Les mots derrière les murs - De la lecture, des mineurs et de la prison

Jo, grand collectionneur de grimaces et charmeur patenté, vit de siestes et deau de mer dans la propriété toulonnaise de son amie Flo. Mais le meurtre dune de ses conquêtes va venir rompre cette belle harmonie. En endossant lhabit de détective, lhomme ignore dans quel guêpier il se fourre. « Un sacré pastis ! » comme dirait son ami « Bébe ».

Un petit jaune

Dans un petit bourg lové en fond de vallée, un couple à la dérive croise un étrange jeune homme en quête d'identité. Qui est l'inconnu ? Que cherche-t-il ? Au fil des rencontres, les souvenirs émergent des brumes de l'oubli, l'avenir se tisse de rêves dorés, la courbe du destin joue avec le hasard. Mais s'agit-il vraiment du hasard ? Non loin, au cœur des pierres, la rivière affolée mugit avant de disparaître, avalée par les ombres...

Le sang des pierres

Que peut-on dire d'Uranie ? Qu'elle est dotée d'un humour acide dont elle se départit rarement. Qu'elle manque de confiance en elle. Qu'elle est fan de Dr House. Qu'elle aime la musique des mots. Qu'elle vit seule - très seule. Qu'elle ne trouve pas d'emploi fixe, malgré des études lointaines. Que la vie ne l'a pas épargnée. Qu'elle croit à l'amitié, pas aux liens du sang. Qu'à présent elle galère un max ; qu'elle s'apprête à côtoyer le néant. Mais qu'elle continue à avancer, coûte que coûte, vacillant entre déchéance et espoir, cynisme et inspiration.

Sainte Uranie, priez pour nous

Ce sont des portraits en mouvement que Sylvie Callet dessine dans ce livre. On les voit en train de se construire, on suit le geste qui les décrit, déambulant entre les différents points, reliefs et manières d'être, instinctivement, passionnément, ou lentement, mais toujours avec cette pudeur qui tient et retient la distance nécessaire où se mesurent la précision et la justesse. Les mots, avec aisance, grâce et ironie affectueuse, rendent ici, visibles et vivants ces jeunes de CAP électricité ou chaudronnerie. Ils descendent dans leurs fêlures et les sondent sans en avoir l'air. On finit par connaître et côtoyer ces "hommes en devenir", dans leurs singularités et dans ce qui les rassemble, à s'imaginer être avec eux. On sourit, on rit devant tant d'intelligence et de naïveté, d'intelligence dans la naïveté ou le contraire, devant leur inventivité volontaire ou involontaire, on ressent de l'empathie face à leurs angoisses, leurs questionnements manifestes ou implicites, leurs "trop plein de trop", on s'émeut. Et on est, à chaque page, surpris. Surpris, justement, non pas seulement par les situations évoquées, mais aussi et surtout par la force du style qui nous les rapprochent et nous les donnent dans le présent de leur présence. Mohammed El Amraoui.

Ceux du C.A.P

Maintenir maintenant 365

C'est l'histoire de Marie qui erre, un matin d'hiver, au bord de la mer. C'est l'histoire de Marie, une femme d'aujourd'hui, ni encore jeune ni déjà vieille, qui ignore pourquoi elle a fui. C'est l'histoire de Marie, aux prises avec ses "moi" multiples : le timoré, l'ego dingo et l'horripilante petite voix. C'est l'histoire de Marie qui décide de dérouler le fil de son passé pour s'aimer au présent et pouvoir un jour s'inventer au futur. C'est l'histoire de Marie, ballottée entre la peur de déplaire et la nécessité d'être. C'est l'histoire de Marie, une femme d'aujourd'hui, un peu secrète et empêchée, qui oscille en déséquilibre sur le bord de sa vie. Au loin, un homme l'épie.

Les mots derrière les murs - De la lecture, des mineurs et de la prison

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