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L’absence de partis nationaux: menace ou opportunité? | Jean-Michel De Waele
L’absence de partis nationaux: menace ou opportunité? | Jean-Michel De Waele

L’absence de partis nationaux: menace ou opportunité?

Publié par Editions de l'Université de Bruxelles

200 pages

Résumé

Un Etat multi-niveaux – qu’il soit fédéral, quasi fédéral ou régionalisé – peut-il survivre, rester uni en l’absence de partis véritablement nationaux ? C’est de cette question qu’est né cet ouvrage. La question elle-même est d’actualité. Elle est née de la situation belge et de la crise vécue à la suite des élections fédérales de juin 2007. Plus de six mois avaient alors été nécessaires pour former un gouvernement. Pour certains, le cœur du problème serait la coexistence de partis flamands et de partis francophones qui ne s’adressent et n’ont de compte à rendre qu’aux électeurs de leur communauté linguistique.Très rapidement, il est apparu que le problème existait ailleurs. D’autres pays fédéraux ou quasi fédéraux connaissent des tensions du fait de la dénationalisation de leur système partisan. Nombreux sont les pays où l’on dénombre des partis ne se présentant que dans une partie du pays. C’est le cas bien évidemment des partis à vocation régionaliste et/ou autonomiste (Parti québécois/Bloc québécois, Lega Nord, Scottish National Party, Plaid Cymru, CiU, ERC, PNV). S’y ajoutent des Etats où les partis qui se veulent nationaux ne parviennent pas à s’imposer, à séduire des électeurs et à avoir des élus dans toutes les parties du pays. Pour en donner quelques exemples, citons les difficultés chroniques des Tories britanniques en Ecosse, celles des Libéraux canadiens dans les Prairies (Alberta, Manitoba, Saskatchewan), des Conservateurs canadiens au Québec, ou encore en Suisse la difficulté historique de l’UDC-SVP de Blocher à s’imposer dans les cantons francophones. De telles situations ont fait douter de la capacité de ces partis à prendre en compte les intérêts des citoyens des régions où le parti est absent.L’ouvrage s’efforce de répondre à ces débats en étudiant le rôle et l’impact de la dénationalisation des systèmes partisans en Belgique, au Canada, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse. Ces six cas démontrent un impact réel mais très variable de l’absence de partis nationaux sur le fonctionnement des Etats fédéraux. Les partis et leur dénationalisation peuvent être sources de tensions mais il ne faut pas en exagérer le poids. Ils peuvent être une brèche dans l’unité nationale mais elle ne fera tout s’écrouler que si rien ne vient la colmater et que d’autres fissures s’y ajoutent.

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