Petit penaud

Loger dans un immeuble et habiter le monde ? Grâce aux photographies d'Alain Merckaert, réalisées dans des quartiers du nord de la France dits "prioritaires de la politique de la ville" et au texte de Thierry Maricourt, un cheminement en miroir est proposé dans les pages de ce livre, Manifeste (vert) au pied du mur. Car, au pied du mur, nous y sommes plus que jamais et, sans réflexion profonde sur notre avenir, notre planète ne sera bientôt plus ce théâtre de tous les possibles, qu'elle est pour l'être humain depuis ses origines. Les cités sauraient-elles s'accommoder de la nature ? La promenade proposée ici, inquiétante et néanmoins pleine d'espoir, ne peut qu'inciter à l'action.

Manifeste (vert) au pied du mur

La parole en chantant

On nous ment. On nous ment sur tout et depuis toujours. Quand nous commençons à suspecter quelque chose, à entrevoir une omission, un mensonge ou une vérité camouflée dans un discours officiel, on nous traite de fou. D'hurluberlu, de doux dingue. Voire d'extrémiste ou de nazi. Car il faut être tout cela à la fois, n'est-ce pas, pour prétendre que les extraterrestres dirigent le monde ? Ou que l'ancien président des Etats-Unis était un batracien ? Que les rosicruciens souhaitent l'anéantissement de l'humanité? Les Juifs, son asservissement ? Qu'une pandémie a été créée de toutes pièces dans un laboratoire ? Quand Stéphane Limbres s'enferme dans sa salle de classe avec ses vingt-cinq élèves et menace de les abattre si on ne l'écoute pas enfin, la vérité se fera-t-elle ? Voyage dans la tête d'un complotiste. Thierry Maricourt choisit la forme d'un roman pour traiter d'un sujet d'actualité. Il laisse à peine le lecteur reprendre sa respiration, et le résultat est étonnant.

Hautes conspirations - Les théories du complot

L'Excuse de la vie: quand la vie est l'autojustification de la vie, ou l'apologie douce du suicide. L'Arbre, le doute: entre l'arbre et le doute, il n'y a que l'homme, autrement dit son ombre et le vide.

L'excuse de la vie précédé de L'Arbre, le doute - Occasion

On donne à un homme un chien dont il ne veut pas. Un chien ou plutôt une chienne. Les chats qui vivent avec l'homme découvrent la chienne. Mais la chienne aime les chats alors les chats l'acceptent. La chienne veille sur les chatons qui la prennent pour leur mère. La chienne aime les chats, les enfants, les autres animaux mais les chasseurs n'aiment pas la chienne, et elle le leur rend bien. Une chienne qui aime et respecte tous les êtres vivants, qui les fait même passer avant elle et aide ainsi à faire régner la paix autour d'elle. Mais voilà les chasseurs ne l'entendent pas de cette oreille. D'autant qu'elle ne les laisse pas assouvir leur passion.

Le chien anarchiste

Précarité, isolement, difficultés d'insertion et de logement, c'est pour faire face à ces problèmes qu'un nouveau dispositif a été développé ces dernières années : les maisons relais. Héritage d'un temps où l'on parlait de pension de famille, il s'agit, dans le cadre d'un projet social, de créer un habitat adapté pour des personnes qui sont en situation d'exclusion.

D'une pension de famille d'aujourd'hui ; maisons relais et habitat adapté

Le moteur de la Dyna tournait doucement. Il ronronnerait encore une heure ou deux, puis, le réservoir d'essence enfin vide, le silence tomberait. Le roulis des vagues se contenterait alors de souligner ce silence soudainement insolite, sans l'interrompre. Au matin, peut-être la police perturberait-elle cette quiétude. La police prévenue par un promeneur.

Il était l'homme qui marchait sur les mains

Les travailleurs sociaux sont conscients de vivre au sein d'un monde où richesse et pauvreté, justice et injustice, bonheur et malheur se côtoient sans arrêt. Ils veulent venir en aide à ceux que l'on dit " exclus ". Comme ils l'expriment dans ce livre, ils désirent se sentir " utiles ". Si les moyens à leur disposition sont nombreux, ils leur apparaissent, en règle générale, inadaptés, insuffisants, voire dérisoires. Le sentiment d'impuissance est donc fréquent. Pourtant, ils ont l'impression d'agir, et ce, de façon concrète " Mon travail est politique ", dit l'un. " Je ne suis pas militante parce qu'en tant qu'éduc, je pense apporter ma petite pierre à l'édifice ", dit une autre. Entre l'ordre établi et la détresse humaine, quelle intervention le travailleur social peut-il revendiquer ?

Petit penaud

Plus de livres de Thierry Maricourt

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques