Rendre à César. Economie et société dans la Rome antique

De décembre 134 à juin ou juillet 133 av. J.-C., dans la fièvre des partisans de Tibérius Gracchus, tribun de la plèbe en lutte contre le Sénat et les riches, dans la haine des nantis qui allaient les massacrer, les pourchasser, les juger, les condamner, un mythe s'effondre - celui de la sagesse et de l'équilibre du gouvernement de la République. Mais aussi celui de la solidarité profonde des Romains qui avait permis de triompher d'Hannibal. Ils se brisent sur la question sociale.
La crise agraire qui couvait depuis les conquêtes a enfin éclaté. Elle va durer un siècle.
Les contemporains ne s'y sont pas trompés, qui dès le départ ont le sentiment d'une rupture, d'une révolution : Rome pour toujours a changé.

Les Gracques ; crise agraire et révolution à Rome

De décembre 134 à juin ou juillet 133 av. J.-C., dans la fièvre des partisans de Tibérius Gracchus, tribun de la plèbe en lutte contre le Sénat et les riches, dans la haine des nantis qui allaient les massacrer, les pourchasser, les juger, les condamner, un mythe s'effondre - celui de la sagesse et de l'équilibre du gouvernement de la République. Mais aussi celui de la solidarité profonde des Romains qui avait permis de triompher d'Hannibal. Ils se brisent sur la question sociale. 
La crise agraire qui couvait depuis les conquêtes a enfin éclaté. Elle va durer un siècle. 
Les contemporains ne s'y sont pas trompés, qui dès le départ ont le sentiment d'une rupture, d'une révolution : Rome pour toujours a changé.

Les Gracques. Crise agraire et révolution à Rome

Il était temps qu'un historien, bien connu pour son attachement aux Républiques tant au passé que dans la France contemporaine, se demande si, en français, le mot République a un sens, et lequel. 
Ce livre ne se limite pas à un historique de l'idée républicaine depuis ses origines jusqu'à la grande synthèse idéologique de la Troisième République, en passant par le creuset révolutionnaire, l'oeuvre des Idéologues, les élaborations théoriques du XIXe et la Constitution de 1875. Il est aussi et surtout, sur la base d'une lecture attentive des oeuvres aujourd'hui oubliées des ténors et des Pères fondateurs, des sociologues et des juristes, des historiens et des pédagogues, une histoire critique de la raison républicaine, une enquête sur les fondements de l'ordre républicain : fondements du lien social (le contrat, la Déclaration des droits, le Code civil) ; fondements du lien politique (avec les notions de souveraineté, de représentation, de laïcité). Et plus largement encore, conditions sociales et intellectuelles de la morale et même de la science républicaines.

L'idée républicaine en France. Essai d'histoire critique (1789-1924)

Il était temps qu'un historien, bien connu pour son attachement aux Républiques tant au passé que dans la France contemporaine, se demande si, en français, le mot République a un sens, et lequel. Ce livre ne se limite pas à un historique de l'idée républicaine depuis ses origines jusqu'à la grande synthèse idéologique de la Troisième République, en passant par le creuset révolutionnaire, l'oeuvre des Idéologues, les élaborations théoriques du XIX? et la Constitution de 1875. Il est aussi et surtout, sur la base d'une lecture attentive des oeuvres aujourd'hui oubliées des ténors et des Pères fondateurs, des sociologues et des juristes, des historiens et des pédagogues, une histoire critique de la raison républicaine, une enquête sur les fondements de l'ordre républicain : fondements du lien social (le contrat, la Déclaration des droits, le Code civil) ; fondements du lien politique (avec les notions de souveraineté, de représentation, de laïcité). Et plus largement encore, conditions sociales et intellectuelles de la morale et même de la science républicaines.

L'idée républicaine en France (1789-1924)

La cité antique se définit par un ensemble de caractères: une communauté d'hommes, un territoire, une conscience collective, des fonctions, des instances de délibération, de justice, de décision. On a l'habitude d'opposer deux grands exemples, Athènes et Rome, deux formes politiques, deux conceptions de la citoyenneté. Qu'en est-il ? 
En permettant de mieux connaître leurs similitudes et leurs dissemblances, ce dossier nous fait pénétrer au cœur des problèmes de la cité et de la citoyenneté antiques.
Ces exemples sont parfois cités à l'appui des débats sur la citoyenneté aujourd'hui, Athènes comme démocratie idéale, Rome surtout, pour sa générosité dans l'octroi du droit de cité. Si le rapprochement est excessif, il reste cependant stimulant pour réfléchir sur quelques points au moins l'importance de la loi qui dit les règles de la vie commune, l'importance de la participation du citoyen et les différents niveaux possibles de son implication dans la vie publique.

Documentation Photographique N° 8001 Fevrier 1998 : Citoyen Dans L'Antiquite

Documentation Photographique : Citoyen Dans L'Antiquite

Les Anciens ne sont pas les Modernes. Sont-ils, pour autant, habitants d'une autre planète, à tout jamais séparés par une altérité sans appel ? Les quatre essais réunis dans ce livre posent implicitement ce problème, sous l'angle particulier de l'histoire économique et sociale : peut-on écrire une histoire économique de l'Antiquité romaine et à quelles conditions ? Ce n'est pas aujourd'hui que la question se pose. La pensée libérale naissante à l'aube du XIX? siècle avait déjà glosé sur la «liberté des Anciens» irréductible à la «liberté des Modernes». L'«économie» - découverte en tant qu'objet de science et science autonome peu avant, dans l'Europe des Lumières - permettait, de manière analogue, au sentiment orgueilleux de la Modernité de se poser en s'opposant à l'Antiquité. Rome avait péri pour avoir maintenu l'esclavage, méprisé le commerce et l'entreprise, ruiné l'agriculture par les effets cumulés des «privilèges» juridiques, de la fiscalité abusive et du développement d'un état bureaucratique. Jusqu'où les progrès de la philologie, de l'histoire, de l'archéologie et de l'économie ont-ils permis de remanier ces certitudes moralisantes ? C'est en rappelant liminairement ces conditions «critiques» du travail historique que Claude Nicolet présente, dans un style qui est tantôt celui du bilan, tantôt celui de l'essai, l'acquis et le programme d'une histoire économique et sociale de Rome, de la fin de la République au «modèle» de l'Empire.

Rendre à César. Economie et société dans la Rome antique

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