La 2 cv 70 ans

Le Facteur Humain

Philippe Delestre aime Paris. Mais avec une pointe de nostalgie, l'ironie mordante de Michel Audiard et la poésie de Robert Doisneau. Paname, quoi ! Un joli cocktail où il ajoute la gouaille des titis et le louchébem de la Villette, des vieilles dames chics, parfois indignes mais toujours déjantées. Philou aime la cocasserie... Dans une vie antérieure, il devait traîner la semelle sur le pavé de Montmartre ; jacter avec la gouaille des titis de Ménilmuche ; donner la pièce au clochard naufragé sur les berges de la Seine, anarchiste au grand coeur et philosophe à ses heures.
Il abandonne les bulles en gardant l'essentiel : son humour tendre et son goût du non-sens presque british. Etonnant pour un Lorrain, 100 % mirabelles, 200 % amoureux de la capitale. Suivez le guide !

Paname

Autant le confesser immédiatement, Philippe Delestre ne joue pas au golf. A vrai dire, il est assez maladroit avec un fer. Avec le bois, surtout quand il contient une mine de plomb, il est nettement plus doué. Et ce sport lui inspire quelques cocasseries dans la droite ligne de son humour décalé, so british.

Bienvenue au club

Nom : Delestre. Prénom : Philippe. Profession , journaliste, dessinateur de presse. Philou, pour les intimes, a le sens et le goût du ridicule. C'est l'essence (sûrement) et le moteur (probablement) de son humour, très british pour un Lorrain, 100 % mirabelle. Quand il lâche le crayon pour une fourchette, Delestre ne change pas : il mijote le cocasse, croque le pittoresque, mitonne le saugrenu, déguste l'absurde. Ce farceur a fondé un club de solides fourchettes qui ne rechignent pas sur le jaja. Rendez-vous baptisé les déjeuners du mardi en hommage à l'un des convives qui n'est jamais disponible ce jour-là. Bref, vous l'avez compris, cette célébration des croqueurs de vie a lieu n'importe quel jour de la semaine... sauf le mardi. A table !

Delestre se met a table

Devant le succès de La Guerre est finie, son premier opus consacré à la Grande Guerre, constamment réédité en français et en allemand depuis sa parution en 2008, le dessinateur Philippe Delestre a repris ses crayons pour explorer de nouveaux aspects de ce terrible conflit. De la mobilisation générale d'août 1914 à l'armistice du 11 novembre 1918 et aux séquelles de la guerre pour des millions de blessés et de civils des deux camps, en passant par les grandes phases de ce combat de Titans, sans oublier l'horreur de la vie quotidienne des combattants des deux camps, c'est tout le drame mais aussi tout l'héroïsme de cette "Grande" Guerre dont nous célébrons actuellement le centième anniversaire que font revivre sous nos yeux les illustrations faussement naïves mais terriblement pénétrantes de cet héritier de Hansi et de Jacques Faizant. Un album idéal pour transmettre à notre jeunesse la mémoire du sacrifice de nos Anciens, morts pour que nous vivions.

Les damnés de la guerre

Saddam Hussein

Ma deudeuche

Comme son cousin le théâtre, le dessin de presse cultive le jardin du rêve et du magique. Quand le rideau de scène se lève, il ouvre la porte du monde de l'imaginaire, de l'évasion. Le dessin fait de même. Il choisit ses personnages, ses costumes, ses décors, sa mise en scène, ses scénarios. Le dessinateur a le droit de tout faire, sauf de manquer de talent. Dans De Gaulle et la Lorraine Delestre s'amuse et imagine le Général en discussion avec Barrès, Churchill, Jeanne d'Arc, Mao, Madeleine... Marianne et autres petites lorraines. Le dessin, "probité de l'art" pour Ingres, est, pour d'autres, "l'art d'emmener un trait en promenade..." "... pas n'importe où" précise Delestre, mais en Lorraine sûrement...

La 2 cv 70 ans

Plus de livres de Philippe Delestre

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques