plus suggestifs et les plus variés des exemples.

Gamiani : ou deux nuits d'excès

L'ouvrage fournit toutes les clés pour analyser les deux pièces de Musset. Le résumé détaillé est suivi de l'étude des problématiques essentielles. Par exemple :. Sur Les Caprices de Marianne :- Colio, Marianne et Octave : trois conceptions de l'amour- La variété des tonalités- Un thème principal : « le mal du siècle ». Sur On ne badine pas avec l'amour :- Le trio central : Camille, Perdican, Rosette- Du comique au tragique- La recherche d'un bonheur impossible.

Profil - Musset : Les Caprices de Marianne, On ne badine pas avec l'amour - analyse littéraire de l'oeuvre

Nouvelle édition 2019 sans DRM de La mouche de Alfred de Musset augmentée d'annexes (Biographie, par Paul de Musset).

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La Mouche – suivi d'annexes - Nouvelle édition 2019

«De tous les obstacles qui nuisent à l'amour, l'un des plus grands est sans contredit ce qu'on appelle la fausse honte, qui en est bien une très véritable. Croisilles n'avait pas ce triste défaut que donnent l'orgueil et la timidité ; il n'était pas de ceux qui tournent pendant des mois entiers autour de la femme qu'ils aiment, comme un chat autour d'un oiseau en cage.» Deux récits galants et exaltés par la grande plume romantique de La Confession d'un enfant du siècle.

Emmeline : croisilles

Écrits par Musset dans la dernière partie de sa vie, entre 1842 et 1854, ces contes doux-amers dépeignent des héros solitaires en quête de bonheur, dont l'itinéraire est semé d'épreuves, d'émerveillements et de désillusions.

Plongeant leurs racines dans la nuit de l'enfance, ils composent un monde où l'on croise des chevaliers sans fortune (Pierre et Camille), des frères ennemis (Les Frères Van Buck) et des fées marquises (La Mouche). Mais Musset y décrit aussi la société de son temps, comme dans Mimi Pinson, où il donne à la figure de la grisette ses lettres de noblesse. Dans l'Histoire d'un merle blanc, fleuron de ce recueil, l'auteur parle de sa condition d'artiste incompris, d'amant délaissé et de poète maudit. Plus émouvants que féeriques, plus réalistes que fabuleux, ces contes aux accents contrastés sont les chants du cygne de Musset.

Contes

Gamiani ou, Une Nuit d'Excès, was the 1st really important work to come from the 19th century French presses. It's still one of the most erotically explicit works to come from any French press. Its author is supposed to have been Alfred de Musset (1810-57) & the eponymous heroine a portrait of his lover, George Sand. A young man observes her & a young girl, obligingly named Fanny, engaged in their lesbian bed. Having watched them & provoked by their gay abandonment, he reveals himself, joins them & they spend the night alternately sharing their intimate histories & their bodies in orgies of almost religious intensity. Unsurprisingly religious, as the stories they tell include the rape of one in a monastery & the nearly fatal debauchment of another in a convent, as well as encounters with a number of animals; a ménagerie à trois, as it were. Their night of excess is both explicitly aural & explicitly oral, & ends in Countess Gamiani's gasps: "I am dying in an agony of pleasure, an agony of suffering. I can't stand it any more. Simultaneously the four of us achieved the most wonderful sensations, climaxing together & each of us experiencing an intense orgasm. What ardent enjoyment of taste to my palate! What delicious, intoxicating overflow in my entrails! Can you conceive these excesses? Just think of it! To suck in one's mouth all of a man's love juice & strength, to drink it down impatiently, to swallow it in waves of foam both warm & bitter, & at the same time to feel a double jet of flame enter your body by its two lower orifices at once. It's a triple pleasure, impossible to describe adequately."

Gamiani, ou, Deux nuits d'excès

«Alors ces hommes de l'Empire, qui avaient tant couru et tant égorgé... se regardèrent dans les fontaines de leurs prairies natales, et ils s'y virent si vieux, si mutilés, qu'ils se souvinrent de leurs fils, afin qu'on leur fermât les yeux. Ils demandèrent où ils étaient ; les enfants sortirent des collèges, et ne voyant plus ni sabres, ni cuirasses, ni fantassins, ni cavaliers, ils demandèrent à leur tour où étaient leurs pères. Mais on leur répondit que la guerre était finie, que César était mort, et que les portraits de Wellington et de Blücher étaient suspendus dans les antichambres des consulats et des ambassades, avec ces deux mots au bas : Salvatoribus mundi.Alors s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse.»

Gamiani - ou Deux nuits d'excès

Résumé

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