Paris 1900

Les chansons de Bruant, qui sont restées célèbres, évoquent la vie quotidienne des faubourgs parisiens (À La Villette, À La Bastoche ...). Elles reflètent l'anarchisme et une certaine réalité sociale de la fin du XIXe (Nini-Peau-d'chien, À La Roquette .

Fantaisie triste et autres poèmes autres chansons

Portrait de Paris dans toute sa splendeur et sa décadence, ses nuits sulfureuses et ses jours mornes, sa gouaille irrésistible faite d'argot et de poésie, Les bas-fonds d'Aristide Bruant sont peuplés de jouisseurs, de buveurs, de viveurs, de canailles, de filles de joie, de beautés étourdissantes et de "rongeuses de monde". Le luxe y côtoie la misère, les histoires d'amour se mêlent aux aléas de la fortune : on roule dans le ruisseau comme dans la soie. De morale point, de vices à foison, "tant il est vrai qu'ici-bas, le succès arrange, explique, excuse et couronne tout, même le crime !"

Les bas-fonds de Paris Tome 2

Puisque « toute chose a une fin en ce bas monde » et que « tout finit mal », voici le troisième et dernier volume du grand roman-feuilleton d'Aristide Bruant.

Tandis que la sulfureuse Sucre-d'Orge et son complice Roculot sortent de détention avec le titre non usurpé d'« experts en malfaisance », le garçon, prisonnier d'un casque de fer qu'il s'est enfoncé par mégarde sur la poire, apprend que Raquedalle n'est pas son père et se met en tête de retrouver son véritable dab.

De bagne d'enfants en sanglante bagarre, de maison close en maison de fou, du Cabaret des Deux Cocus à l'église de Sainte-Gudule, le luxe toujours côtoie la misère. On roule dans le ruisseau comme dans la soie. De morale point, de vices à foison ; « tant il est vrai qu'ici-bas, le succès arrange, explique, excuse et couronne tout, même le crime ! ».

Avec sa gouaille irrésistible faite d'argot et de poésie, Aristide Bruant nous embarque une fois de plus dans les palpitantes aventures des canailles, des filles de joie et du beau monde, jusqu'au remarquable coup de théâtre final.

Les bas-fonds de Paris Tome 3

L'Argot au XXe siècle est un dictionnaire français-argot signé par Aristide Bruant et réalisé avant tout par Léon de Bercy. Seule une édition inversée (argot-français) et raisonnée pouvait restituer avec précision ce panorama lexical; en replaçant l'ouvrage dans la lignée de ses prédécesseurs et en mettant mieux en valeur son apport, la présente édition facilitera en outre aux lecteurs l'accès à de nombreux passages littéraires qui, du XVe siècle à nos jours, se sont alimentés aux ressources d'expressivité offertes par l'argot.

L'argot au XX siècle ; édition inversée et raisonnée du dictionnaire français-argot (1901 et 1905)

Les chansons populaires d'Aristide Bruant , sa présence en scène, sa voix rauque et puissante et sa carrure ont fait de lui un monument de la chanson française. Il est considéré comme un des plus grands poètes de l'argot de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Il a été l'un des créateurs de la chanson réaliste, mouvement qui a duré jusqu'aux milieu du XXe siècle avec notamment Edith Piaf comme l'une des dernières interprètes. Ce mouvement a laissé des traces durables jusque dans la chanson française contemporaine. Après Georges Brassens et Renaud, Jean-Baptiste Mersiol magnifie son oeuvre incontournable.

Aristide Bruant

Portrait de Paris dans toute sa splendeur et sa décadence, ses nuits sulfureuses et ses jours mornes, sa gouaille irrésistible faite d'argot et de poésie, Les bas-fonds d'Aristide Bruant sont peuplés de jouisseurs, de buveurs, de viveurs, de canailles, de filles de joie, de beautés étourdissantes et de "rongeuses de monde". Le luxe y côtoie la misère, les histoires d'amour se mêlent aux aléas de la fortune : on roule dans le ruisseau comme dans la soie. De morale point, de vices à foison, "tant il est vrai qu'ici-bas, le succès arrange, explique, excuse et couronne tout, même le crime !".

"Dans la majeure partie des cas, les choses se passent ainsi : un individu quelconque est arrêté pour un fait sans gravité, - insultes aux agents ou soulographie, - on le juge et on le condamne.?Il perd son travail, il est à l'index et à l'oeil. Le voilà sans gîte et sans pain : dans la rue ! Illico et dare dare on le ramasse de nouveau, pour vagabondage, et ainsi de suite jusqu'à plus soif. En prison, au tas, il se corrompt par la contagion de l'exemple; il apprend la théorie du vol, et, une fois en liberté, il passe à la pratique. Voilà comment on commence et comment on finit : c'est la loi physique et fatale d'accélération de la chute des corps... et des êtres !"

Paris 1900

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