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Journées de lecture - sur l'enfance, le goût et le mystère de lire – le noyau originel de tout Marcel Proust | Marcel Proust
Journées de lecture - sur l'enfance, le goût et le mystère de lire – le noyau originel de tout Marcel Proust | Marcel Proust

Journées de lecture - sur l'enfance, le goût et le mystère de lire – le noyau originel de tout Marcel Proust

Publié par publie.net, le 19 janvier 2012

62 pages

Résumé

L'énigme et la magie de la lecture, devenant elles-mêmes un texte d'enchantement, une leçon et un guide. De ce laboratoire où Marcel Proust revient à son enfance, naîtra toute armée sa Recherche...  La magie circulaire de A la Recherche du temps perdu, c'est que le narrateur, tout à la fin, commence de rédiger le livre dont nous venons de finir la lecture. Assomption par le monde des lois de l'écriture, et de son héritage : la grand-mère avec son parler Sévigné, M. de Charlus avec Balzac, et les lectures d'enfance du narrateur, sa passion pour la simplicité de George Sand. On sait que Marcel Proust a dû attendre ses 37 ans pour que cet accès à l'écriture de ce qui deviendrait A la Recherche du temps perdu lui soit enfin possible. Mais que toute sa vie et son tavail jusque là y tendaient, depuis les esquisse de Jean Santeuil aux traductions de Ruskin, aux essais sur Baudelaire, Flaubert et Nerval rassemblés dans le Contre Sainte-Beuve. Traditionnellement (il a déjà plusieurs fois étéédité de façon autonome), ses Journées de lecture sont désormais considérées comme un moment spécifique, une étape de ce virage. Texte pour une fois définitivement fixé par Proust, il sert de préface à sa traduction de Sésame et les Lys de Ruskin (sous le titre initial, encore plus direct, de : Sur la lecture). Mais les matériaux qu'il y emploie sont décisifs : certains s'intègreront quasiment tels quels àCombray. Et admirons, au passage, la place de l'écriture dans cette sociétéà laquelle la première guerre mondiale mettra un terme : le lien lecture-écriture posé de façon aussi liée. Et peu importe les livres, même si on croisera Schopenhauer ou Racine et Shakespeare: ce qu'il nous dit, c'est le temps de la lecture, le rapport aux heures, à l'essentielle solitude. Texte d'amour, qui nous renforce - très simplement - dans notre rapport nécessaire àlire. Et renouvelle de façon étonnamment vivante le pacte que nous tissons aujourd'hui avec la lecture via nos écrans. FB (Lien -> http://www.tierslivre.net)

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