Edith Wharton puise ici son inspiration dans le milieu qui l’a vu naître : la haute société américaine du début du XXe siècle, celle qui passait l’hiver sur la Cinquième Avenue, se précipitait l’été à Newport et voyageait en Europe. Derrière le ton léger de la plupart de ses nouvelles, elle montre les contradictions inhérentes à l’âme humaine, celles qui creusent un gouffre entre l’être intime et l’être social, trop souvent sujet à la pression du monde dans lequel il évolue.Le recueil comprend : « Les entremetteurs » / « Giboulées de mars » / « Sables mouvants » / « L’art d’écrire un récit de guerre » / « La guérison » / « La mission de Jane » / « La descendance de l’homme » / « Les réfugiés ».

Les Entremetteurs et autres nouvelles

"Susy avait la même échelle de valeurs que ces gens; elle parlait leur langage, même si elle en comprenait d'autres; elle avait soif des mêmes plaisirs qu'eux, même si elle n'adorait pas leurs dieux. Mais, du jour où elle était devenue sa propriété, il avait élaboré au sujet de cette femme une conception qui répondait à un besoin de vénération profondément ancré en lui." Susy et Nick Lansing passent leur voyage de noces en Italie chez des amis plus fortunés. Leur mariage d'amour et le pacte qui les lie ne sauraient souffrir de concessions ou de bassesses. Mais les idéaux peuvent-ils se heurter à la dure réalité du couple et de la vie mondaineoe Lorsque Suzy accepte un marché peu moral qui lui permet de faire partie de la jet-set, le conflit larvé qui les mine déjà se déclenche...
Dans ce roman flamboyant, passion et raison s'opposent toujours, orgueil et jalousie rencontrent inlassablement les caprices du destin.

La splendeur des Lansing

Comparé à l'Amérique, l'hexagone est "adulte", proclame-t-elle dans ce recueil d'articles paru en 1919. Adultes sont sa culture, son goût, sa conversation, son réalisme, son romantisme ; adultes y sont surtout les rapports entre hommes et femmes : telles sont quelques-unes des leçons de ce petit tableau des Français en tenue de francophilie combative.Edith Wharton, née à New York en 1862, morte près de Paris en 1937, résidait en France depuis plusieurs années déjà lorsqu'éclata la guerre en 1914. Elle mit aussitôt son influence et son talent au service de son pays d'adoption, collecta des fonds, créa des orphelinats et se rendit sur le front. A partir de 1917, avec l'engagement des Etats-Unis auprès des Alliés, elle s'employa à expliquer dans la presse américaine l'essentiel d'une France selon son cœur pour la faire aimer des soldats fraîchement débarqués.Edith Wharton, morte à Saint-Brice-sous-Forêt en 1937, fut la chroniqueuse privilégiée de la haute société dont elle était issue. Ses romans demeurent d'importants jalons de la littérature américaineIllustration : Emile Friant (1863 - 1932), Idylle sur la passerelle, D.R.

Les Mœurs françaises et comment les comprendre

Originally published in 1907, this little known novel by the author of The Age of Innocence and Ethan Frome was considered controversial for its frank treatment of labor and industrial conditions, drug addiction, mercy killing, divorce, and second marriages.John Amherst, an idealistic middle manager in a New England textile mill, is committed to improving the deplorable working conditions of the laborers in his charge. But upper management, whose only concern is maximizing profits, frustrates his efforts. When Amherst eventually marries Bessy Westmore, the widow of the former mill owner, he is able at last to initiate an ambitious project of reform.But happiness for John and Bessy proves to be short-lived. It becomes quickly clear that Bessy does not understand and cannot share her new husband's passion for just labor conditions and industrial reform. She even resents the time he devotes to his work and the way in which his expenditures impact her extravagant lifestyle.Complicating the situation is the strong friendship that Bessy's old friend, Justine, develops with Amherst. Employed as a live-in tutor for Bessy's daughter, Justine eventually finds herself in an untenable position. How she reacts under pressure has lasting consequences for herself and those around her.In The Fruit of the Tree, Wharton has created a gripping tale full of psychological insights, deft social portraiture, and profound ethical questions that remain challenging even today.

Le fruit de l'arbre

Lily Bart, 29 ans, fait tourner bien des têtes, et du meilleur monde. Quoique issue d'un milieu modeste, elle a toujours frayé dans la haute société. Incapable de vivre sans argent, trop honnête pour monnayer sa beauté, Lily le sait et l'admet : « façonnée pour être un ornement délicieux », quel autre destin pour elle que d'épouser un riche mari ? 
Rien ne serait plus simple à satisfaire que cette ambition, si la jeune femme n'était dotée d'un caractère farouche, qui lui interdit de céder au séduisant Lawrence Selden. Et si ses charmes ne suscitaient la jalousie des femmes. Son indépendance d'esprit détonne dans l'univers codifié, superficiel, de la bourgeoisie new-yorkaise. Et son désir de réussite se heurte aux règles d'un jeu sauvage dont elle refuse d'être le pion. 
Déchirée entre ses principes et ses aspirations, Lily Bart est-elle aussi libre qu'elle le pense ? Dans le New York de l'Âge d'or, Edith Wharton peint la satire d'une société étouffante qu'elle connaît mieux que personne, mais qui vit ses derniers instants.

Chez les heureux du monde

Out of print for several decades, here is Edith Wharton's superb satirical novel of the Jazz Age, a critically praised best-seller when it was first published in 1927. Sex, drugs, work, money, infatuation with the occult and spiritual healing -- these are the remarkably modern themes that animate Twilight Sleep. The extended family of Mrs. Manford is determined to escape the pain, boredom and emptiness of life through whatever form of "twilight sleep" they can devise or procure. And though the characters and their actions may seem more in keeping with today's society, this is still a classic Wharton tale of the upper crust and its undoing -- wittily, masterfully told.

Les New-Yorkaises

Issue de la bonne société new-yorkaise, Européenne  d'adoption, elle passa une grande partie de sa vie en France,  Edith Wharton n'a pas cessé de jeter un regard critique, voire  féroce, sur un milieu qu'elle connaissait bien ni de témoigner  d'une compassion humaniste pour les malheurs de ses  contemporains.
Les femmes sont au coeur de son oeuvre : Femmes prisonnières de leur éducation, du carcan social, du  pouvoir de l'argent, de leurs passions contrariées ou refoulées,  femmes piégées dans un monde d'hommes. Celle que son ami  Henry James appelait "l'ange de la dévastation" a su décrire la  splendeur et la misère des âmes avec une liberté qui fait d'elle  une pionnière de la modernité en littérature.

La splendeur des âmes

Quand il lit par hasard une petite annonce dans le Spectator, Stephen Glennard y reconnaît de suite une manière de se fabriquer une nouvelle vie ainsi de prendre le coeur de la belle Alexa Trent. Il se trouve que des lettres que le grand auteur défunt Margaret Aubyn lui a écrit il y a plusieurs années sont en sa possession. Tout ce qu'il doit faire, c'est de mettre sa mauvaise conscience au rancard et de trouver un éditeur lui proposant un bel à-valoir. La publication de la Correspondance de Mrs Aubyn est un grand succès, le livre un best-seller et le sujet de conversation de la société bourgeoise new-yorkaise. La fascination (avec son aspect répulsif) des lecteurs se retrouve dans l'anonymat de l'homme qu'Aubyn a aimé ainsi.

La pierre d'achoppement

Le Triomphe de la nuit (vol. 1) et Grain de grenade (vol. 2) forment l'intégrale des histoires de fantômes d'Edith Wharton. On peut ne pas croire aux fantômes et néanmoins en avoir peur. C'est là tout le paradoxe et la survie des fantômes ne tient qu'à l'imagination de ceux qui les évoquent. Les meilleures histoires de fantômes font d'abord frissonner ceux qui les écrivent. Les nouvelles d'Edith Wharton sont de celles-là. L'auteur dédie ces deux volumes à Walter De La Mare et les place sous la haute protection de Henry James, Stevenson et Sheridan Le Fanu.

Les Entremetteurs et autres nouvelles

Résumé

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