Cache Ta Joie !: Et Autres Textes

A savage noir thriller reuniting a master crime novelist and a superlative French cartoonist—the beginning of an ambitious publishing project introducing one of Europe’s most beloved cartoonists to American audiences.  George Gerfaut, aimless young executive and desultory family man, witnesses a murder and finds himself sucked into a spiral of violence involving an exiled war criminal and two hired assassins. Adapting to the exigencies of his new life on the run with shocking ease, Gerfaut abandons his comfortable middle-class life for several months (including a sojourn in the countryside after an attempt to ride the rails turns spectacularly bad) until, joined with a new ally, he finally returns to settle all accounts... with brutal, bloody interest.   Released in 2005, West Coast Blues (Le Petit bleu de la côte ouest) is Tardi’s adaptation of a popular 1976 novel by the French crime writer Jean-Patrick Manchette. (The novel had been previously adapted to film under the more literal title Trois hommes à abattre, and was released in English by the San Francisco-based publisher City Lights under the English version of the same title, 3 to Kill.)   Tardi’s late-period, looser style infuses Manchette’s dark story with a seething, malevolent energy; he doesn’t shy away from the frequently grisly goings-on, while maintaining (particularly in the old-married-couple-style bickering of the two killers who are tracking Gerfaut) the mordant wit that characterizes his best work. This is the kind of graphic novel that Quentin Tarantino would love, and a double shot of Scotch for any fan of unrelenting, uncompromising crime fiction. 80 b&w illustrations.

Le Petit Bleu de la côte Ouest

Comme le dit très justement le gendarme Poustacrouille, qui participa à la tuerie finale, «tendre la joue c'est bien joli», mais que faire quand on a en face de soi «des gens qui veulent tout détruire ?» On crache sur le pays, la famille, l'autorité, non mais des fois ! Quelle engeance, ces anars ! Et quelle idée aussi de croire qu'on va tout révolutionner en enlevant l'ambassadeur des États-Unis à Paris !

Nada

Martin Terrier était pauvre, esseulé, bête et méchant, mais pour changer tout ça, il avait un plan de vie beau comme une ligne droite. Après avoir pratiqué dix ans le métier d'assassin, fait sa pelote et appris les bonnes manières, il allait rentrer au pays retrouver sa promise et faire des ronds dans l'eau... Mais pour se baigner deux fois dans le même fleuve, il faut que beaucoup de sang passe sous les ponts.

La position du tireur couché

Par les monts et les routes, fuyaient Julie la folle et l'enfant menacé d'un bien bizarre kidnapping. Dans la tête de Julie, des souvenirs d'incendies, de fusillades. Au cœur, un espoir : découvrir le château fabuleux où l'attendaient la délivrance et le repos. Mais les trouverait-elle ? Savait-elle, Julie la pitoyable étoile de ce ballet macabre, que les autres danseurs étaient bien plus fous qu'elle ?

Ô dingos, ô châteaux !

Une vraie tête à claques, ce Butron. Méchant, prétentieux, naïf, paranoïaque et sadique sur les bords, il voulait tout et tout de suite et se prenait pour un pur. Il se mêla de politique et de complots, pour la rigolade, l'argent, la gloire, et N'Gustro, un leader du Tiers Monde, paya les pots cassés. Butron, floué par les puissants, les barbouzes, les politicards, n'avait aucune chance de s'en tirer. Il ne s'en tira pas.

L'affaire N'Gustro

Pas marrant, le boulot, quand on s'appelle Tarpon (Eugène, Louis, Marie), qu'on est ancien gendarme et détective privé à Paris, France. Jusqu'au jour où il se met à pleuvoir des aveugles en cavale, des Bretons nazis, des Espagnols de l'armée en déroute et des bonzes déchaussés. Là, le boulot devient drôle. Voire mourant.

Que d'os !

La position du tireur couche

« La tendance Sang & Foutre d'un hypothétique néo-néopolar est-elle en expansion ? [...] Bertrand Delcour publie "En pure perte", sur le même ton forcené. Dans une brève préface, l'inestimable Pouy agite les noms de Georges Bataille, Barbey d'Aurevilly et Tristan Tzara. C'est démesuré, mais "En pure perte" est plutôt démesuré aussi. Peu importe l'intrigue (la recherche d'une disparue dans une ambiance d'extrême nervosité). Il y a beaucoup de violence et de sexe, et un mélange pervers des deux, avec une bonne couche de sophistication littéraire par-dessus. [...] Les choix stylistiques, et autres, de Delcour, ne sont pas les miens, mais son livre est cohérent comme un ballon de rugby. À déconseiller toutefois aux âmes sensibles et aux estomacs fragiles ».

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