Les Indiens

1905. 9 janvier, Marseille. Dans une chambre de l'Hôtel Oasis s'éteint Louise Michel, pédagogue passionnée, icône de la Commune de Paris, exilée involontaire en Nouvelle-Calédonie, polygraphe impénitente, militante infatigable... 2005. Douze auteurs d'aujourd'hui rendent hommage à celle qui proclamait : " J'appartiens tout entière à la Révolution sociale ". Louis Michel, notre contemporaine.

Hôtel oasis

Qu'y a-t-il entre un Prix Nobel de littérature et le citoyen lambda d'un pays en guerre, entre un peintre renommé et un enfant mal aimé ? Sans doute, alourdie par la solitude, cette sensation de fatigue accablante qui conduit au renonce ment quand le souffle- l'a anima " -vient soudain à manquer. Dans ce choix de nouvelles, Jean-Louis Jacquier-Roux observe et décrit les petits maux dont souffre et semble s'accommoder pudiquement notre humaine condition.

Peau de banane

Un jardin à la française

Beppe fenoglio il selvaggio

"Les clichés ont la vie dure, mais, ma foi, ils sont bien pratiques. Difficile cependant de résumer en un seul slogan tout ce qui fait la richesse et la diversité de l'Ombrie. Coeur (ou poumon) vert de l'Italie, oasis de spiritualité, pays aux cent cités perchées sur de charmantes collines, terre d'accueil et de paix : les prospectus rivalisent d'images et de notations "poétiques" pour attirer touristes et visiteurs, généralement plus enclins à s'attarder en Toscane ou à filer jusqu'à Rome, sans s'arrêter sur ce territoire moins ouvert au spectaculaire et au décorum. Pour qui sait prendre son temps, l'Ombrie, comme beaucoup d'autres lieux de villégiature et de vie, dévoile peu à peu, entre mythe et réalité, son véritable visage."

Ombrie - La terre d'en bas

Comme un long coucher de soleil estival, déclinant lentement dans la violence de son rayonnement, la poésie de Jean-Louis Jacquier-Roux nous entraîne vers un automne plus humain que climatique, et cherche dans autrui son reflet d'un regard impatient et d'un oeil bienveillant.
Jean-Louis Jacquier-Roux connaît l'Italie centrale mieux que la plupart des Italiens. Curieux, inquiet, des années durant il a arpenté les bourgs médiévaux en ruine et les cités fortifiées sans rien changer à son programme. Le hasard de la conjoncture lui est souvent imposé par les « accidents du voyage » : fausses routes, édifices vus de loin, rencontres à l'improviste dans les rues. On a vraiment l'impression que de tout cela il réussit à puiser sa présence au monde, son rapport violent avec ce en quoi il s'immerge.
Le regard de ce poète sur la vie est compassionnel, continuellement à l'affût : la « marche sur les oeufs », qui évoque un respect silencieux et sacré devant les pierres d'Assise, sa confrontation diabolique avec l'impossibilité de sauver, à chaque réveil, quelque chose de plus solide que « les plantes et les arbustes ». Une lutte au cours de laquelle il aperçoit à l'autre bout de la corde un Dieu présent et muet. C'est un combat entre la difficulté de vivre et l'amour de la vie.

Les Indiens

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