Jules-Charles Roux : industriel, armateur, mécène

Le système balzacien - Essai de description synchronique

Kabîr naquit vers 1440 et mourut en 1518 après avoir vécu l'humble vie de tisserand. Ses Paroles sont à l'origine du mouvement religieux des Kabîr-Panthi (4 millions d'adhérents) ; les Sîkh eux aussi le tiennent pour un de leurs maîtres.Musulman d'ascendance - car Kebir, en arabe, signifie «grand» -, Kabîr s'était pourtant assimilé à l'hindouisme. Il subit l'influence de Râmânanda et du Hatha-Yoga, puis, à la suite d'une «illumination», prêcha les petites gens. Pandits, mollahs, yogis, tous ceux qui vivent en parasites des religions, il les condamnait. Il veillait à se garder «du Véda comme du Coran». Ainsi que Toukârâm, le mystique marathe, il aspirait à l'union directe avec Râm, l'Absolu, qui transcende toutes les sectes. On l'accusa donc de vouloir se diviniser, ainsi qu'à Bagdad un peu plus tôt Mansûr Hallâj. Plus chanceux, il échappa de peu au supplice. Aujourd'hui, musulmans et hindous se reprochent mutuellement de l'avoir persécuté.La belle traduction de Mlle Vaudeville colle à ce chant si simple et fulgurant, très modeste et plus ambitieux encore, celui d'un homme qui répudie à la fois le syncrétisme banal et les arcanes de l'ésotérisme, et qui, prophète une fois de plus de l'Unité, à ce titre doit toucher l'agnostique aussi bien que le croyant.

Au cabaret de l'amour : Paroles de Kabîr

La christologie : entre dogmes, doutes et remises en question - actes du colloque organisé à Francheville (Lyon)

Cinéma mon amour

Dans sa fameuse lettre XI « touchant quelques poincts de diverses sciences », d’Aubigné pose les éléments d’une histoire littéraire de la poésie de son temps : il y distingue trois périodes successives, qui épousent un mouvement de dégradation progressive, sur le mode du concept ronsardien de dégénérescence. Ce nouveau numéro d’Albineana est consacré aux poètes de « la seconde bande », parfois obscurs, souvent mineurs, juste avant le règne de Henri III et jusqu’à la mort de Henri IV. Entre la poésie élevée qui les a précédés et ce style dit « coulant » qui pour d’Aubigné n’est guère différent d’une prose versifiée, y a-t-il place pour un style identifiable, qui puisse être revendiqué par tel de ces poètes du milieu ? Et dans son ensemble, cette « volée » de poètes, pour disparate qu’elle soit, a-t-elle, entre « fureur poétique » et « fluidité », su marquer son temps, d’une marque reconnaissable ?

Revue albineana n 22. une volee de poetes. d'aubigne et la generation poetique des annees 1570-1610

L'action se passe pendant la guerre, à l'intérieur d'un collège religieux dont les habitudes se trouvent perturbées, et par l'occupation d'une partie de ses locaux - où un important état-major allemand a élu domicile -, et par la présence d'élèves, voire de professeurs, plus ou moins dans l'illégalité, avec, bien sûr, la complicité des Pères. Parmi les professeurs, une femme ; quant aux élèves, certains - plus âgés -, ayant terminé leurs études, ne devraient plus être là s'ils avaient su où aller : le rituel de la vie de ce collège sera totalement soumis à la rencontre de ces éléments romanesques. Le huis clos favorisera l'éclosion du jeu des sentiments et de l'Histoire : les incertitudes de la complicité face au danger, le choix que chacun sera amené à faire, joueront le rôle de révélateur initiatique. Jean-François Léonard

Le Souterrain

Dans le monde orthodoxe, et particulièrement en russie, la philocalie fut, au xixe siècle, le compagnon familier de la plupart des chrétiens fervents, même et peut-être surtout des plus simples.
 On se rappelle comment le pèlerin russe des fameux récits en fit son bréviaire et miroir de conscience, de pair avec la bible. 
Qu'est-ce donc que la philocalie ? une sorte de recueil des textes traditionnels sur la prière orthodoxe, surtout solitaire, depuis les anachorètes égyptiens du ive siècle jusqu'aux moines du mont athos du xve en passant par le sinaï. 
Ce "tout en un" de la dévotion fut publié en grec, à venise, en 1782, traduit presque aussitôt en slavon, et plus tard en russe.
 Plutôt qu'une traduction pure et simple de la philocalie, m.  jean gouillard a préféré pratiquer, avec beaucoup de discernement, un choix vaste et homogène.  sa petite philocalie constitue ainsi une anthologie aussi complète que possible de l'histoire et de la pratique de la prière du coeur.

Petite philocalie de la prière du coeur

Juste avant ses vacances d'été, lors de notre intervention hebdomadaire à la Maison d'Arrêt de Blois, André nous a remis urne lettre. Nous avons été très touchées de son contenu, et bien que conscientes des félicitations que nous nous adressons en l'incluant à cet ouvrage, avons décidé de la publier. Parce que noyas aussi avions constaté cette métamorphose... Pour Anita et Maryse, Depuis que je viens à bd BOUM j'ai beaucoup changé car avant j'étais un solitaire comme un ermite et bd BOUM m'a redonné confiance. Avant, la classe, je voulais pas y aller ; les sorties, les promenades, fallait pas m'en parler, le sport, je voulais pas non plus parce que je ne voulais voir personne et je voulais parler à personne. Je m'étais renfermé sur moi-même. Bd BOUM m'a redonné confiance. Tous les mercredis, j'y vais pour discuter, réapprendre à lire, faire des exercices sur les bandes dessinées. Je communique beaucoup plus facilement avec les gars, je fais du sport avec eux. Je l'aurais pas fait avant : je ne sortais pas de ma cellule. Je restais enfermé et maintenant je ne veux plus rester seul en cellule, j'aimerais avoir un jeune avec moi. Depuis que vous êtes venues, vous m'avez changé du tout au tout. Je ne suis plus le même homme, comme avant, et je m'ouvre plus facilement aux autres. Ce que je vous dis est vrai. J'ai beaucoup plus confiance en moi. Moi, André 10 juillet 2002.

Jules-Charles Roux : industriel, armateur, mécène

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