« Un jour de l'été 2002, Franz-Olivier Giesbert m'a demandé d'écrire sur la télévision chaque semaine dans Le Point. Je lui ai dit que j'écrivais déjà sur la télévision pour un autre journal (textes rassemblés dans Le Plateau télé, Fayard, 2010). Franz m'a rappelé quelques jours plus tard et m'a dit que, dans ce cas, je pourrais écrire sur n'importe quoi. C'est ce que j'ai fait. »

Au point - Journal d'un Français sous l'empire de la pensée unique

" Nice des amours, des amitiés, des souvenirs, des lectures. A peine française. Tout juste balnéaire. Exil pas toujours doré pour des milliers d'artistes. Nice enchantée, neurasthénique, dansante, angoissée, érotique. Le besoin de Nice est naturel, comme un produit bio. Il aura occupé, avec d'autres petites manies, les trente dernières années de mon existence insolite. La ville résume les doutes que j'ai sur tout, elle est un repaire métaphysique. Je ne pourrais pas vivre bien sans elle, j'ai trop besoin de ses automnes. J'ai tenté de l'enfermer dans ce livre pour l'avoir toujours sur moi, comme un médaillon ou un gilet pare-balles. C'est une protection un peu matérialiste, un plafond de verre à ne pas briser. " P. B.

Nice-Ville

Deux frères et une femme. Gilles, l'aîné, est un journaliste art-de-vivre, et son cadet Fabien une star de cinéma. Ils se retrouvent chaque dimanche dans la maison de leur mère, à Marolles-en-Brie. Où le comédien présente à sa famille, lors du réveillon de Noël, celle qu'il a choisie pour épouse : Annabel. Dont Gilles devient aussitôt obsédé. Mais obsédé de quoi au juste ? De prendre quelque chose à son frère qui, avec ses succès, lui a volé son droit d'aînesse ? D'être enfin, pour la première fois de sa vie, le préféré des deux ? De déchiffrer le caractère d'Annabel, vestale au comportement trouble et aux mobiles obscurs ?

Belle-soeur nous entraîne dans le sillage de personnages tendres, subtils et imprévisibles entre lesquels un terrible drame finira par éclater. Captivant.

Belle-soeur

AUTEURS: Besson, Dutourd, Dutourd, Leroy, Matzneff, Nokovitch, Paucard, Schiffer, Séchan, Volkoff«…La Serbie est le bouc émissaire qui permet aux maîtres du nouvel ordre mondial d’asseoir leur autorité terroriste. Pas de chance pour eux, les Serbes sont fiers, courageux, et quoiqu’injustement seuls, ils ne plient pas. Les dix écrivains présents dans ce recueil ne sont pas des « intellectuels engagés », c’est-à-dire des tartuffes. Certains se sont rendus sur place pour mieux comprendre, mais tous ont laissé parler ce qui compte le plus dans l’amour qu’on porte à un peuple frère: le cœur.»

Avec les Serbes

" La devise de mes parents était de ne jamais  faire les choses à moitié, surtout si ça concernait leur fils unique. La preuve : quand ils m'offraient une place de bateau, c'était sur le Titanic. En fait, il faut dire la Titanic, car en anglais les navires sont du genre féminin, les navires sont des femmes. " Patrick Besson livre sa version du plus célèbre des naufrages : et si les femmes étaient aussi à l'origine du funeste destin du transatlantique ?

La Titanic

La jeune et belle Tassadit est promise en mariage à Iphitos, un riche armateur : la poétesse Sapho, qui l'aime, préférera la mort à l'idée qu'elle trouve la volupté dans les bras d'un homme. Iphitos, lui, vit une passion folle pour Cléis, la courtisane, virtuose du sexe. Une passion que ne parviendront à éteindre ni la jalousie ni la séparation...

Autour d'eux, et de bien d'autres, Patrick Besson déploie le tableau de la Grèce au VII e siècle avant notre ère, expéditions commerciales et guerrières, hommes libres et esclaves, épouses et courtisanes... Se rencontrent dans ces pages toutes les virtualités de l'amour et du désir : le jeu des corps et le sentiment, le bonheur et la souffrance, la fête amoureuse et la passion romantique.

Une Grèce antique imprévue renaît ainsi sous la plume du chroniqueur et romancier, auteur de La Statue du commandeur et des Braban (Prix Renaudot 1995).

La science du baiser

Défiscalisé(e) : se dit de toute personne qui, pour des raisons d'impôt sur le revenu, préfère choisir l'exil dans quelque paradis lointain avec soleil, piscine et palmiers. 
Tel est le cas de Stella dans sa somptueuse villa majorquine, où séjournent sa fille Justine, réputée homosexuelle mais mystérieusement accompagnée d'un garçon, son amie Anémone, propriétaire d'un restaurant parisien à la mode, son avocat Olivier, fanatique d'art contemporain. Cependant qu'Anémone se désole de ne pas parvenir à suivre son régime, et que la cuisinière Maria pleure à cause de sa soeur atteinte d'un cancer, Stella se consume d'amour pour Lucien, le chef-cuisinier de L'Arête, qui n'a pas voulu quitter sa femme pour elle. 
Petits soucis et grandes douleurs, farniente et ragots (qui couche avec qui oe). Le romancier des Braban (prix Renaudot), chroniqueur de La Cause du people, promène un regard acide et amusé sur cette humanité nantie de tout sauf, semble-t-il, de l'aptitude au bonheur.

Défiscalisées

Nés sur les rives du Danube et de la Save, au début du siècle dernier, Milos et Srdjan sont frères et amis mais ne se ressemblent guère. Moustaches de mercenaire, mélancolique, Milos a la puissance du soldat avant l'assaut. Longue taille et charme de l'indolence, Srdjan est un poète sans oeuvre. Les deux Serbes, qui retrouvent leur cousine Milena dans un Paris trop civilisé, voient la capitale du haut de leur innocence. Qu'est-ce que l'esprit français entre le boulevard des Italiens et le Café anglais ? Qu'est-ce que Paris pour un paysan du Danube ? Srdjan assiste à la première d'Hernani et porte le gilet rouge. Milos se heurte aux manières hypocrites des salons romantiques. La blonde Milena ne sait qui aimer.

Au point - Journal d'un Français sous l'empire de la pensée unique

Résumé

Plus de livres de Patrick Besson

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques