Marcher, oui, mais en observant autre chose que le bout de ses pieds... La balade du week-end est ici prétexte à la découverte, à la curiosité. Des " folies " aux " totems ", des matelles aux étangs, des découvertes insolites dans l'environnement proche de la ville.

Curiosites Aux Portes De Montpellier. Tome 1

Turquoise comme les "belles eaux" qui miroitèrent aux yeux de Christophe Colomb un certain dimanche de l'an de grâce 1493. Or comme le sable onctueux des plages et les lourds bijoux créoles. Vert comme l'épais manteau végétal qui épouse les reliefs hardis de la Basse-Terre, de la "Vieille Dame" Soufrière et des Mamelles. Rouge comme le brasier qui, au carême, consume l'effigie de Vaval. Blanc comme les plumets de la canne à sucre et l'incontournable ti-punch, comme les tombes carrelées des cimetières et comme le teint naturel des Saintois et des Saint-Barths. Noir comme le sable volcanique de la Basse-Terre, le sirop de batterie et le ti-boudin. Ambré comme le rhum vieux et le teint des jolies filles. Outremer comme les fonds de la mer des Caraïbes et ceux, abyssaux, de l'administration... Autant de couleurs vives et généreuses qui s'unissent volontiers aux sons du zouk et du groka pour faire virevolter le madras.

Les Couleurs De La Guadeloupe

Bleu, blanc, rouge, multicolore.
Bleu, le ciel de la vallée du Rhône après le mistral.
Bleus, l'été, les immenses champs de lavande des plateaux du Vaucluse.
Bleues, les coquettes menuiseries Sainte-Vierge des maisons de campagne.
Blanc, le calcaire du Luberon, celui des bories dont la forme n'a pas varié depuis la préhistoire.
Blanc, même en l'absence de neige, le sommet du Ventoux : à près de 2000 mètres, la brume est blanche et blanche aussi la terre.
Blancs, les vergers en fleurs.
Rouge, le généreux vin de Gigondas ou les cerises au printemps.
Rouge, l'habit pourpre des cardinaux qui ont enrichi et embelli Avignon, la cité des papes.
Rouge, l'ocre de Roussillon.
Bleu, blanc, rouge, multicolore comme les beaux légumes de Cavaillon, les berlingots acidulés de Carpentras ou les fruits confits chamarrés d'Apt : écrasées de soleil, de lumière et de chaleur, ce sont les couleurs du Vaucluse.

La Provence. Le Vaucluse

La beauté, le soleil et la gloire : voilà les trois couleurs d'Ajaccio.
La beauté, c'est celle du golfe, un des plus beaux du monde, celle des collines, des montagnes dans le lointain, celle de la ville blottie au bord de l'eau.
La gloire, c'est celle, immense, de Napoléon Bonaparte, le plus illustre enfant de la ville, qu'Ajaccio célèbre, fête et statufie.
Le soleil, c'est l'ami, le maître, le complice des Ajacciens - ceux d'une journée ou ceux de toujours. A tout, il ajoute une lumière éclatante et une douceur infinie.
Et puis il y a le charme, des musées, des plages, des églises, du marché, des façades colorées, des toits enchevêtrés, des vieilles rues, des jardins d'oranges : tout cela c'est la Méditerranée, c'est la Corse, c'est Ajaccio, et c'est la matière de ce livre.

Les couleurs d'Ajaccio

Depuis que l'homme quitta les grottes pour élever des moutons, il y a 7000 ans, les balcons de la Méditerranée furent systématiquement défrichés pour les pâturages et les cultures. Alors livrées au feu, à la dent des brebis et à la canicule, la faune et la flore s'adaptèrent à ces éprouvantes conditions de vie et frayèrent notamment avec de nouvelles espèces en provenance des rives africaines. Un nouvel univers, particulièrement insolite et attachant, venait de naître : la garrigue. Mais voici que depuis un siècle, fâcheusement, l'homme abandonne les campagnes pour respirer l'air de la ville. Reconquis par l'ombrage des pins d'Alep et des chênes verts, les espaces se referment un à un à tel point que l'heure est venue de se préoccuper de la sauvegarde de nos dernières garrigues, d'apparence désertiques mais qui, pourtant, grouillent de vie et nous observent discrètement du coin de l'oeil. Découvrir, grandeur nature, comme dans un herbier ou une vitrine entomologique, chaque élément du décor et chaque acteur de ce microcosme, telle est la proposition simple de cet ouvrage qui s'inscrit dans cette mission de sauvegarde, considérant que la connaissance est le premier facteur du respect.

La garrigue

Balades à la Martinique

Vert comme les cévennes, blanc comme le riz et le sel de camargue, noir comme les gueules de ceux qui creusaient dans les mines, jaune comme le soleil qui brûle la muleta rouge du torero dans les arènes, le gard est tout en contrastes.
 C'est une mosaïque de paysages dont le choc des couleurs varie au rythme des saisons.  tour à tour douce, sauvage, festive et mystique, cette région porte en elle un patrimoine culturel riche en histoire.  vous serez sans nul doute charmé par cette terre aux lourdes senteurs de thym et de lavande qui chante comme nulle autre au soleil de midi.  a vous de la saisir en un regard.

Les couleurs du Gard

Faire découvrir et apprécier "les mille et uns petits secrets de la garrigue. de Ma garrigue." Telle est l'ambition (réussie) de ce beau livre de photos qui réunit quelques 2 000 espèces animales et végétales regroupées en différentes catégories : les orchidées, les plantes toxiques, les papillons, les reptiles et amphibiens... Écrits sur le ton de la confidence, les textes sont fournis et étonnamment variés : on en apprend autant sur le comportement animal (des chenilles qui pratiquent le mimétisme et le camouflage...) que sur la culture de l'olive, l'histoire du sol (comment s'est formée la garrigue ?), la mythologie du figuier ou les salades sauvages (et comestibles). Chaque espèce animale ou végétale est illustrée (2 000 photos couleurs donc !), et décrite à travers une petite histoire. L'auteur transmet son expérience de terrain, il explique quand et où l'observer, et comment l'aborder. Photographe passionné par la nature, Jean-Michel Renault transmet au lecteur cette ferveur qui rend chaque espèce unique. Son livre s'adresse à tous les amoureux de la nature provençale. --Emmanuelle Figueras

La garrigue ; grandeur nature

Dimanche 3 novembre 1493 : "... de tous côtés, des cascades écumeuses se précipitaient de hauteurs vertigineuses. " Au terme d'une traversée harassante de trente-sept jours, Christophe Colomb découvrait ce jour-là la Guadeloupe que les Indiens caraïbes appelaient alors Karukera : l'île aux belles eaux.
Aujourd'hui, nous rejoignons l'archipel guadeloupéen avec aisance, chouchoutés en vol durant huit petites heures. Et c'est immédiatement le choc tropical : le bruissement des palmes des cocotiers dans les alizés, l'odeur des cannes, l'immuable symphonie nocturne des grenouilles, le goût du sel et de la cannelle sur la peau à la sortie du bain, la saine moiteur d'une excursion en forêt, la cascade d'odeurs aussi étranges que suaves aux abords des marchés, la biguine et le zouc déferlant des autoradios et emportant les défilés carnavalesques, la démarche féline des Guadeloupéens et le chaloupé ravageur de leurs compagnes, le zeste de citron vert, enfin, en cale sèche au fond d'un verre, attendant une nouvelle rasade de rhum... Légère comme le paillon dont elle prend la forme sur les cartes, la Guadeloupe est pour le voyageur la promesse du plein des sens...

Curiosites Aux Portes De Montpellier. Tome 1

Résumé

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