Claire d'assise, qui es-tu ?

On ne saurait résumer Besançon à sa fameuse et imposante citadelle, oeuvre de Vauban. En effet, dominée par sept collines et traversée par le Doubs, la capitale de la Franche-Comté tire de son décor naturel un charme incontestable. Occupée dès l'époque romaine, Besançon connaît son âge d'or à la Renaissance. Le palais Granvelle et de nombreux bâtiments témoignent toujours de cette fastueuse époque. D'autres trésors architecturaux nous rappellent les siècles passés, ainsi la cathédrale Saint-Jean, le parlement, le casino, l'horloge astronomique. Cette dernière est d'ailleurs le symbole de la tradition horlogère de la ville, savoir-faire qui fait la fierté des Bisontins. Paysages enchanteurs, monuments et sites d'exception, douceur de vivre... Gérard Chappez et Matthieu Fays et ne pouvaient manquer d'être séduits par les multiples facettes de cet univers. Ils nous livrent ici une vision très personnelle et souvent étonnante de Besançon.

Besançon

L'ouvrage réunit des études de linguistes et d'historiens des religions, qui tous travaillent sur les textes ou des documents épigraphiques. Les énoncés de prières attestés dans les langues indo-européennes sont ainsi étudiés d'un point de vue pluridisciplinaire. L'ouvrage aborde la littérature de l'Inde classique, les inscriptions achéménides, les langues celtiques, la prière hittite, la prière latine, les langues italiques, la littérature hellénique.

La prière dans les langues indo-européennes: linguistique et religion

La vallée des rois et la vallée des reines

" Que l'on dise : Jean et Cécile se sont aimés. Leur vie d'amour a été divine et tremblante d'extase comme une fleur ouverte où baigne une pluie du ciel. Le livre de leur amour est défaillant de tendresse, les pages en sont des matins mouillés de pleurs ou de soleil, des jours de vie grise et de maisons grises mais aussi des jours de campagne délicieuse [...] tout y est prière et adoration. " Cécile Sauvage (1883-1927), consacrée poète de la maternité avec son recueil " L'Âme en bourgeon ", dédié à son fils Olivier Messiaen, vécut, aussi une fulgurante passion avec Jean de Gourmont, chroniqueur au Mercure de France. Elle en a consigné le brûlant souvenir dans une expression étonnamment forte où l'érotisme s'allie au mysticisme. Par la révélation tardive et mouvementée de ces " Écrits d'amour " se trouve ainsi renouvelée l'image de Cécile Sauvage, amante et poète de sa passion. -- 'There's no doubt about it: Jean and Cécile loved each other. Their life of love was divine, trembling with ecstasy like an open flower gathering rain from the heavens. The book of their love is fragile with tenderness, its pages are dawns soaked in tears or sunshine, grey days and grey houses but also delicious days in the countryside [...] all is prayer and adoration.' Cécile Sauvage (1883-1927), whose 'L'Âme en bourgeon' - devoted to her son Olivier Messiaen - earned her the title of 'poet of motherhood', experienced another great love, for Jean de Gourmont, a colmunist with Mercure de France. She wrote her burning memories in a surprisingly bold blend of eroticism and mysticism. With the tardy and eventful revelation of these 'Écrits d'amour' we also rediscover the figure of Cécile Sauvage, lover and poet of her passion.

écrits d'amour ; édition établie, présentée et annotée par Béatrice Marchal

Bibliographie presse francaise 72-sarthe

Lourd de phantasmes, de peurs et de désirs, le thème du métissage est " dans l'air ", alimentant des discours contradictoires et peut-être pareillement sommaires : l'un, ordinairement censuré, exprimant un rejet auquel le souci de préservation de l'identité culturelle fournit un camouflage opportun, l'autre célébrant dans le mélange interethnique, non peut-être sans naïveté, la réponse euphorique aux défis posés par les sociétés pluriculturelles modernes.
Les textes réunis dans ce volume couvrent les champs de la littérature et de l'histoire. Les auteurs se sont efforcés de réévaluer la signification thématique du métissage dans la tradition littéraire et de préciser les attitudes changeantes à l'égard des brassages ethniques.
S'il est vain de prétendre tirer une véritable conclusion à partir des contributions très diverses ici rassemblées, on peut cependant noter une convergence. De l'analyse des textes littéraires et des situations historiques, il semble résulter que la condition métisse, qu'on le déplore ou non, est la plupart du temps vécue comme un malaise et non comme un dépassement heureux des barrières raciales.
Un second tome, regroupant les études d'orientation anthropologique et linguistique, est publié chez le même éditeur sous l'égide de l'Unité de Recherche Associée 1041 du CNRS.

Métissages. Tome 1

Comment restaurer la parole, pour qu'elle dise encore quelque chose du monde, du rapport à soi et du lien à autrui, alors qu'elle court sans cesse le risque de s'enfermer dans le déploiement de structures verbales et de mécanismes conceptuels ? Dans les sociétés comme elles s'annoncent, comment construire un lieu humain ? Pourquoi et comment la poésie peut-elle et doit-elle y jouer un rôle crucial ? Les écrits récents d'Yves Bonnefoy radicalisent ces questions qu'il n'a cessé de se poser, et de poser aux oeuvres des poètes et des peintres, depuis ses premières publications, convaincu que le travail poétique inclut l'alliance avec une pensée réflexive. L'amplification de l'oeuvre s'accompagne de l'affirmation toujours plus marquée des pouvoirs de la poésie et de l'espoir que l'on peut placer en elle. Les textes rassemblés dans ce volume portent sur ces nouveaux éclairages. Ils sont accompagnés de poèmes d'Yves Bonnefoy, ainsi que d'une contribution dans laquelle le poète donne un exemple, à propos de Baudelaire, de ce que peut être l'apport décisif d'une " critique en poésie ", qui se rendrait sensible, au coeur de la conscience, au débordement de la métaphore par la métonymie. Ce recueil s'ouvre sur un frontispice de Lucy Vines.

Actes du colloque réuni à l'Université de Zurich par Patrick Labarthe et Odile Bombarde (14-16 octobre 2009).

Yves Bonnefoy ; écrits récents (2000-2009)

Si les arts de la rue forment un genre singulier et identifié, particulièrement en Europe ces trente dernières années, ils relèvent avant tout du théâtre. Or, il paraît essentiel de considérer que le théâtre n'existe que dans l'échange avec la vie, avec la ville, avec le public. Le théâtre de rue en est une bonne démonstration, qui questionne en retour l'état du théâtre. Au fil des entretiens avec des figures du théâtre de rue et des considérations d'observateurs avertis, le lecteur notera les mots, les motifs, les expériences, les trouvailles qui aident à définir le paysage d'un théâtre de rue qui se transforme devant nos yeux. Ce numéro se situe dans une double perspective. D'un côté, il prolonge l'ensemble des réflexions ouvertes par la revue Études théâtrales ces dernières années à partir des mutations actuelles du théâtre, en considérant ses évolutions en matière de dramaturgie, de mise en scène, de jeu de l'acteur, de scénographie, d'architecture. De l'autre, il prend appui sur un des festivals les plus importants en Europe en matière de théâtre de rue, le festival d'Aurillac.

Claire d'assise, qui es-tu ?

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