Gestapo & Chocolat
Cocomero
Publié par TRAVELLING, le 16 juillet 1949
173 pages
Résumé
Yves et son petit frère David en ont assez des vacances familiales à Florence avec leur petite sœur asiatique adoptée, Elise, dite Cocomero (pastèque en italien, fruit qu’elle adore). Ils décident de partir sur les routes, et l’aventure commence, d’auto-stop en nuits dehors, avec pour objectif Marseille et un engagement de marins. Ils sont pris en otage par un dangereux malfaiteur, parviennent à s’échapper et trouvent refuge dans le sud de la France, dans la grande et belle maison de trois jeunes de leur âge, deux frères et une sœur. Yves flirte avec la belle Andine, la vie est douce… Mais David n’oublie pas le projet initial et des tensions finissent par s’installer. Lors d’une promenade, le groupe manque de périr dans un incendie de forêt. Et puis, David, en contact avec un camarade d’école, apprend qu’Elise est gravement malade. Les deux frères rentrent alors chez eux, une grosse pastèque en cadeau pour leur sœur.Road-movie estival avorté, Cocomero a eu beaucoup de mal à retenir mon attention. L’histoire ne tient pas vraiment debout (où est la police, entre la fugue prolongée et la prise d’otages ? ?), et on ne voit pas où veut en venir l’auteur. On aurait pu considérer l’ouvrage comme un de ces récits contemporains que j’appelle « tranches de vie ordinaire », et donc n’en attendre aucune finalité, mais les épisodes sont ici par trop symboliques (le premier amour, l’errance dans Marseille, le feu dans la forêt…) pour qu’on puisse accepter que Claude Roucy n’ait pas une idée derrière la tête en écrivant ce qu’il écrit. Le message ultime semble se situer page 127, où Yves dit : « J’ai plus appris en un jour qu’en quinze ans ». Dont acte.
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