Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Naissances

On n'est pas perdu sur la Terre

Nous nous proposons de réunir dans cette série les études que le courriéristes et critique littéraire du Temps puis du Monde a publiées au court d'un quart de siècle, de semaine en semaine, selon l'actualité littéraire, sous le titre même de Courrier littéraire. L'auteur a ici groupé et reclassé ses études par époques, dans l'ordre chronologique, en indiquant l'année où chacune d'elles a paru et où il a cherché à établir le dernier état de la question à cette date. Pour l'histoire de nos lettres, ces volumes aussi agréables de lecture que solidement documentés, constitueront une mine de renseignements. Ils seront pour les curieux, les amateurs, les lettrés, un objet constant de consultation et de références sur la vie et les écrivains à travers leurs ouvres.

Courrier littéraire, dix-septième siècle - tome 2

XVIIe siècle, courrier littéraire

«Paradoxe que cette poésie à la fois inactuelle et chargée de modernité. Homme du Boulevard, d'une société qui épuise ses derniers feux, Toulet ne fréquente pas Montmartre, ni Montparnasse. Il passe sans les comprendre à côté des mutations qui agitent le XX? siècle naissant. Il est resté étranger au cubisme comme aux manifestations de l'avant-garde littéraire. À une époque où on proclame que poésie est création et où le poème éclate en calligrammes ou en mots en liberté, il s'enferme dans la prosodie la plus précise et ne veut voir dans l'art des vers qu'un aimable divertissement. Il n'est cependant pas hors de son temps et son oeuvre est l'expression d'une forme de la modernité des années 10 et 20. Non par le décor, car s'il met en poésie les taxautos ou le bar de l'Élysée-Palace, il n'abuse pas de ce pittoresque facile. Mais la défiance à l'égard des entraînements de la sensibilité et de la passion, le refus des facilités du verbe et de l'éloquence, le masque de l'humour et de l'enjouement aigre-doux, la volonté de n'être pas dupe et de ne pas céder à la démesure, tout cela répond à un état d'esprit et à une attente. Valéry aussi se méfie des transports, qui transportent mal. Et c'est en Toulet que les jeunes fantaisistes de 1911, Derème, Carco, Pellerin, Vérane, trouvent leur guide et leur modèle : Les Contrerimes, si elles avaient paru en 1913 ou 1914 dans la Collection des Cinq (entendez : les cinq fantaisistes, parmi lesquels Jean-Marc Bernard avait pris la place de Vérane) , auraient sans doute eu un écho considérable ; mais la défection de l'éditeur en décida autrement, et Toulet mourra sans avoir vu paraître le livre auquel sans doute il tenait le plus.» Michel Décaudin.

Les contrerimes

Le fauteuil de Edmond Jaloux : discours de réception de M. Jean-Louis Vaudoyer, prononcé le 22 juin 1950, à l'Académie française et réponse de M. Émile Henriot

Naissances

Résumé

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